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Pas de "bavure" dans l'affaire de l'autoroute A1

Jacques Antenen récuse le terme de "bavure" dans l'affaire de l'A1.
Jacques Antenen récuse le terme de "bavure" dans l'affaire de l'A1.
Alors que la police vaudoise est secouée par les affaires de la mort du passager d'une voiture volée sur l'autoroute A1 et du décès d'un détenu à Bochuz, son chef Jacques Antenen a expliqué dans une interview au "Matin dimanche" que ses hommes gardent toute sa confiance.

Dans l'affaire de l'A1, Jacques Antenen récuse le terme de
"bavure" dans le quotidien orange , puisque la voiture touchée par les
coups de feu était bien impliquée dans le délit qui a entraîné
l'intervention policière du 18 avril.



Le chef de la police précise aussi que "jusqu'à preuve du
contraire" le fait qu'un agent ait tiré n'est "pas
disproportionné". Le commandant rappelle aussi qu'il fait confiance
à ses hommes et que la présomption d'innocence existe aussi pour
les policiers.

Pas d'infraction en l'état

En l'état, le policier impliqué "n'est pas en infraction avec
les règlements et dispositions de service". Il n'a d'ailleurs pas
été suspendu, mais ne fait plus d'interventions pour
l'instant.



Jacques Antenen précise aussi que l'usage de l'arme à feu reste
très rare. Sur "plusieurs dizaines de milliers d'interventions
menées par année, les 800 hommes de la police cantonale vaudoise
n'ont fait usage d'arme que 4 à 5 fois par an sur les 20 dernières
années". Et ce chiffre comprend les tirs de sommation. Au final,
"les tirs en direction d'une personne n'arrivent même pas une fois
par an", détaille le commandant.



cab

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Affaire de Bochuz: "responsabilité secondaire"

Dans l'affaire du détenu mort dans sa cellule de Bochuz après avoir mis le feu à son matelas, Jacques Antenen estime tout d'abord que "la responsabilité de la police est secondaire".

Revenant sur la transcription des échanges téléphoniques entre les gardiens et la police ce soir du 11 mars, le commandant a répété que certains propos (le détenu a notamment été traité de "connard") tenus sont "regrettables et inadmissibles".

Mais pour le chef de la police, ces écarts de langage n'ont pas eu d'influence sur la rapidité de l'intervention dans le pénitencier.

Par ailleurs, il rappelle que les bandes enregistrées ont été publiées en violation du secret de fonction et que le collaborateur auteur des propos déplacés "n'imaginait pas, à ce moment-là, que le détenu est en danger de mort".