Des arnaques au QR code, la délicate mission de photographier la guerre, la cuisine en trompe-l'oeil
ENQUÊTE - Quand les QR codes de paiement cachent des arnaques
Les QR codes sont devenus d'incontournables moyens de paiement en Suisse. Très pratiques, ils sont néanmoins faillibles et les arnaques fleurissent. Depuis quelques mois, aux Etats-Unis et en Europe, des escrocs collent discrètement, sur les originaux, de faux QR codes qui redirigent vers des sites contrefaits, lesquels récoltent ainsi les coordonnées personnelles ou bancaires des clients.
Parmi les cibles les plus faciles, les horodateurs de stationnement. Dans les grandes villes romandes, 45% des stationnements sont payés via une application. Rien qu'à Genève, un millier de QR codes sont liés à la Fondation des parkings.
Il y a pourtant des réflexes simples pour se protéger. Être attentif aux détails du code scanné, notamment s'il s'agit bien du visuel d'origine et que rien n'a été collé par-dessus, et bien vérifier le lien URL du site de destination. Il convient également de se méfier tout particulièrement avant de faire des paiements, même minimes.
>> Lire : Les arnaques aux QR codes se multiplient depuis quelques mois
ENTRETIEN - Comment photographier la guerre?
Depuis le 7 octobre, le conflit entre le Hamas et Israël provoque un déluge d'images dans les médias et sur les réseaux sociaux. Ces photographies suscitent de nombreuses questions, sur leur provenance, leur éventuelle manipulation, leur utilisation et leur rôle.
Invité mercredi dans La Matinale de la RTS, le photographe pour l'agence Magnum Jérôme Sessini explique qu'il photographie tout ce qu'il peut. "C'est tellement difficile d'avoir accès à l'information dans les situations de conflit que quand on a la possibilité de témoigner, il faut tout montrer ou en tout cas tout enregistrer, tout couvrir. Ensuite, on décide ce qui est montrable ou pas en fonction du média, du public et du moment."
Le photographe développe: "Ça ne m'est jamais arrivé de faire le choix de ne pas prendre une photo [parce qu'elle serait trop sensible]. Mais il m'est déjà arrivé d'intervenir plutôt que de prendre une photo. Si une personne est en situation de danger et a besoin de soutien, je vais évidemment poser l'appareil pour lui venir en aide avant de prendre la photo. C'est une réaction humaine."
>> Lire : "Il faut couvrir tout ce qui est possible", estime le photographe de guerre Jérôme Sessini
ANALYSE - Voiture ou transports publics: comment se rendre au ski?
Entre 35 minutes de moins et 1h40 de plus: la RTS a comparé les temps de parcours en transports publics et en voiture entre les chef-lieux des cantons romands et les principales stations de ski des Alpes.
Pour calculer les différents temps de parcours, la RTS a sélectionné d'une part un parcours en train via le site des CFF, le 28 décembre, pour une arrivée en station avant 9h30, et d'autre part un trajet en voiture, sans bouchons, sur Google Maps.
Résultat, les transports publics ne sont plus rapides que dans 6 cas sur les 105 analysés, soit un peu moins de 6%. La palme revient au trajet Berne-Saas Fee, qui affiche 1h57 en train et bus, contre 2h32 en voiture, soit 35 minutes de moins. À l'autre extrémité, des adeptes de ski voulant faire Fribourg-Ovronnaz en train (3h04) mettront 1h40 de plus qu'en voiture (1h24).
>> Lire : Train ou voiture? La comparaison des temps d'accès aux stations de ski
FLORILÈGE - Quand les touristes dérapent...
L'année 2023 a été positive pour le tourisme qui a presque retrouvé son niveau d'avant-Covid. Mais cet afflux de personnes n'est pas forcément de tout repos pour les sites historiques qui sont parfois confrontés à des touristes indélicats.
Entre les touristes qui gravent leurs initiales sur les murs du Colisée à Rome, l'Américain qui roule en voiture sur le Ponte Vecchio de Florence pour chercher une place de parc, les indélicats qui attrapent les robes des geishas au Japon ou le couple estonien qui fait l'amour dans un temple sacré à Bali, les autorités ont été témoins de nombreux actes de vandalisme ou de manque de respect. De quoi forcer certaines destinations à prendre des mesures...
GASTRONOMIE - Le boom de la cuisine en trompe-l'oeil
La tendance culinaire du trompe-l'œil, virale sur les réseaux sociaux, gagne petit à petit les assiettes romandes. Parfois véritables pépites de créativité, ces plats se dégustent tant avec les yeux qu'avec la bouche.
La tendance se diffuse chez les professionnels comme chez les amateurs par la voie des réseaux sociaux. Le compte Instagram du pâtissier parisien Cédric Grolet compte par exemple plus de neuf millions de followers. Si bien que l'école hôtelière de Genève (EHG) a pris la vague au vol et intégré la cuisine en trompe-l'œil à ses cours.
"On se doit d'être à la page. Ça fait à peu près une dizaine d'années que le trompe-l'œil a débuté à Paris. Petit à petit, on arrive à le décliner en cuisine", explique Stéphane Faval, chef du restaurant Vieux-Bois de la EHG.
>> Lire : La cuisine en trompe-l'oeil, ou l'art des savoureuses illusions
RTSinfo