Ces dernières décennies, d'importants progrès ont été réalisés en Suisse dans la prévention et le traitement des infections au VIH et aux virus des hépatites B et C. La prévalence moyenne du VIH est relativement basse et stable: environ 0,2% de la population est infectée par le virus.
S'agissant de l'hépatite B, le nombre de déclarations diminue depuis 2017, tandis que le nombre de nouveaux cas d'hépatite C déclarés diminue depuis 20 ans. La hausse du nombre de certaines infections sexuellement transmissibles est essentiellement due à une hausse des dépistages.
En lançant le programme national NAPS, le Conseil fédéral veut aller plus loin. Il se fixe désormais pour objectif d'éliminer toute nouvelle infection au VIH et aux virus des hépatites B et C en Suisse d'ici à 2030. L'Organisation mondiale de la santé poursuit le même objectif, écrit le Conseil fédéral dans un communiqué.
Le but est également de réduire l'incidence des nouvelles infections à d'autres agents pathogènes sexuellement transmissibles, en particulier la syphilis, le papillomavirus humain (HPV) et la gonorrhée.
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Personnes à risque
Le programme national s'adresse en particulier aux personnes qui présentent un risque accru de contracter le VIH, les hépatites B et C et d'autres IST. La Confédération veut en parallèle continuer à sensibiliser l'ensemble de la population, et notamment les jeunes, tout en les informant des possibilités de se protéger.
Il importe de diagnostiquer et de traiter les infections en temps opportun. Les offres de dépistage doivent être simples et faciles d'accès. Il faut donc supprimer les obstacles financiers et bien relier les offres, estime le Conseil fédéral.
En guise de première étape concrète pour mettre en œuvre le programme, le Département fédéral de l’intérieur a décidé que la prophylaxie préexposition contre le VIH pour les personnes qui présentent un risque accru serait prise en charge par l'assurance obligatoire des soins à partir du 1er juillet 2024.
ats/ami