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Les partis saluent la décision des actionnaires d'UBS

Alain Berset (PS) s'est réjoui du signal positif donné par les actionnaires de l'UBS.
Alain Berset (PS) s'est réjoui du signal positif donné par les actionnaires de l'UBS.
Les partis politiques ont accueilli positivement mercredi le refus de la décharge aux anciens responsables de l'UBS. Ils y voient un signal clair. Des suites juridiques sont demandées.

Le socialiste Alain Berset a applaudi sur les ondes de la Radio
suisse romande et lors du 19:30 de la Télévision suisse romande ce
"signal très positif". "On se donne les moyens de faire la
lumière", a-t-il ajouté. "Cela montre qu'on ne peut pas faire
n'importe quoi et en sortir blanchi", a affirmé le conseiller aux
Etats fribourgeois et membre de la commission des finances à propos
du "carton rouge" des actionnaires aux
ex-dirigeants de l'UBS pour l'exercice 2007.

Décision "historique"

Le président du PDC Christophe Darbellay évoque lui une décision
"historique", qu'il considère comme "une bonne surprise".
Maintenant, c'est à la Commission de gestion de clarifier les
choses de A à Z.Si elle n'y parvient pas, il s'agira de mettre sur
pied une commission d'enquête parlementaire (CEP), a-t-il indiqué à
l'ATS.

Pour Christian Lüscher
(PLR/GE), partisan du refus de la décharge, "le droit a rejoint la
morale". Interrogé dans le "19:30" de la TSR, il a estimé qu'une
plainte civile aurait "un effet de psychothérapie nationale" et
qu'il n'y aurait dès lors plus besoin d'une CEP.



La décision de l'assemblée générale montre que les actionnaires
sont capables de décider de manière différenciée, a déclaré le
secrétaire général de l'UDC Martin Baltisser à l'ATS. Cela montre
aussi que la révision du droit des actions, qui octroie plus de
compétence aux actionnaires, doit être accélérée.

Plainte d'Ethos

La Fondation Ethos demande à l'issue de l'assemblée générale que
le conseil d'administration de la grande banque dépose une plainte
civile contre eux.



Pour Dominique Biedermann, directeur d'Ethos qui regroupe quelque
80 membres investisseurs, essentiellement des caisses de pension,
il faut maintenant que "le conseil d'administration de l'UBS
reconsidère sa décision" de ne pas citer les anciens dirigeants en
justice, selon le communiqué publié mercredi soir.



"Par cette démarche, il montrera clairement qu'il se distancie des
agissements de ses prédécesseurs", selon D. Biedermann pour qui il
s'agit aussi "d'une étape nécessaire pour regagner l'indispensable
confiance des clients et des actionnaires pour garantir le retour
au succès de l'UBS".



ats/ther

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