Johann Schneider-Ammann fait taire les rumeurs et annonce son départ du Conseil fédéral
- Johann Schneider-Ammann remet sa démission du Conseil fédéral pour la fin de l'année, a annoncé mardi le président du Conseil national Dominique de Buman à Berne. "Je me porte bien", a déclaré le ministre de l'Economie devant la presse, démentant les rumeurs sur sa santé.
- Elu en 2010, le conseiller fédéral PLR, qui est âgé de 66 ans, avait indiqué ce printemps que cette législature serait la dernière pour lui. Des rumeurs couraient depuis le début de la semaine sur une annonce imminente de départ.
- La démission du Bernois a soulevé de multiples réactions sous la Coupole. Et ce départ va susciter les convoitises au sein du PLR. Les femmes feront entendre leur voix et Karin Keller-Sutter pourrait prendre sa revanche, jugent les observateurs. L'élection devrait vraisemblablement avoir lieu le 5 décembre.
Suivi assuré par Tamara Muncanovic, Victorien Kissling et Frédéric Boillat
20h30
Karin Keller-Sutter pour le remplacer?
Favorite pour succéder à Johann Scnheider-Ammann, Karin Keller-Sutter réfléchit à déposer sa candidature.
20h00
"Pas de la tarte" pour les journalistes
Selon Pierre Nebel, correspondant de la RTS à Berne, les interviews avec Johann Schneider-Ammann pouvaient devenir de vrais "cauchemars".
19h45
Les multiples voyages de JSA
Au cours de son mandat, Johann Schneider-Ammann a multiplié les voyages sur tous les continents pour vendre le modèle suisse et conquérir de nouveaux marchés.
19h30
"Un acte de foi"
L'analyse de la démission de Johann Schneider-Ammann par Pierre-Olivier Volet, rédacteur en chef adjoint de l'actualité TV.
18h30
Qui pour succéder à Johann Schneider-Ammann?
Sitôt la démission de Johann Schneider-Ammann annoncée, la question de la succession du Bernois au Conseil fédéral s'est posée. Et si on résume les déclarations des uns et des autres aujourd'hui sous la Coupole fédérale, une claire majorité des élus se prononcent en faveur d'un ticket PLR avec au moins une femme, voire deux. Une femme semble d'ailleurs déjà tenir le rôle de favorite: la conseillère aux Etats saint-galloise Karin Keller-Sutter.
Alors, le siège de Johann Schneider-Amman au Conseil fédéral peut-il échapper à une femme? Le débat entre Géraldine Savary, conseillère aux Etats (PS/VS), Jacqueline de Quattro, conseillère d'Etat (PLR/VD), et Filippo Lombardi, conseiller aux Etats (PDC/TI).
18h10
"Je démontre que c'est faisable de travailler jusqu'à 67 ans"
Interrogé dans l'émission Forum, Johann Schneider-Ammann a indiqué se sentir "un peu libéré" après l'annonce de sa démission du Conseil fédéral, se félicitant d'avoir "eu la chance" de siéger durant huit ans au sein du Conseil fédéral, "un privilège".
Le ministre de l'Economie quittera son poste à la fin de l'année, à l'aube de ses 67 ans. "Il y a quelques années, quand on débattait de cet aspect, je me suis dit que je devais devenir un exemple, démontrer que c'est faisable de travailler jusqu'à 67 ans. Je l'ai fait maintenant", explique-t-il.
17h40
Un bilan mitigé des politologues
Le mandat de Johann Schneider-Ammann est évalué de manière mitigée par les politologues suisses interrogés par l'ats. Ils considèrent sa démission comme une opportunité pour le PLR de se réorienter pour les élections de l'année prochaine.
La démission du ministre de l'Economie une année avant les élections fédérales offre une constellation idéale au PLR, affirme le politologue bernois Mark Balsiger. "Cela donne de l'élan au parti, c'est de la publicité gratuite pour lui", complète-t-il.
L'accession d'un ou d'une Suisse alémanique au gouvernement est cette fois-ci incontestée. Le choix d'une femme est prioritaire, car le PLR n'en a pas placé au gouvernement depuis 29 ans. Elisabeth Kopp avait été élue en 1984 comme première conseillère fédérale de l'histoire, et seule PLR à ce jour.
Cette démission donne de l'élan au PLR, c'est de la publicité gratuite pour lui
La présidente du Conseil des Etats Karin Keller-Sutter est depuis longtemps pressentie pour la succession. La libérale-radicale st-galloise est au bénéfice d'un bilan remarquable, et provient de "la bonne région", affirme Mark Balsiger. En outre, en tant qu'ancienne conseillère d'Etat, elle connaît bien les défis des cantons.
Le politologue bernois Adrian Vatter voit également Karin Keller-Sutter succéder à Johann Schneider-Ammann. Elle a déjà connu le processus électoral et a appris de ses erreurs: "Je ne lui vois pas de concurrent sérieux".
Les deux politologues ont l'impression que le ministre démissionnaire ne s'est en huit ans jamais vraiment intégré dans le gouvernement. Il a selon eux gardé une pensée d'entrepreneur, absorbé par son sujet mais maladroit dans sa communication, sa stratégie ainsi que dans la recherche de partenaires de coalition.
Adrian Vatter parvient également à ce constat, car Johann Schneider-Ammann laisse quelques chantiers ouverts, parmi lesquels les mesures d'accompagnement. Quant à Mark Balsiger, il est d'avis que le conseiller fédéral n'"a pas acquis la réputation qu'il avait en tant qu'entrepreneur".
17h10
L'analyse de Pierre-Olivier Volet
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16h45
Les photos marquantes
Des années 2000 à 2018, Johann Schneider-Ammann a été une figure marquante sous la Coupole. Retour en photos sur quelques étapes marquantes de sa carrière.
16h10
L'hommage des partis
Tous les partis ont rendu hommage au travail effectué par Johann Schneider-Ammann. Ils reconnaissent en particulier son engagement pour la place économique suisse, l'emploi et la formation professionnelle. Pour sa succession, plusieurs partis annoncent leur préférence pour une femme.
"Il a hissé la Suisse en tête de classement des pôles mondiaux d'innovation et l'a fait entrer dans l'ère numérique", déclare le PLR dans un communiqué. Pour son parti, le démissionnaire s'est battu pour que les travailleurs suisses puissent préserver leurs emplois et il s'est toujours engagé pour la paix sociale et le partenariat social.
Pour l'UDC, la démission n'est pas une surprise: le ministre de l'Economie a une intense période politique derrière lui. Johann Schneider-Ammann a tout fait pour garantir l'emploi en Suisse et il a été un partenaire fiable pour les questions économiques, a déclaré le président de l'UDC Albert Rösti.
Du côté du PS, le président Christian Levrat reconnaît que le conseiller fédéral bernois a toujours attaché une grande importance à la formation professionnelle. Il s'est également battu avec acharnement pour la poursuite du programme de financement Horizon 2020 avec l'UE.
Pour le conseiller national vert Balthasar Glättli (ZH), "la démission du conseiller fédéral ouvre la voie à une meilleure représentation des femmes au gouvernement". Les Verts attendent que le PLR propose les noms de deux candidates compétentes et éliront "celle qui propose les meilleures garanties en termes de valeurs écologiques et sociales".
Le PDC remercie le conseiller fédéral sortant pour son engagement en faveur de la place économique suisse. Depuis 2010, Johann Schneider-Ammann s'est investi tant pour l'économie que pour la formation et la recherche relève le parti. Son engagement a permis à la Suisse de maintenir sa force économique, notamment par la conclusion de plusieurs accords de libre-échange.
15h45
Le rire
Impossible de ne pas remontrer cette séquence mythique au moment de la démission de Johann Schneider-Ammann. En mars 2016, le président de la Confédération avait fait un triomphe sur internet lors de son allocution télévisée à l'occasion de la Journée des malades.
Employant un ton particulièrement grave pour parler des effets bénéfiques du rire sur la santé, le ministre avait fait le buzz et s'était même fait connaître à l'étranger.
Trois ans plus tard, Johann Schneider-Ammann avoue qu'on lui parle régulièrement de cette séquence et qu'il s'en réjouit.
15h15
Schneider-Ammann de retour au travail
Après avoir annoncé sa démission dans la matinée, Johann Schneider-Ammann est directement retourné au travail mardi après-midi aux côtés de Simonetta Sommaruga pour lancer la campagne contre l'initiative sur les juges étrangers de l'UDC.
Le texte, qui sera soumis au peuple le 25 novembre, menace la stabilité et la fiabilité de la Suisse, ont expliqué les deux conseillers fédéraux devant la presse. Elle met en péril certains traités internationaux, nuit à la sécurité du droit et affaiblit la protection des droits de l'homme.
Déjà considérée comme favorite dans la succession de Johann Schneider-Ammann, Karin Keller-Sutter réfléchit à une candidature. La conseillère aux Etats doit d'abord en parler avec sa famille et son entourage, indique-t-elle:
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14h50
Une longévité dans la moyenne
La longévité de Johann Schneider-Ammann au gouvernement est dans la moyenne des autres conseillers fédéraux. Derniers à partir avant le Bernois, Didier Burkhalter et Eveline Widmer-Schlumpf sont aussi restés ministre durant huit ans. Micheline Calmy-Rey avait siégé un an de plus.
Les deux conseillers fédéraux démissionnaires précédents s'étaient distingués. Moritz Leuenberger a siégé quinze ans et Hans-Rudolf Merz uniquement six ans et dix mois.
L'âge de Johann Schneider-Ammann est lui au-dessus de la moyenne, mais bien loin des records. Adolf Deucher est mort en fonction en 1912 à l'âge de 81 ans. Quant à Ruth Metzler, elle a été évincée en 2003 quelques mois avant qu'elle ne célèbre ses 40 ans.
Temps passé au Conseil fédéral:
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14h40
Bruxelles salue "une très bonne relation"
La Commission européenne a salué la "très bonne relation" entre son président Jean-Claude Juncker et Johann Schneider-Ammann. "En particulier en 2016", quand le conseiller fédéral était président de la Confédération, a indiqué une porte-parole de l'exécutif européen.
Interrogée par un journaliste suisse, la porte-parole n'a pas voulu s'exprimer sur la question de l'accord cadre institutionnel - sur lequel le Conseil fédéral devrait prendre ses décisions ce vendredi. Elle s'est bornée à rappeler que Jean-Claude Juncker avait investi beaucoup de temps pour faire avancer les négociations avec la Suisse.
14h25
Portrait de Johann Schneider-Ammann, capitaine d'industrie
Fils d'un vétérinaire emmentalois, Johann Schneider-Ammann est ingénieur en électricité de formation, un diplôme obtenu à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ). Au début des années 1980, il rejoint le groupe industriel de son beau-père Ulrich Ammann à Langenthal (BE). Durant plus de 20 ans, il dirige et développe cette fabrique de machines de chantier. Et en fait un géant mondial de plus de 3000 employés.
Patron multimillionnaire, colonel à l’armée et père de famille, il entre au Conseil national en 1999. Le libéral-radical y défend l'industrie pendant onze ans. Avant son élection au Conseil fédéral, il se fait un nom comme pourfendeur des excès de la finance et représentant de l'économie réelle.
Elu au gouvernement en septembre 2010, il y remplace Hans-Rudolf Merz. Réélu en 2015, Johann Schneider-Ammann reste fidèle à son Département de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) tout au long de son passage au gouvernement.
14h10
"J'ai une candidature de coeur"
Johann Schneider-Ammann commente son départ du Conseil fédéral dans un entretien à la RTS. Il exprime le vœu que le gouvernement garde son équilibre "bourgeois", où il jouait un rôle important en tant que libéral-radical marqué à droite de l’échiquier.
Le conseiller fédéral souligne que Karin Keller-Suter sera sans doute inscrite parmi les candidates à sa succession mais il se refuse à désigner un candidate ou un candidat idéal: "J’ai une candidature de cœur mais cela reste secret."
Le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) salue en Johann Schneider-Ammann un "bâtisseur de ponts". Celui-ci a toujours souhaité rendre le système multilatéral et l'institution "plus efficaces" et "plus équitables", dit Roberto Azevedo.
"J'ai toujours admiré son approche analytique et tournée vers des solutions, face aux défis complexes et difficiles auxquels nous avons été confrontés", a affirmé mardi le directeur général. Il rappelle que, comme lui, le conseiller fédéral est ingénieur électrotechnique de formation.
Johann Schneider-Ammann avait lui à plusieurs reprises appelé à une réforme de l'OMC face aux blocages dans les négociations multilatérales. Celle-ci a ensuite été demandée par plusieurs pays ou groupes d'Etats en raison des tensions commerciales actuelles, notamment entre les Etats-Unis et la Chine.
13h30
"J'ai toujours rêvé de devenir charpentier"
Johann Schneider-Ammann explique au micro de la RTS avoir toujours pensé que passer 8 années au sein du Conseil fédéral était suffisant. Pour la suite, il déclare vouloir rester actif et se faire plaisir: "jouer avec mes petits-enfants, pratiquer du ski et du golf (…) Et j’ai toujours rêvé de devenir un charpentier, pourquoi pas m’engager dans une telle affaire ? Vous verrez…"
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13h10
Un ministre "extrêmement fort sur ses dossiers" selon Philippe Nantermod
Philippe Nantermod a fait l'éloge du conseiller fédéral démissionnaire mardi dans le 12h30: "Johann Schneider-Amman était un excellent conseiller fédéral et il l'est encore jusqu'à la fin de l'année", a affirmé le vice-président du PLR Suisse, soulignant le fait que le ministre de l'Economie est "extrêmement fort sur ses dossiers".
Pour le conseiller national valaisan, Johann Schneider-Ammann "n'est pas flamboyant, mais il fait bien son travail". "Et je suis convaincu que les Suisses attendent davantage ça des conseillers fédéraux, que d'avoir des personnes qui ne sont pas avares de slogans mais pour lesquelles le travail ne suit pas", a-t-il ajouté.
"Le bilan des huit ans (de Johann Schneider-Ammann) au Conseil fédéral, c'est que même si la Suisse a traversé des crises extrêmement lourdes, elle reste numéro un en compétitivité, en productivité, en innovation. Et ça, ça n'a pas de prix", a-t-il encore relevé.
En ce qui concerne la succession du ministre bernois, Philippe Nantermod a plaidé pour une "bonne représentation du PLR, si possible féminine, au Conseil fédéral". Il a toutefois refusé de s'exprimer sur une candidature précise, se bornant à préciser que le futur conseiller fédéral devra "faire preuve d'indépendance" et "représenter les idées libérales" de son parti.
12h42
Pas de noms romands pour succéder à Johann Schneider-Ammann
Le cas de figure de voir un PLR romand succéder à Johann Schneider-Ammann paraît "littéralement impossible", estime l'historien Olivier Meuwly. Il signifierait la présence de quatre latins au Conseil fédéral, "ce qui ne s'est jamais vu".
A l'heure du passage en revue de successeurs potentiels, il n'y a d'ailleurs guère de noms à même d'émerger sur le plan romand, relève cet expert du Parti libéral-radical (PLR).
Au mieux, seul le nom de la Vaudoise Isabelle Moret, en course aussi pour remplacer Didier Burkhalter il y a un an, pourrait émerger, avance Olivier Meuwly. Mais, eu égard au contexte particulier à la succession de Johann Schneider-Ammann, les candidates et candidats potentiels sont véritablement à aller chercher en Suisse alémanique.
12h35
"Beaucoup de discussions, peu d'action", analyse Thibaut Schaller
"Johann Schneider-Ammann aimait discuter avec tous les acteurs d'une question politique. Beaucoup de discussions, mais peu d'action concrète, en tout cas selon ses adversaires", note Thibaut Schaller, chef de la rubrique politique de l'actu radio à la RTS.
"Mais il laisse derrière lui de nombreux accords de libre-échange, dont le plus important, celui avec la Chine, en 2014."
12h30
Critiques du monde agricole
Au moment de dresser le bilan du conseiller fédéral, plusieurs voix soulignent son expérience économique, mais critiquent sa position dans le domaine agricole.
"Nous n'étions pas sur la même longueur d'ondes dans bien des dossiers agricoles," déplore notamment Jacques Bourgeois, directeur de l'Union suisse des paysans, qui souligne toutefois que Johann Schneider-Ammann n'était pas fermé et était prêt à chercher des solutions.
12h15
Un bilan positif selon Economiesuisse
Economiesuisse met l'accent sur l'engagement dont Johann Schneider-Ammann a fait part, notamment dans la défense de l’économie de la Suisse.
"On peut relever en particulier les mérites du conseiller fédéral en lien avec la formation professionnelle, les accords de libre-échange et la modernisation de la politique agricole", précise la faîtière.
La Fédération des entreprises suisses ne souhaite en revanche pas prendre position sur les candidats potentiels à sa succession. Elle attend d’un nouveau conseiller fédéral qu’il "fasse preuve d’un intérêt marqué pour la place économique".
11h55
"La fin d'un certain modèle du politicien", estime Pierre-Olivier Volet
"Avec son départ, c'est la fin d'un certain modèle du politicien suisse", analyse Pierre-Olivier Volet, rédacteur en chef adjoint à l’actualité TV de la RTS. "C'était le modèle d'une certaine Suisse alémanique libérale-radicale, de la façon dont on concevait les carrières à l'époque."
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11h45
Les remerciements de Petra Gössi
Sur Twitter, la présidente du PLR Petra Gössi a remercié Johann Schneider-Ammann pour son "inlassable engagement".
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11h30
"Il part au bon moment", l'analyse de Vincent Bourquin
"Johann Schneider-Ammann a réussi sa démission. Il part au bon moment", estime Vincent Bourquin, rédacteur en chef adjoint à l’actualité radio de la RTS. "Il part sur une victoire aux urnes, dimanche, et permet à son parti de préparer sereinement sa succession, à un an des élections fédérales."
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11h25
"Je ne m'immisce pas dans les candidatures"
Lors de sa conférence de presse, Johann Schneider-Ammann n'a pas voulu donner de noms pour son successeur. Il veut laisser sa place à "un esprit courageux libéral et entrepreneurial" qui portera les valeurs du PLR.
"Je ne m'immisce pas dans les candidatures", a-t-il ajouté. Le parti lui avait demandé de rester encore quelques mois, mais selon le ministre de l'Economie, il est préférable "de faire de la place maintenant".
10h50
"Je me porte bien", déclare Schneider-Ammann
"Si vous me demandez comment je me porte, je réponds que je me porte bien", a déclaré Johann Schneider-Amman devant la presse à Berne, démentant les rumeurs sur sa santé. "Il y a encore trois mois de travail intense qui m'attendent", a-t-il rappelé, s'exprimant pour la première fois depuis l'annonce de sa démission.
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Âgé de 66 ans, le Bernois a dit vouloir couper court aux "mensonges" qui se seraient diffusés en début de semaine. "Ma famille a par moments souffert" durant son mandat au Conseil fédéral.
Il a expliqué vouloir désormais "devenir un grand-père actif et reprendre certaines activités d'entrepreneur".
Tirant un bilan de ses huit années au Conseil fédéral, le PLR a estimé que la Suisse était "sur la bonne voie" dans le dossier du libre échange, qu'en matière de numérisation "les initiatives ont été prises à temps" et que du côté de l'emploi, "nous sommes les champions mais que tout peut changer très vite".
Johann Schneider-Ammann a ainsi dépeint un "petit paradis", "un petit pays en bonne forme, construit sur le partenariat social."
10h35
La question de la simple ou double vacance
"On ne peut pas faire l’économie de se poser la question d’une candidature féminine, d’autant plus que Doris Leuthard s’en ira du Conseil fédéral au plus tard à la fin de l’année prochaine. Si le PLR est bien inspiré, ce serait bien d’avoir un ticket mixte", estime Manfred Bühler (UDC/BE).
"La question va se poser de savoir s’il y a une ou deux vacances, analyse Vincent Bourquin, rédacteur en chef adjoint à la RTS. Mais s’il n'y en a qu’une, c’est évident que ce sera une femme, et Karin Keller-Sutter fait figure de grande favorite. Une autre personne très intéressée, c’est Petra Gössi, mais elle est présidente du parti et c’est très difficile de mener une candidature en parallèle."
10h25
"Un manque de compréhension de la réalité agricole", regrette Philippe Leuba
"Johann Schneider-Ammann a été élu comme chef d’entreprise, et il a énormément apporté à la Suisse dans le domaine économique. Mais je suis nuancé sur le domaine agricole, qu’il connaissait nettement moins bien que le secteur économique, estime Philippe Leuba, conseiller d’Etat PLR vaudois. Je regrette ce manque de compréhension de la réalité agricole, il n’a pas su s’entourer des bonnes personnes."
"Il a monté les paysans contre les autres secteurs de l'économie", enchérit Adèle Thorens, conseillère nationale verte vaudoise.
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"C’est quelqu’un qui a eu de la peine à communiquer sa vision et à expliquer sa position, regrette Samuel Bendahan, conseiller national socialiste vaudois. Et à ce niveau politique-là, c’est un problème, et c’est pour ça qu’il y a eu des problèmes notamment avec les milieux agricoles."
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"Il n'a pas été sourd aux protestations du monde agricole", défend pour sa part Christian Lüscher.
10h20
Ovation au Conseil des Etats
La présidente du Conseil des Etats a informé les sénateurs de la démission de Johann Schneider-Ammann. "Nous vous souhaitons déjà, au nom de tous les collègues, tout de bon pour les temps futurs", a dit Karin Keller-Sutter au conseiller fédéral, présent dans la salle.
Selon Karin Keller-Sutter, Johann Schneider-Ammann est connu au Parlement comme "un homme avec des qualités, des valeurs et des convictions" qu'il a toujours défendues. "Nous nous réjouissons du temps restant avec vous", a-t-elle déclaré.
Les conseillers aux Etats ont ensuite longuement applaudi le ministre de l'Economie:
10h15
L'analyse de Frédéric Mamaïs
"Le bilan n'est pas du tout catastrophique, bien au contraire", estime Frédéric Mamaïs, chroniqueur économique de la RTS, citant notamment l'accord de libre-échange avec la Chine signé trois ans après son élection.
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10h08
"On a tous constaté sa fatigue"
"Il n’avait pas un amour démesuré pour le travail de conseiller fédéral au sein du Parlement, concède Christian Lüscher. Et oui, on a tous constaté sa fatigue, mais est-ce que vous pouvez me citer un sujet sur lequel un assoupissement aurait eu des conséquences pour notre pays ? Jamais !"
"Je n’ai jamais constaté de telles choses, intervient pour sa part Manfred Bühler, conseiller national UDC bernois. Je constate que le job a été fait, et le fondement de son action politique est extrêmement solide."
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10h05
Schneider-Ammann assiste au débat des Etats
Alors que Dominique de Buman lisait la lettre de démission de Johann Schneider-Ammann devant le National, peu après 09h15, le ministre PLR assistait au débat sur l'huile de palme au Conseil des Etats, comme le rapporte notre correspondant à Berne:
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10h00
"Le ministre de l'Industrie" pour l'UDC
Plus à l'aise lors de ses missions économiques à l'étranger que devant le Parlement, Johann Schneider-Ammann semblait fatigué depuis des mois émaillés de nombreux conflits et de problèmes de communication.
Le ministre de l'"Industrie", comme l'ont surnommé certains UDC, a dès son arrivée au gouvernement eu de la peine à tisser des liens avec les paysans. Sa politique agricole 2014-2017 a été fortement contestée, tout comme les mesures d'économies pour la période de 2018 à 2021.
Cet été, ce sont les syndicats qui lui ont tourné le dos. Dans la torpeur estivale, ils ont annoncé qu'ils boycottaient les discussions sur les mesures d'accompagnement, principal point d'achoppement des négociations sur un accord-cadre avec l'UE.
Toujours au chapitre de l'UE, ses détracteurs lui ont reproché de ne pas s'être davantage engagé en faveur du maintien des accords bilatéraux avant la votation sur l'initiative contre "l'immigration de masse" en février 2014.
09h50
"Le meilleur ministre de l'Economie du monde", selon Christian Lüscher
"C'est le meilleur ministre de l'Economie de la planète, estime sur les ondes de la RTS Christian Lüscher, conseiller national PLR genevois. La Suisse marche à plein poumons. Il a fait en sorte que les partenaires sociaux soient systématiquement réunis pour que l'Etat n'aie pas à prendre des décisions que les partenaires étaient plus à même de prendre. Il a également vendu la Suisse à l'extérieur d'une manière extrêmement brillante."
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"Non, ce n'est pas le meilleur, nuance Aldo Ferrari, vice-président d'Unia. Nous n'avons pas trouvé chez lui le soutien que nous pouvions espérer d'une personne qui connaissait le terrain et qui a pratiqué le partenariat social avant d'être élu. Johann Schneider-Ammann n'est pas suffisamment intervenu."
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"C’était quelqu’un qui tenait au partenariat social et qui a toujours tenu sa parole lorsqu’il y a eu des négociations à faire", souligne pour sa part Géraldine Savary, conseillère aux Etats socialiste vaudoise.
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"L’économie marche bien, les relations internationales économiques de la Suisse sont bonnes. Alors il n’avait pas beaucoup de brillance, c’est vrai. Mais c’est une critique typique des milieux de gauche qui voudraient intervenir partout là ou ce n’est pas nécessaire. Il a eu le courage de laisser l’économie travailler, en faisant des lois si nécessaire, mais sans activisme", estime l’ancien conseiller fédéral PLR Pascal Couchepin.
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09h30
Une élection le 5 décembre?
La course à la succession du libéral-radical est désormais ouverte. L'élection devrait vraisemblablement avoir lieu le 5 décembre.
La pression féminine sera forte. Karin Keller-Sutter pourrait prendre sa revanche. La Saint-Galloise, désormais conseillère aux Etats, avait été candidate en même temps que Johann Schneider-Ammann en 2010.
D'autres femmes issues du Parlement pourraient se lancer, dont la conseillère nationale schwyzoise et présidente du parti Petra Gössi. Comme Karin Keller-Sutter, elle a l'avantage de venir d'une région dépourvue de ministre.
La Suisse orientale, la Suisse centrale et la Suisse du nord-ouest ne sont actuellement pas représentées au gouvernement. Cet aspect pourrait aussi motiver Daniela Schneeberger (BL).
09h25
Johann Schneider-Ammann démissionne
Johann Schneider-Ammann quitte le Conseil fédéral après huit ans. Le président du Conseil national Dominique de Buman a lu la lettre de démission du ministre PLR mardi devant le Parlement.
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"Monsieur le président du Conseil national,
Le 22 septembre 2010, l'Assemblée fédérale m'a élu au gouvernement. Huit ans plus tard, presque jour pour jour, je vous informe que je vais mettre fin à mon mandat de conseiller fédéral le 31 décembre 2018.
Par sa collaboration respectueuse et constructive, l'organe que je quitte prouve que la place éminente de la Suisse dans le monde n'est pas due au hasard. Elle occupe une place de choix en termes de réflexion, de travail et de services, mais aussi pour la sécurité et la qualité de vie.
J'ai contribué au fonctionnement de ce gouvernement avec mon expérience et mes convictions d'entrepreneur. J'ai oeuvré pour un cadre libéral qui puisse offrir des perspectives à tous, dans la mesure du possible. Les perspectives s'ouvrent pour qui peut s'investir judicieusement dans une activité. Cela nous réussit: presque chacun a un travail. Afin que cela reste ainsi à l'avenir, je souhaite un maximum d'investissement dans les têtes et les mains de notre société.
Notre pays est un petit paradis. Celui qui voyage autour du globe, rencontre surtout de la reconnaissance pour la Suisse. En période de tourmente, cet étonnement doit à chaque fois nous encourager à chercher l'innovation. Par exemple en saisissant les chances de la transformation numérique. Il vaut la peine de porter haut les valeurs qui ont fait leurs preuves, comme la démocratie, la liberté, la souveraineté, l'esprit d'initiative et le dialogue.
Mon grand merci va aux Chambres fédérales pour la confiance et la collaboration. A l'ensemble du Conseil fédéral pour l'union dans la diversité. Et à mes collaboratrices et collaborateurs pour leur loyauté et leur soutien durant toutes ces années.
Servir notre pays a été un honneur extraordinaire."
Johann Schneider-Ammann
09h00
Des rumeurs qui ont agité Berne
Lundi, l'information de TeleZüri a fait l'effet d'une petite bombe dans la salle des pas perdus à Berne. La télévision zurichoise affirmait que Johann Schneider-Ammann quitterait le Conseil fédéral à la fin de l'année.
Le ministre PLR a pris la peine de répondre sur Twitter, rappelant qu'il était élu jusqu'à la fin de la législature et qu'il ne commentait pas ces rumeurs.
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Le chef de l'Economie donnait des signes de fatigue ces derniers temps, mais a toujours dit qu'il terminerait son mandat.
08h55
Président de la Confédération en 2016
Johann Schneider-Ammann a tenu le rôle de président de la Confédération en 2016. Il avait marqué les esprits avec son allocution à l'occasion de la journée des malades et sa déclaration "Le rire, c'est bon pour la santé!".
08h45
Au Conseil fédéral depuis huit ans
Âgé de 66 ans, Johann Schneider-Ammann est conseiller fédéral depuis 2010. Le Bernois avait déjà indiqué par le passé qu'il ne rempilerait pas après les élections fédérales de 2019: