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Genève: du retard dans la traque à l'amiante

En 2008, un rapport estimait que l'amiante cause entre 50 et 70 décès chaque année en Suisse.
En 2008, un rapport estimait que l'amiante cause entre 50 et 70 décès chaque année en Suisse.
Dans sa lutte contre l'amiante, le canton de Genève avait prévu d'expertiser 250 bâtiments d'ici la fin 2010, mais, à 8 mois de l'échéance, d'importants retards ont été pris. Seul un cinquième des bâtiments a été examiné, a constaté le bureau genevois de la RSR.

Selon le calendrier, il était prévu de tout terminer à fin 2010,
mais il est peu probable que les délais soient respectés.
Actuellement, seuls 51 bâtiments sur 250 ont été expertisés.



Si l'on regarde dans le détail le site internet de l'État, toutes
les écoles auraient même dû être expertisées à la fin octobre de
l'an passé, mais actuellement seule la moitié des bâtiments
scolaires ont été contrôlés.

Un an de retard

Des retards qui commencent à compter, d'autant plus que dans un
premier planning dont la RSR s'est procuré la copie, il était même
prévu que tous les bâtiments scolaires soient expertisés à mi-mars
2009, ce qui fait un an de retard!



Le canton de Genève mène depuis plus de deux ans une expertise de
ses bâtiments publics susceptibles de contenir de l'amiante
(lire ci-contre).



Jean-Yves Clémenzo/RSR/mb

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Trois ans d'enquête

La problématique de l'amiante à Genève a été déclenchée pendant l'été 2007, au Cycle d'orientation du Foron à Thônex.

Le lien entre la présence de la substance cancérigène et la maladie de deux employés du cycle, dont l'ancienne présidente du Grand Conseil Anne Mahrer, était établi. Enseignants et parents d'élèves ont fait pression pour que les autorités agissent.

Dès décembre 2007, l'État de Genève a déployé les grands moyens. Dix millions ont été débloqués pour lancer une expertise de 250 bâtiments publics, comprenant des services médicaux pédagogiques, des écoles, des bâtiments universitaires et administratifs. Toutes ces constructions devaient être passées au peigne fin.