"Nous sommes indignés par ce qui se passe au sein du RSV", ont
indiqué les deux hommes à la presse. Tout en soulignant qu'ils
s'exprimaient en leur nom et pas en celui de la toute nouvelle
Association de défense des patients hospitalisés en Valais
(ADPVal), dont ils sont pourtant à l'origine.
Dans un document d'une vingtaine de pages, les deux "citoyens
libres et indépendants" disent vouloir briser la chape de silence
imposée par le RSV en son sein. Pour preuve des dysfonctionnements
de la structure valaisanne, ils pointent notamment du doigt le
départ de plus de trente médecins durant les cinq dernières
années.
Médecin cantonal pointé du doigt
Dans une interview au 12:45 de la TSR, Serge Sierro a dénoncé
non la qualité des soins mais la hiérarchie médicale, en pointant
du doigt les "pouvoirs exorbitants" du médecin cantonal. Ce dernier
n'a plus la confiance du corps médical, selon l'ex-conseiller
d'Etat qui souhaite redonner une voix au collège des médecins et
"casser" la hiérarchie en place.
Les relations étroites entre le RSV et le CHUV sont aussi remises
en cause. Les deux hommes ne contestent pas une une collaboration
nécessaire avec les milieux hospitaliers universitaires mais ne
comprennent pas "pourquoi elle serait exclusive".
Le RSV est l'objet de polémique depuis la mise à pied du
médecin-chef et chirurgien Daniel Savioz qui a dénoncé certains
dysfonctionnements. Serge Sierro et Jean-Claude Pont réclament une
réelle expertise menée de concert par les chirurgiens Morel et
Mentha de Genève et Clavien de Zurich, sur les problèmes dénoncés
par le professeur Savioz.
ats/ther