Cette campagne se base sur les résultats d’une étude nationale réalisée auprès d’anciennes victimes de violence de couple seniors, de personnes âgées et de professionnels, précisent vendredi la Haute Ecole de la Santé La Source (HES-SO), le senior-lab et le Centre de compétence national Vieillesse sans violence.
Elle entend aussi répondre à une lacune. Les campagnes de prévention sur la violence dans le couple mettent en effet très rarement l’accent sur les personnes de 64 ans et plus, alors qu’elles représentent près de 20% de la population.
Selon une enquête de la RTS, plus d'une victime de féminicide sur cinq en Suisse a dépassé l'âge de la retraite.
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Des coups au visage
Le 12h45 a recueilli le témoignage d'une victime de violence conjugale. Cette sexagénaire avait rencontré son nouveau compagnon via une annonce. Un homme charmant et souriant, selon elle. Mais rapidement, il l'isole de ses amis et l'assène de violences verbales, physiques et sexuelles.
"C'était une gifle, puis des gifles et, après, des coups sur le visage aller et retour. Quand je sortais de chez le coiffeur et que j'arrivais un peu plus tard, il me prenait par les cheveux", raconte-t-elle.
Le cauchemar dure plusieurs mois. "Il était des fois tellement gentil que je me disais que je passais des bons moments. Je profitais et j'oubliais les mauvais moments, même si physiquement c'était douloureux", explique-t-elle.
ats/ami