La CCT entre en vigueur le 1er janvier 2024 pour une durée de quatre ans. Elle concerne plus de 5600 entreprises, ont indiqué mardi les syndicats Syna, Unia et les employeurs, parmi lesquels la Fédération romande des entreprises de charpenterie, ébénisterie et menuiserie (FRECEM) et la Fédération suisse romande des entreprises de plâtrerie-peinture (FREPP).
Les salaires seront ensuite automatiquement adaptés chaque année à l'inflation jusqu'à un taux de 1,5%. Indépendamment du renchérissement, une part supplémentaire sera accordée sous forme d'augmentation réelle des salaires. Si l'inflation dépasse 1,5%, de nouvelles négociations salariales seront menées.
Les salaires minimaux augmenteront également de manière continue pendant la durée de la CCT, jusqu'à atteindre 5509 francs par mois pour les artisans qualifiés et 5068 francs pour les non qualifiés.
Lutter contre la sous-enchère
Il s'agit également de limiter "les effets délétères de la guerre des prix" dans la branche, attisée selon les syndicats par les entreprises générales. Les partenaires contractuels se sont d'ailleurs mis d'accord sur une clause limitant les chaînes de sous-traitance, qui constituent le principal vecteur des dérives.
Les organisations patronales et les syndicats attendent maintenant du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) qu’il "ne leur refuse pas, comme ce fut le cas par le passé, l’introduction d’une telle clause". Un refus se ferait au détriment du partenariat social et en méconnaissance des réalités du marché, conclut le communiqué.
ats/miro