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La traque de Saddam Hussein, les tromperies de Temu et le verdissement du transport maritime

Choix de la semaine du 15 décembre [RTS]
Choix de la semaine du 15 décembre - [RTS]
L'interrogateur américain qui a traqué Saddam Hussein, l'Eglise qui doit transparence et soutien aux victimes d'abus, la plateforme Temu et ses tromperies sur la marchandise, le transport maritime qui tente de prendre la vague verte et les efforts de la Suisse pour continuer à servir de décor de cinéma: tels sont les cinq choix de la semaine de RTSinfo.

TÉMOIGNAGE - L'interrogateur qui a traqué Saddam Hussein

Il y a vingt ans, le 13 décembre 2003, les Américains capturaient Saddam Hussein. Une équipe de la RTS a retrouvé l'ancien interrogateur de l'armée américaine qui a remonté la piste du dictateur irakien, une traque de longue haleine.

Eric Maddox a été dépêché en Irak en juillet 2003. Jeune interrogateur inexpérimenté, il est envoyé à Tikrit, la ville d’origine du dictateur.

L'Américain passe cinq mois à Tikrit et grâce à ses interrogatoires, il multiplie les raids sur des cibles de l'ancien régime. Finalement, c'est un garde du corps du cercle rapproché qui lui indique le lieu de la cachette de Saddam Hussein.

>> Lire : "Je m'appelle Eric Maddox et je suis l'interrogateur qui, en 2003, a traqué Saddam Hussein"

>> Le sujet du 19h30 :

Témoignage de l’interrogateur qui a remonté la piste du dictateur irakien Saddam Hussein, il y a 20 ans
Témoignage de l’interrogateur qui a remonté la piste du dictateur irakien Saddam Hussein, il y a 20 ans / 19h30 / 3 min. / le 10 décembre 2023

INTERVIEW - Transparence de l'Eglise et soutien aux victimes

Face aux accusations contre Bernard Genoud, l'ancien prévôt de la Cathédrale de Fribourg Claude Ducarroz a plaidé mardi dans La Matinale de la RTS pour la "transparence de l'Eglise, sa transformation et le soutien aux victimes (d'abus sexuels)".

Et cela, Charles Morerod, l'évêque qui a révélé les accusations sur Bernard Genoud, l'a compris. "Je salue l'attitude de notre évêque actuel qui joue la transparence et le juste soutien aux victimes qui peuvent ainsi s'exprimer. Je crois que c'est le bon chemin dans ces tristes circonstances", félicite l'invité de la RTS.

Concernant Bernard Genoud, Claude Ducarroz lui en veut sur un point particulier: avoir accepté le titre d'évêque en sachant ce qu'il a fait. "On n'est pas obligé de devenir évêque. On peut aussi dire non", regrette-t-il. "Lui, il savait... C'est lui qui a dit oui!"

>> Lire : Claude Ducarroz: C'est à l'Eglise d'"assumer collectivement les dégâts de Bernard Genoud"

>> Ecouter son interview dans La Matinale :

L'ancien évêque Bernard Genoud accusé d'abus sexuels: interview de Claude Ducarroz
L'ancien évêque Bernard Genoud accusé d'abus sexuels: interview de Claude Ducarroz / La Matinale / 6 min. / le 12 décembre 2023

TEST - Temu rime souvent avec tromperie

Le géant mondial de la vente en ligne Temu propose des produits de toutes sortes à des prix défiant toute concurrence. D’après des tests réalisés par la RTS, certains articles ne respectent pas les normes de sécurité et d’autres ne correspondent pas à ce que le client pense acheter.

Ainsi, un "gilet de sauvetage" pour enfant ne respecte pas les normes de sécurité et présente un danger, car il s’ouvre trop facilement. Du côté des bijoux, un pendentif payé 35 centimes contient 26% de cadmium, un métal lourd très toxique qui peut provoquer de fortes allergies et, en cas de forte accumulation dans le corps, peut entraîner des problèmes de santé. La teneur maximale en cadmium admise en Suisse est en conséquence limitée à 0,01% pour les bijoux.

L’expérience de la RTS a aussi mis au jour des cas de tromperie. Un article présenté par Temu comme une "veste en cuir" et vendu à 25,98 francs n’est pas en cuir mais en polyester.

>> Lire : Tromperie sur la marchandise et dangers pour les utilisateurs sur la plateforme Temu

>> Voir le sujet d'A Bon Entendeur :

Faut-il se méfier de l'application Temu ?
Faut-il se méfier de l'application Temu ? / A bon entendeur / 12 min. / le 12 décembre 2023

DÉCRYPTAGE - L'industrie du transport maritime se met au vert

Avec près de 3% des émissions de gaz à effet de serre, le transport maritime est l'un des contributeurs importants au réchauffement climatique. Mais la problématique est reconnue par les acteurs du "shipping" eux-mêmes et ceux-ci commencent à s'engager dans des solutions alternatives pour remplacer le fioul lourd.

Ainsi, l'entreprise danoise Maersk a lancé cette année son premier porte-containers à pouvoir fonctionner tant au fioul habituel qu'au méthanol vert, un carburant fabriqué à base notamment de CO2 et d'hydrogène.

Avec le 'Laura Maersk', nous voulions tester la technologie. Mais un autre bateau, plus grand, va sortir en janvier 2024 du chantier naval en Corée du Sud", explique Vincent Clerc, directeur général de A.P. Møller-Maersk, la seconde entreprise la plus importante du domaine. A terme, Maersk aura ainsi passé commande au total pour vingt-cinq porte-containers au méthanol.

Des efforts qui devront toutefois être encore démultipliés, lorsque l'on sait qu'il existe aujourd'hui environ 50'000 bateaux cargos qui acheminent près de 90% des biens à travers le monde.

>> Lire : A l'image du géant Maersk, l'industrie du transport maritime se met au vert

>> L'interview de Vincent Clerc, CEO de Maersk :

Interview de Vincent Clerc, CEO de Maersk
Interview de Vincent Clerc, CEO de Maersk / L'actu en vidéo / 8 min. / le 14 décembre 2023

REPORTAGE - La Suisse veut continuer son cinéma

La Suisse et ses jolis décors séduisent les productions étrangères. Mais la concurrence est rude et il faut apprendre à se vendre pour rester dans ce marché lucratif.

La lune de miel entre la Suisse et le cinéma asiatique n'est plus aussi forte qu'auparavant. Si les touristes sont toujours là, les films se font plus rares. Il faut dire que, contrairement à la Suisse, les autres pays ont mis en place des politiques très attractives pour attirer les productions étrangères.

Chaque pays se vend à coups de rabais, notamment durant le Festival de Cannes, la grand-messe annuelle du cinéma. On y pratique le cash rebate ou remboursement en espèces: pour chaque franc investi dans un film, le pays d'accueil reverse de l'argent directement aux producteurs, entre autres avantages financiers.

Pour sa part, la commission du film valaisanne propose des remboursements allant de 15 à 35%. Lors de sa première année d'activité, 500'000 francs ont ainsi été redistribués. Sur son site internet, elle propose même directement des lieux de tournage avec des glaciers et des cabanes notamment.

>> Lire : La Suisse, un décor de tournage bucolique qui doit désormais apprendre à se vendre

>> Le reportage de Mise au point :

La Suisse veut attirer davantage de tournage de films et de séries
La Suisse veut attirer davantage de tournage de films et de séries / Mise au point / 13 min. / le 10 décembre 2023

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