La recrudescence actuelle est sous contrôle, précise Christophe Berger dans la NZZ am Sonntag ce dimanche. S'il déplore les cas de maladies, il souligne que cette vague fait en quelque sorte partie du concept de la politique d'immunisation actuelle. Le but de celui-ci est d'éviter les cas lourds et mortels en lien avec le coronavirus.
Cet hiver, la vaccination est donc recommandée uniquement pour les personnes à risques d'infection sévère, c'est-à-dire les personnes âgées de 65 ans ou plus, ou souffrant de certaines maladies chroniques.
Nouvelle stratégie face au Covid-19
Pour le reste de la population, aucune vaccination n'est recommandée. Elle n'offre qu'une protection faible et de courte durée contre les formes bénignes, explique l'Office fédéral de la santé publique sur son site internet.
Selon les experts, cités par la presse alémanique, en raison de contaminations ou de vaccinations antérieures, près de 98 % de la population possède déjà des anticorps.
Selon Christophe Berger, il est important que cette immunité de base persiste, non plus grâce à la vaccination mais à une contamination.
Sujet radio: Camille Degott
Adaptation web: Miroslav Mares