Modifié

Le référendum contre les extensions autoroutières déposé avec 100'000 paraphes

Le référendum contre les extensions autoroutières déposé, la campagne s’annonce compliquée
Le référendum contre les extensions autoroutières déposé, la campagne s’annonce compliquée / Forum / 2 min. / le 11 janvier 2024
La population suisse devrait se prononcer sur l'extension des autoroutes. Le référendum contre les développements avalisés par le Parlement a été déposé jeudi, muni de quelque 100'000 signatures, soit le double des paraphes nécessaires.

Ces extensions autoroutières, chiffrées à 5,3 milliards de francs, coûtent trop cher et vont à l'encontre des mesures à prendre pour la protection du climat, souligne l'alliance "Stop à la folie autoroutière" dans un communiqué.

Cette dernière est menée par l'Association transports et environnement (ATE) et l'organisation actif-trafiC et elle comprend 29 organisations, associations et partis, dont les Vert-e-s, le PS et les Vert'libéraux. L'alliance avait jusqu'au 18 janvier pour récolter les 50'000 signatures nécessaires.

>> Lire : Stéphanie Penher de l'ATE: "Il faut une offre de mobilité fiable et attractive"

Le Parlement a avalisé six projets lors de la session d'automne, dont un en Suisse romande. Il concerne l'axe Le Vengeron (GE)-Coppet (VD)-Nyon (VD). L'autoroute doit notamment être élargie à deux fois trois voies sur une distance d'environ 19 kilomètres.

>> Lire en détail : L'autoroute A1 devra être élargie à six voies entre Lausanne et Genève, décide le Parlement

Référendum et préférence routière

Pour les référendaires, la campagne s'annonce difficile: historiquement, les propositions qui favorisent l'usage de l'automobile ont tendance à être soutenues par le peuple suisse.

Dernier exemple en date, la votation sur le fond FORTA, soit trois milliards de francs par an investis dans le développement des routes. En 2017, cette proposition a été acceptée par plus de 60% des votants. Autre exemple, en 2016, le peuple a également approuvé le percement d'un second tube routier dans le Gothard.

ats/iar/miro

Publié Modifié

Pour limiter les émissions de CO2, d'autres idées émergent sous la Coupole

Ces nouvelles infrastructures risquent de faire augmenter le trafic routier et la pollution. Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, la Confédération compte sur l’électrification des véhicules.

Cependant, selon la presse alémanique, l’idée d’une taxe carbone refait surface. Gerhard Pfister, président du Centre, propose d’augmenter le coût du carburant pour le chauffage, les voitures et les avions, une idée qui serait soutenue par Thierry Burkart, président du PLR.