La Chaîne du Bonheur et Coeur à Coeur récoltent des dons pour "une éducation pour tous"
La Chaîne du Bonheur a collecté 3'372'612 francs jeudi soir peu avant la fin de sa journée de solidarité sur le thème "Une éducation pour tous" à 23h00. "Tous les enfants et les jeunes doivent pouvoir se développer selon leurs capacités et suivre une bonne formation", déclare la conseillère fédérale Viola Amherd, citée dans le communiqué de presse.
Quelque 244 millions d'enfants en âge d'être scolarisés dans le monde ne peuvent pas aller à l'école, précise l'organisation. Or, ceux qui n'ont pas accès à l'éducation sont souvent exposés à un risque accru de pauvreté et d'exclusion sociale.
En Suisse, une jeune personne sur dix est sans formation. Les causes de ce décrochage sont souvent liées à la situation de vie et aux obstacles auxquels elles font face: problèmes dus au cadre familial, manque de ressources, statut légal ou problèmes de santé. Or, sans formation, le risque pour les jeunes de se retrouver en situation précaire est quatre fois plus élevé.
Promesses de dons
Dans toutes les régions de Suisse, la Chaîne du Bonheur organise, avec le soutien de la SSR, différentes initiatives de solidarité. Ce jeudi est le point culminant de la semaine de solidarité organisée depuis le 16 décembre sous le nom de "Cœur à Cœur" en Suisse romande et depuis le 18 décembre sur SRF 3.
Les promesses de dons avec la mention "Une éducation pour tous un avenir pour les enfants et les jeunes en Suisse et dans le monde" peuvent être faites de 7 à 23 heures au numéro gratuit 0800 87 07 07 mis à disposition par Swisscom.
Il est en outre possible de faire un don directement en ligne sur le site de la Chaîne du Bonheur, via Twint ou au guichet de la poste avec la mention "Education". Le public peut aussi s’engager en faisant un don sur coeurRTS.ch.
ats/edel
De nombreux jeunes déscolarisés en raison des violences dans leur pays
Dans les pays du Sahel et d’Amérique latine, la violence et la guerre empêchent des millions d’enfants d’accéder à l’éducation. Dans la ville de Cali, en Colombie, le risque d’être enrôlés dans des cartels est grand pour les jeunes. Gangs et bandes armées se partagent des quartiers entiers et sèment le chaos. Les jeunes peinent donc à accéder à l'éducation et à la formation.
Paz y Bien, une fondation partenaire de Terre des Hommes Suisse, concentre ses actions sur la prévention des enfants et des jeunes susceptibles d’être recrutés par les gangs. Pour éviter qu'ils soient approchés par les cartels, l'association propose aux jeunes des "casas", des maisons de quartier où ils peuvent se retrouver, discuter ou encore pratiquer diverses activités.
Au Burkina Faso, l'insécurité et la violence paralysent une bonne partie du pays. En conséquence, une école sur quatre est fermée et un million d’enfants ne sont pas scolarisés, selon l’UNICEF.
La région du centre-nord accueille le plus de déplacés internes et se retrouve submergée par la venue de milliers d’enfants qui ont dû fuir avec leur famille. Les écoles n’arrivent pas à faire face à l’afflux et les enfants démunis se retrouvent déscolarisés ou accueillis dans des centres éducatifs de fortune.