Les protestataires, issus des sections Baldern, Berne, Bienne et
Uto (Zurich) du CAS, sont d'avis que leur association centrale
manque de fermeté, notamment dans le cadre des discussions liées au
réexamen des places d'atterrissage en montagne par l'Office fédéral
de l'aviation civile. Ils exigent d'elle une position plus
écologique.
L'action dénonce avant tout le ski héliporté à des fins purement
touristiques, précise Felix Nipkow de la section Uto, à Zurich.
Elle ne vise en aucun cas les sociétés d'héliski actives dans le
sauvetage ou l'approvisionnement des régions de montagne, que les
manifestants considèrent comme des partenaires du CAS.
ats/cht
Interdit à l'étranger
Les protestataires exigent la suppression de toutes les places d'atterrissage en montagne construites dans des parcs naturels ou des sites inscrits au patrimoine mondial.
Le ski héliporté est interdit en France, en Allemagne et au Liechtenstein, tiennent-ils à rappeler par ailleurs.
De son côté, le CAS se contente de demander qu'aucune nouvelle place d'atterrissage ne soit créée en montagne et que celles des parcs naturels soient supprimées.
Le Club Alpin Suisse compte plus de 100'000 membres, organisés en 111 sections.