Femmes ukrainiennes en deuil, derrière la barbe du père Noël et la "tour penchée" de Bologne
TÉMOIGNAGES - Des veuves et des orphelines en Ukraine
Yulia, Arina, Alina, Solomia, Lilia... Des femmes, des filles dont la vie a basculé il y a bientôt deux ans quand la Russie a déclenché une guerre totale contre leur pays, l'Ukraine. Elles se promènent désormais seules, sans leur mari, leur père, leur fils.
Elles sont ainsi des milliers, touchées de plein fouet par la guerre. Toutes jeunes, elles combattent désormais chacune à leur manière. Et même s'il y a la mort, il y a aussi la puissance de la vie, comme le démontrent toutes ces femmes rencontrées par la correspondante de la RTS à Kiev Maurine Mercier.
"Je dois être forte parce que mon fils est un héros. Je ne dois pas survivre, mais vivre", raconte l'une d'elles. Et surtout, il s'agit de vivre chaque jour comme si c'était le dernier. "Parce qu'ici, vous ne savez pas si vous serez toujours en vie demain".
INTERVIEW - Un an avec Elisabeth Baume-Schneider
A quoi ressemble la vie au Conseil fédéral? Comment cela se passe-t-il dans les coulisses du pouvoir? Comment conjuguer engagement politique et vie personnelle? L'émission La Grande Edition a suivi la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider pendant sa première année au Conseil fédéral.
La vie d'Elisabeth Baume-Schneider a basculé le 7 décembre 2022 lorsque la Jurassienne déjoue les pronostics face à l'ultra-favorite bâloise Eva Herzog en accédant au Conseil fédéral en remplacement de Simonetta Sommaruga.
A la tête du Département de justice et police, Elisabeth Baume-Schneider est la cible d'attaques virulentes sur le dossier de l'asile, notamment de la part de l'UDC. Mais ce dossier "n'est pas aussi difficile qu'on voudrait le faire croire", notamment car il y a une forte solidarité au sein de la population. "Il y a en revanche une certaine pression, on l'a vu encore récemment à Boudry. Mais je crois que nous pouvons prendre les choses en main, si on nous laisse nous expliquer et agir."
Interrogée à la suite du reportage, Elisabeth Baume-Schneider est revenue sur son choix de quitter le Département de justice et police pour reprendre celui de l'Intérieur.
REPORTAGE - Jouer les pères Noël
Difficile de le manquer en ce mois de décembre. Dans les marchés, les fêtes d'entreprises ou dans les centres commerciaux, le père Noël est partout. Mais qui se cache derrière ce costume?
La plupart du temps, un père Noël se trouve grâce au bouche-à-oreille. Des bénévoles à la retraite, qui aiment se déguiser, ou des collaborateurs à l'interne d'une entreprise.
Mais pour certains, être père Noël, c'est un vrai métier. Et le costume est lourd à porter: "C'est très physique. On transpire beaucoup, il faut boire 2 litres d'eau, parce que c'est un sauna, pendant des heures. Et il faut faire des gestes lents, rester calme et avoir une patience incroyable", explique dans le 19h30 Freddo, artiste multicasquette, clown, magicien ou animateur tout au long de l'année.
>> Lire : Jouer les pères Noël, un business (presque) comme un autre
DÉCRYPTAGE - Le boom des vélos électriques de luxe
Depuis 2015, les prix des vélos électriques augmentent chaque année de 2 à 3%. Une nouvelle tendance se confirme: le marché du très haut de gamme, avec des modèles produits en séries limitées pour une clientèle exclusive. Car aujourd'hui, la clientèle à fort pouvoir d'achat se reporte sur la mobilité douce, avec les mêmes exigences que pour une voiture de luxe.
L'année 2020 a été particulièrement faste. "Pendant le confinement, tout ce qu'on pouvait encore faire, c'était de la marche ou du vélo et ça a provoqué un boom énorme des ventes de vélo", explique Martin Platter, directeur général de Velosuisse, dans l'émission Basik.
Depuis, la courbe s'est un peu tassée à cause du contexte économique morose. Pourtant, le marché du luxe ne connaît pas la crise. Des marques prestigieuses ne s'y sont pas trompées, comme Porsche ou Bugatti, qui proposaient en 2017 au Salon de l'Auto de Genève un e-bike à 38'000 francs.
>> Lire : Jusqu'où ira le boom du vélo électrique?
REPORTAGE - La "tour penchée" de Bologne
En Italie comme à l'étranger, lorsqu'on évoque la "tour penchée", la première pensée est pour le campanile de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, mieux connu sous le nom de "tour de Pise". Mais le monument de la ville toscane n'est pas le seul édifice historique italien qui présente une forte anomalie d'inclinaison.
La tour Garisenda, qui est le symbole de la ville de Bologne avec sa voisine, la tour Asinelli, fait trembler l'Italie. Une augmentation des oscillations et des fissures fait craindre pour la survie du monument.
Dès sa construction en 1109, qui a duré une décennie, les choses sont allées de travers. Les fondations, trop fragiles face au poids, ont rapidement cédé. Au XIVe siècle, la tour a dû être rabotée pour l'alléger à la suite d'un affaissement de terrain.
Aujourd'hui, les capteurs qui surveillent la tour ont détecté des mouvements inhabituels et inquiétants.
>> Lire : La "tour penchée" de Bologne menace de s'effondrer
RTSinfo