Fin 2021, 9184 médecins de premier recours étaient actifs en Suisse, indique vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Parmi eux, 4785 étaient des hommes et 4399 des femmes. Les médecins de premier recours exercent en tant que spécialistes en médecine interne générale, médecins praticiens ou pédiatres.
Au niveau national, la densité de ces médecins en équivalents plein temps s'établissait à 0,8 praticiens pour 1000 habitants. Associée aux médecins spécialistes, cette valeur s'élevait à 1 pour 1000 habitants.
Densité la plus élevée à Genève
Les trois quarts (74,9%) de ces thérapeutes étaient actifs en ville, 17,5% en périphérie des villes ou dans des centres ruraux et 7,6% à la campagne.
Fin 2021, la densité de médecins de premier recours était plus élevée dans les communes urbaines (1 médecin pour 1000 habitants) que dans les communes intermédiaires (0,7) et rurales (0,4). Cette densité était la plus élevée dans le canton de Genève (1,2) et la plus basse dans le celui d'Obwald (0,6).
A noter que les conditions d'activité sont différentes selon le type de région. Alors qu'à la campagne près de trois quarts des généralistes ont participé à un service de garde, celui-ci n'a concerné que la moitié des médecins en ville. La durée moyenne de la semaine de travail atteignait 41,3 heures pour les médecins exerçant à la campagne contre 38,1 heures pour les médecins exerçant en ville.
Les femmes et les médecins étrangers progressent
Autre constat, la population des médecins de premier recours se féminise. Fin 2021, les femmes représentaient ainsi 47,9% des praticiens contre seulement 43,4% fin 2018. En outre, plus de six médecins sur dix de moins de 45 ans en activité fin 2021 étaient des femmes.
Des différences s'observent entre types de région. Ainsi, 49,4% des médecins exerçant en ville étaient des femmes contre 37,1% de ceux pratiquant à la campagne. L'âge moyen des médecins - 52 ans - était le même dans les différentes zones.
Enfin, la part de médecins de premier recours formés à l'étranger s'est accrue entre fin 2018 et fin 2021, passant de 24,6% à 29,1%. Les médecins actifs à la campagne sont plus souvent titulaires d'un diplôme obtenu à l'étranger (32,5% des médecins fin 2021) que ceux actifs dans les centres urbains ou leur périphérie (28,8%).
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La plupart des praticiens formés à l'étranger ont obtenu leur premier diplôme dans un pays voisin: France, Italie, Allemagne ou Autriche.
ats/edel