Ignazio Cassis et tous les autres conseillers fédéraux sont réélus
- Les Verts n'ont pas réussi à prendre le siège du PLR tessinois Ignazio Cassis, qui est réélu au Conseil fédéral avec 145 voix. Leur présidente Regula Rytz n'a obtenu que 82 suffrages.
- La démocrate-chrétienne Viola Amherd a réalisé une brillante élection avec 218 voix. Le socialiste Alain Berset (214 voix) et l'UDC Ueli Maurer (213 voix) ont également réalisé des excellents scores. Suivent la socialiste Simonetta Sommaruga (192 voix) et l'UDC Guy Parmelin (191 voix). Enfin, dernière à être réélue, la libérale-radicale Karin Keller-Sutter n'a recueilli que 169 voix. A la surprise générale, l'entrepreneur PLR saint-gallois Marcel Dobler a reçu 21 voix.
- Regula Rytz n'est pas "satisfaite du résultat", mais estime que les Verts "désormais plus forts au Parlement vont rester un parti de propositions et de solutions".
Suivi assuré par France-Anne Landry, Jérémie Favre et Vincent Cherpillod
14h30
Les sept Sages ont tous été réélus
Le Parlement a misé sur la continuité: tous les conseillers fédéraux ont été réélus.
14h00
"Je dois l'accepter", dit Regula Rytz
Pour Regula Rytz, "les autres partis ont choisi le béton, ils ont choisi de rester comme on est maintenant avec une surreprésentation du PLR et de l'UDC".
"Je dois l'accepter"
"Je ne suis pas satisfaite du résultat, mais je dois l'accepter. L’argument principal (pour ne pas élire un.e Vert au gouvernement) c’est le fait qu'il n’y a pas de vacance au Conseil fédéral et la majorité des partis a voté pour la stabilité. Mais il y a quand même une certaine ouverture chez certains partis pour rediscuter de la formule magique".
Concernant l'avenir, Regula Rytz estime qu'"on devra encore discuter d’un.e futur.e candidat.e au Conseil fédéral. On veut prendre la responsabilité au gouvernement pour accélérer les solutions nécessaires pour notre société et, surtout, pour les jeunes".
"On est désormais beaucoup plus fort au Parlement. On va rester un parti de propositions et de solutions", a-t-elle conclu.
Chez les supporters de Regula Rytz, la matinée a commencé pleine d'espoir avant de se terminer par une grande déception.
13h50
"Un ancien cartel au pouvoir"
Pour la conseillère aux Etats Lisa Mazzone (Verts/GE), "aujourd'hui, l'UDC, le PLR, le PDC et les Vert'libéraux ont voté pour cet ancien cartel du pouvoir, au lieu de réaliser la volonté des électrices et des électeurs", dit-elle notamment.
A chaque vacance au Conseil fédéral, les Verts annoncent par la voix de Lisa Mazzone qu'ils vont réfléchir à une éventuelle candidature de combat. Mais une chose est sûre, les sièges de l'allié socialiste ne seront pas attaqués.
13h45
Christian Lüscher parle de stabilité
"On peut louer cette stabilité qui fait la force de notre pays", relève Christian Lüscher, conseiller national PLR genevois. "Je comprends les Verts qui ont tenté leur chance, mais il ne faut pas croire que parce qu'il n'y a pas de conseiller fédéral Vert, les questions écologiques vont être mises sous le tapis", précise-t-il encore.
12h40
Les Verts n'entreront pas cette fois au Conseil fédéral
Les Verts ont échoué dans leur tentative d'entrer au gouvernement. Regula Rytz n'a pas réussi à faire tomber le PLR Ignazio Cassis.
12h35
L'analyse du politologue Marc Bühlmann dans le 12h30
Interrogé dans le 12h30 de la RTS, le politologue de l'Université de Berne Marc Bühlmann affirme notamment que la non-élection de Regula Rytz au Conseil fédéral est "peut-être une bonne chose pour les Verts et la thématique du climat".
"En étant dans l'opposition, je pense qu'ils peuvent demander plus que s'ils étaient dans le gouvernement", estime Marc Bühlmann.
12h30
Les réactions d'Adèle Thorens et Céline Vara
"Les aspirations à entrer au gouvernement de la part des Verts en rapport avec leur victoire du 20 octobre ont été largement reconnues", a déclaré la conseillère aux Etats vaudoise Verte Adèle Thorens dans le 12h30:
"Manifestement, on ne veut pas d'écologiste au gouvernement", a de son côté déclaré Céline Vara, conseillère aux Etats neuchâteloise Verte dans le 12h45:
12h25
"Des voix sceptiques, même dans les rangs socialistes"
"Je constate que probablement Madame Rytz n'a pas eu la pleine aide des socialistes", souligne Gerhard Pfister, le président du PDC. "Ca ne me surprend pas, parce que j'ai aussi entendu des voix sceptiques sur la personne de Madame Rytz dans les rangs des socialistes."
Une lecture partagée par Charles Juillard, vice-président du même parti, qui relève le "bon résultat, plus qu'honorable" d'Ignazio Cassis.
12h15
"Les autres forces politiques ont préféré ne tirer aucune leçon des élections fédérales"
Pour le président du PS Christian Levrat, "les autres forces politiques (que les Verts et les socialistes, ndlr.) ont préféré ne tirer aucune leçon des élections fédérales".
Et d'estimer qu'il est assez particulier pour les Verts'libéraux de faire campagne sur l'urgence climatique "et de ne pas même être capable de choisir entre un radical et une Verte".
12h10
"Une législature tournée vers les autres"
Dans son discours, la nouvelle présidente Simonetta Sommaruga a souhaité que la législature à venir soit tournée vers les autres. Ce serait dommage de ne penser qu'à soi. "Je veux une législature qui ne soit pas égoïste, mais responsable", a-t-elle dit.
Une politique sociale caractérisée par l'équilibre et la solidarité ainsi que la protection du climat feront partie de ses priorités. Simonetta Sommaruga n'a pas manqué non plus de rappeler les relations avec l'Union européenne. "Nous devons clarifier notre relation à l'Europe", a-t-elle dit. "Nous lui devons beaucoup et nous lui avons beaucoup donné". Les solutions doivent être trouvées en travaillant ensemble avec respect et esprit d'ouverture.
11h55
La réaction de Céline Amaudruz (UDC)
"Il n'y avait pas vraiment de stratégie des Verts", estime Céline Amaudruz, vice-présidente de l'UDC. "Nous étions quand même assez certains de la réélection d'Ignazio Cassis."
11h50
Guy Parmelin accède à la vice-présidence
L'UDC Guy Parmelin a été élu vice-président de la Confédération. C'est la première fois qu'il accède à cette fonction. Il devrait ainsi obtenir la présidence en 2021.
Le Vaudois a obtenu 168 voix sur 183 bulletins valables. Cinquante-deux étaient blancs, trois nuls et 15 portaient divers noms.
11h45
"Notre groupe était partagé entre Monsieur Cassis et Madame Rytz"
"Je suis persuadée que des Verts'libéraux ont voté pour Regula Rytz", estime Isabelle Chevalley, vice-présidente des Verts'libéraux. "Ca veut dire que Madame Rytz n'a pas fait le plein à gauche. Sa politique est très clivante."
11h40
Philippe Nantermod (PLR) satisfait
Les conseillers fédéraux libéraux-radicaux ont réalisé d’excellents scores alors qu'ils étaient attaqués, selon le conseiller national valaisan Philippe Nantermod.
Pour le vice-président du PLR, l'Assemblée fédérale a parlé: les Verts n'ont pas leur place au gouvernement.
11h30
La réaction de Léonore Porchet à la non élection de Regula Rytz
"Ce n'est pas une surprise", déclare Léonore Porchet, conseillère nationale Verte/VD à propos de la non élection de Regula Rytz. "Mais cela veut dire que nous allons devoir lutter pour le climat depuis les bancs du Parlement, seulement".
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11h29
Simonetta Sommaruga élue présidente
Simonetta Sommaruga présidera la Confédération en 2020. L'Assemblée fédérale a élu mercredi la socialiste bernoise par 186 voix sur 200 bulletins valables. La cheffe du Département de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication succède à Ueli Maurer.
Nombreux voyages à l'étranger
Cinq ans après sa première présidence, la socialiste bernoise de 59 ans pourra capitaliser sur son expérience.
Elle voyagera beaucoup dans le cadre de sa nouvelle fonction. Selon une liste provisoire de ses engagements, elle se rendra notamment à Kiev, à l'invitation du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Mais la nouvelle présidente entamera sa nouvelle fonction par le traditionnel voyage à Vienne, ont indiqué les services de Simonetta Sommaruga. Elle aura aussi de nombreux contacts avec d'autres pays européens dont le Portugal, l'Allemagne, l'Italie et la Slovaquie. Aucune indication à ce stade d'un déplacement à Bruxelles pour rencontrer la nouvelle présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
11h27
Le gouvernement le moins représentatif
Le Parlement a réélu mercredi le gouvernement le moins représentatif de la force électorale des partis depuis 1959. Près d'un tiers des citoyens ayant voté aux dernières élections fédérales n'ont pas de ministre de leur parti au Conseil fédéral.
La composition actuelle du Conseil fédéral reflète seulement 68,9% des électeurs. Il faut remonter aux années 1950 pour trouver un gouvernement qui fasse moins bien. Après le départ du PS du gouvernement en 1953, le Conseil fédéral représentait moins de 60% des électeurs.
Si le Parlement avait suivi la proposition des Verts en remplaçant Ignazio Cassis par Regula Rytz, il aurait représenté 82,1% des électeurs, du jamais vu depuis 1963.
11h11
L'assermentation du Conseil fédéral
Les sept conseillers fédéraux entrent dans la salle du Parlement pour l'assermentation. L'Assemblée fédérale acclame les élus.
11h08
Le moment-clé de la matinée
Isabelle Moret annonce le score du conseiller fédéral tessinois. Les Verts et Regula Rytz échouent dans leur volonté d'entrer au Conseil fédéral.
11h04
Le chancelier maintenu
Le PDC Walter Thurnherr a été réélu avec 219 voix au poste de chancelier de la Confédération. Sa réélection n'était pas contestée.
Le chancelier, qui figure toujours un peu en retrait sur les photos du Conseil fédéral, dirige l'état-major du gouvernement. Il participe aux séances hebdomadaires de l'exécutif, secondé par les vice-chanceliers. Il a une voix consultative.
10h55
"Tout le monde est là", s'étonne l'ambassadeur français
"Ce qui m'a surpris, c'est que tout le monde est là et qu'il y a à la fois des positions claires de chaque parti et à la fois une unité: un candidat de droite obtient autant de voix qu'un candidat de gauche", a déclaré Frédéric Journès, l'ambassadeur français en Suisse.
"Ce qui est étonnant, c'est d'assister à l'unité des différents partis autour des candidats. En France, on est basé sur un fonctionnement majoritaire, on doit dégager des majorités, c'est elles qui gouvernent", a-t-il encore rappelé.
10h48
Karin Keller-Sutter réélue avec un petit score
Karin Keller-Sutter n'obtient que 169 voix, mais est réélue. A la surprise générale, l'entrepreneur PLR saint-gallois Marcel Dobler a reçu 21 voix.
Selon le PLR vaudois Olivier Feller, il s'agirait d'une "petite vengeance" des Verts.
10h33
Septième et dernière élection
La Saint-Galloise Karin Keller-Sutter clôt cette journée d'élection du Conseil fédéral. Les Verts avaient annoncé ne pas revendiquer ce siège.
10h31
Viola Amherd, haut la main
La conseillère fédérale Viola Amherd récolte 218 voix et réussit la meilleure réélection de cette journée.
Lors de son élection en 2018, la démocrate-chrétienne valaisanne avait déjà réalisé un excellent résultat en étant élue dès le premier tour, avec 148 voix.
10h25
Le bilan d'Ignazio Cassis par Linda Bourget
Même si Ignazio Cassis divise, il est le seul représentant de la Suisse italienne. Un argument de poids en faveur de sa réélection pour certains. Mais la politique du chef du Département des affaires étrangères (DFAE) a souvent braqué la gauche et les syndicats.
Le Tessinois "est arrivé en 2017 au DFAE avec une vision libérale affirmée, en se détachant de la ligne humaniste de son prédécesseur Didier Burkhalter", explique Linda Bourget. "On l'a vu dans des mines de cuivre en Zambie saluer les efforts en faveur de la formation des jeunes de Glencore, l'une des entreprises suisses les plus controversées. On l'a aussi vu soutenir la possibilité d'exporter des armes dans des pays en guerre civile."
10h15
Au tour de Viola Amherd
La tension retombe dans les travées du Palais fédéral. Le Parlement vote à présent sur la réélection de la PDC valaisanne Viola Amherd.
10h12
Ignazio Cassis sauve son siège
Pas de surprise sous la Coupole. Ignazio Cassis est réélu au Conseil fédéral. L'Assemblée fédérale a reconduit le ministre PLR dans ses fonctions. Le chef du Département fédéral des affaires étrangères a obtenu 145 voix sur 238 bulletins valables.
Regula Rytz (Verts/BE) a obtenu 82 voix et 11 bulletins ont porté le nom de personnalités diverses. Six bulletins étaient blancs. Elle a ainsi à peine fait le plein des voix du camp rose-vert (83) et n'a pas réussi à obtenir des suffrages des Vert'libéraux. C'était pourtant le seul groupe bourgeois à avoir auditionné la présidente des écologistes.
Malgré l'attaque de la présidente des Verts, le Tessinois a fait mieux que lors de son entrée au gouvernement en 2017. Il avait alors recueilli 125 voix sur 244 bulletins valables.
"Nous pouvons être contents du très bon résultat d'Ignazio Cassis", souligne la présidente du PLR Petra Gössi.
10h00
La répartition des Départements en question
Depuis le début de son mandat au Département de l'Intérieur en 2012, "Alain Berset a eu des occasions de changer de département, on lui a prêté cette intention, mais il ne l'a pas fait", rappelle le socialiste valaisan Mathias Reynard, qui estime qu'"il faut durer en politique pour pouvoir marquer."
A ses côtés, le PLR Philippe Nantermod insiste sur la séparation des pouvoirs. "Certes nous élisons les conseillers fédéraux, mais c'est à eux de se répartir les départements. Je crois que si le Parlement commençait à s'impliquer dans la répartition, nous ne respecterions plus nos droits et nos devoirs. Les conseillers fédéraux sont intouchables par le Parlement, et l'inverse est aussi vrai, c'est ce qui fait notre force en Suisse."
9h55
Au tour d'Ignazio Cassis
C'est le moment tant attendu! L'Assemblée fédérale va maintenant voter pour le siège du PLR tessinois Ignazio Cassis, convoité par la Verte Regula Rytz.
9h53
Guy Parmelin réélu à son tour
Le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche Guy Parmelin est réélu avec 191 voix. La majorité absolue était de 103. Trente-neuf parlementaires ont voté blanc.
Le Vaudois avait été élu au Conseil fédéral en 2015 avec 138 voix.
9h45
"J'ai voté pour Simonetta Sommaruga"
"J'ai voté pour Simonetta Sommaruga parce que je suis pour la concordance", a déclaré le conseiller national (UDC/ZH) Roger Köppel, interrogé sur les 13 voix qu'a obtenues Regula Rytz lors de la réélection de la conseillère fédérale socialiste.
9h40
Vote pour Guy Parmelin
L'Assemblée fédérale vient de procéder au vote du ministre UDC vaudois Guy Parmelin, en charge du Département fédéral de l'Economie.
9h40
Deux absents
Deux parlementaires sont absents depuis le début de la séance de l'Assemblée fédérale: il s'agirait de Lorenz Hess (PBD/BE) et de Doris Fiala (PLR/ZH), selon nos sources.
9h35
Alain Berset réélu
Alain Berset est à son tour brillamment réélu avec 214 voix sur 230 bulletins valables.
C'est le meilleur résultat du Fribourgeois. En 2015, il avait été réélu avec 210 voix sur 233 bulletins valables. Alain Berset, 47 ans, siège au Conseil fédéral depuis huit ans.
9h20
Bulletins de couleur blanche pour Alain Berset
Troisième conseiller fédéral à se présenter pour sa réélection: Alain Berset, en poste depuis 2011. A nouveau, 244 bulletins ont été distribués. Il y a donc toujours deux absents.
9h17
Simonetta Sommaruga réélue, des voix pour Regula Rytz
La socialiste Simonetta Sommaruga a été réélue avec 192 voix, sur 218 bulletins valables. A noter que la candidate Verte Regula Rytz a obtenu 13 voix et 13 bulletins ont porté le nom de personnalités diverses.
Simonetta Sommaruga a réalisé son meilleur score depuis son élection en 2010.
8h57
Au tour de Simonetta Sommaruga
Les scrutateurs distribuent à présent les bulletins pour la réélection de la socialiste Simonetta Sommaruga.
8h56
Ueli Maurer réélu
"Est élu avec 213 voix, Monsieur Ueli Maurer", annonce Isabelle Moret. La majorité absolue était à 111 voix. Il y a eu 23 votes blancs.
Les très bons résultats tournent habituellement aux alentours de 210 voix. Doris Leuthard avait récemment obtenu un score de 215 et Didier Burkhalter 217.
Ueli Maurer monte en puissance au fil des élections. En 2008, il a été élu de justesse avec 122 voix, puis il a grimpé à 159 et 201 voix. Si le ministre UDC reste en poste jusqu'à la fin de la législature, en 2023, il aura siégé 15 ans.
08h45
Linda Bourget, cheffe de la rubrique politique TV, rappelle l’avis des groupes politiques sur la candidature de Regula Rytz :
"Le PLR est en position de faiblesse aujourd'hui et se cramponne à ses deux sièges. Chez la plupart des groupes, on sent quand même l'idée qu'il faut un changement, que le résultat des dernières élections appelle à la réflexion.
Alors, sauf la gauche, le centre et l'UDC ne veulent pas un changement tout de suite, ils estiment que les Verts doivent confirmer à la prochaine législature. Quant aux Vert'libéraux, ils disent que Regula Rytz n'est pas la bonne candidate car pas assez au centre. Le groupe du centre emmené par le PDC appelle les autres partis à des entretiens sur la concordance car la formule magique actuelle est au bout. Elle a été conçue quand il y avait trois grands partis et un parti moyen qui dominaient le Parlement. Aujourd'hui, il y a un grand parti et quatre partis moyens."
8h41
Le vote commence
Les scrutateurs viennent de commencer à distribuer les bulletins de vote vert pâle pour la réélection de l'UDC Ueli Maurer. 244 bulletins ont été remis aux parlementaires, il manque donc deux votants.
08h37
Les Verts veulent prendre leurs responsabilités
"L'ancienne formule magique a été dynamitée par les électeurs le 20 octobre", a déclaré le chef du groupe des Verts Balthazar Glättli avant l'élection du Conseil fédéral. Les Verts prennent sérieusement leur responsabilité en présentant Regula Rytz.
Depuis l'introduction de la proportionnelle, aucun parti n'a gagné autant de sièges, a dit le Zurichois devant l'Assemblée fédérale. "La vague verte est claire (...) les élections fédérales doivent avoir des conséquences".
8h34
Divisions chez les Vert'libéraux, soutien à Regula Rytz pour les socialistes
Les Vert'libéraux seront divisés pour l'élection de Regula Rytz et d'Ignazio Cassis. Les élections d'octobre ont bouleversé les forces électorales mais il y a des règles selon lesquelles un ministre en place n'est pas renversé, a dit la cheffe du groupe Tiana Moser.
Du point de vue comptable, la candidature des Verts est donc compréhensible et le PLR avec un deuxième siège est surreprésenté.
Mais des arguments plaident aussi pour Ignazio Cassis: il est proeuropéen, représente le Tessin et ne devrait pas être écarté selon les règles qui président à l'élection du gouvernement, a ajouté Tiana Moser.
De leur côté, les socialistes ont confirmé leur soutien à Regula Rytz par la voix du Vaudois Roger Nordmann. Le PS affirme qu'il est nécessaire de rééquilibrer la composition du Conseil fédéral pour qu'il soit plus représentatif du peuple.
La formule magique actuelle représente un large spectre de l'opinion politique et marche très bien, a estimé le chef du groupe PLR Beat Walti (ZH). La stabilité représente la base de la prospérité du pays.
Les libéraux-radicaux ne sont pas prêts à destituer un ministre en place. Selon Beat Walti, le PLR est encore un parti fort au Parlement et il est aussi bien représenté dans les cantons et les communes.
08h20
Les présidents des groupes parlementaires à la tribune
Les présidents des groupes parlementaires se sont exprimés chacun leur tour à la tribune fédérale.
Pour Leo Müller (PDC/LU), "la Suisse est le pays de la stabilité et qui respecte ses institutions". Et en signe de stabilité, le PDC, le PBD et le PEV rééliront les ministres en place. Le refus de soutenir la candidate des Verts Regula Rytz n'est pas un non définitif, a-t-il toutefois souligné.
De son côté, l'UDC réélira tous les conseillers fédéraux au nom de la concordance, a annoncé le chef de groupe Thomas Aeschi (ZG). Le parti exclut tout à fait d'évincer un représentant de la minorité tessinoise au profit d'une deuxième Bernoise.
L'UDC se range derrière la concordance des quatre plus grands partis pour autant que les autres partis le fassent aussi, a précisé le Zougois. La question d'une éventuelle entrée des Verts au Conseil fédéral devra se régler dans quatre ans au plus tôt.
08h05
Première réaction de Regula Rytz
La candidate bernoise au Conseil fédéral est arrivée au Palais fédéral, offrant aux journalistes une première réaction: "C’est une journée intéressante. Après les élections du 20 octobre, nous allons voir si le Parlement est prêt à donner aux Verts des responsabilités au gouvernement".
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08h00
Séance ouverte
La présidente du Conseil national Isabelle Moret ouvre officiellement la séance de l'Assemblée fédérale.
07h50
L'interview de Fernand Cuche
L'ancien conseiller national Vert Fernand Cuche réclame du sang neuf au sein du gouvernement.
"La voie doit s'ouvrir pour une candidature Verte au Conseil fédéral", estime cette figure de la paysannerie bio. "Ça paraît légitime parce qu'une partie de l'électorat suisse s’est mobilisée face aux enjeux climatiques le 20 octobre. Il y a beaucoup de retour de la rue, des gens qui nous disent "vous êtes restés fidèles à vos engagements."
"Non seulement il faut élire des Verts dans les exécutifs mais il faut aussi une décision politique forte. Cette prise de conscience se fait en amenant du sang neuf. Pour qu'on puisse faire ces transitions, dans les transports, dans l'énergie, dans la politique agricole, dans la protection de la biodiversité, il faut un Vert ou une Verte au gouvernement."
Certaines voix politiques l'ont dit: élire un Vert mercredi serait anticipé. "C'est précisément maintenant qu'il faut être un peu déstabilisé", répond Fernand Cuche. "Ici, Regula Rytz est un peu bousculée par la vague. Elle n'est peut-être pas au top de ce qu'on attend, mais faut-il vraiment des candidatures de gens mûrs ? Il faudrait éviter d'élire des gens qui sont dans le moule politique dominant. L'élire, ce serait une reconnaissance de tout l'effort fait pour amener une politique différente par rapport à ce qui nous attend sur cette planète."
7h40
"Les Verts ont mal manoeuvré", estiment les journalistes nationaux
Interrogé dans les travées du Palais fédéral, le journaliste du Tages-Anzeiger Markus Häfliger estime que les Verts ont mal manoeuvré stratégiquement en vue de l'élection du Conseil fédéral: "Pendant des semaines, ils ne savaient pas s'ils voulaient se présenter. Quand ils ont pris leur décision, ils n'ont ciblé que le siège d'Ignazio Cassis. Je pense que tout cela manquait de planification, de conviction et d'idée politique, voire même d'idée d'Etat. Lorsque Regula Rytz dit: 'tant pis pour le Tessin', ça démontre un manque de sens d'Etat, et là ils n'ont pas gagné de soutien".
Une vision que partage le rédacteur en chef-adjoint de la RTS à l'actualité radio, Vincent Bourquin: "Le 20 octobre dernier, elle aurait dû dire: 'J'y vais' et assumer jusqu'au bout. Mais je pense que les Verts avaient raison de revendiquer ce siège après leur résultat. Toutefois, ils auraient peut-être dû présenter deux candidats, dont quelqu'un d'un peu plus modéré. Cela aussi, c'était peut-être une erreur".
Chef de la rubrique nationale au sein de la RSI, Roberto Porta confirme. "L'attaque n'a pas été bien perçue en Suisse italienne, même si Ignazio Cassis divise. Ce siège était attendu depuis une vingtaine d'années, il y a eu beaucoup d'efforts pour l'avoir."
07h15
Des activistes pour le climat à Berne
De premiers activistes pour le climat s'installent devant le Palais fédéral à Berne avant l'élection au Conseil fédéral.
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06h45
Peu d'espoir pour Regula Rytz, pour le politologue Claude Longchamp
L'offensive des Verts pour décrocher un siège au Conseil fédéral ne sera pas couronnée de succès, estime le politologue Claude Longchamp. Pour lui, la candidature de Regula Rytz peut être considérée comme perdue depuis que le PDC a décidé de ne pas l'auditionner. Aucun scénario réaliste ne permet d'envisager la non-élection d'un membre du Conseil fédéral. "La seule chose intéressante sera le score que le ministre PLR Ignazio Cassis réalisera."
On peut, tout au plus, s'attendre à une action symbolique si le groupe du centre (PDC, PBD, PEV) lance un candidat des Vert'libéraux dans la course.
Claude Longchamp estime que moins de 150 voix constituerait un revers pour le Tessinois. Déception aussi pour Regula Rytz si elle recueille moins de 80 voix. En revanche, un score de plus de 100 voix représenterait un succès. En cumulant les sièges du PS, des Verts, du POP et de Solidarités, la gauche ne compte en effet que 83 sièges à l'Assemblée fédérale.
Pour le politologue, il est néanmoins tout à fait compréhensible que les Verts prennent leurs responsabilités après leur victoire aux élections fédérales et qu'ils veuillent briser la majorité de droite. Ils auraient donné un mauvais signal en ne se présentant pas.
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Une surprise semble peu probable
Ambiance "bizarre" à Berne
De l'avis de l'immense majorité des observateurs et aux yeux de la majorité des parlementaires interrogés mardi soir à l'Hôtel Bellevue à Berne, le suspense pour l'élection au Conseil fédéral sera minime mercredi.
Une ambiance "bizarre" s'est cependant installée à Berne durant la soirée, selon l'envoyé spécial de la RTS dans la capitale Pierre Nebel.
Sauf surprise, les sept conseillers fédéraux sortants devraient être réélus. On sent pourtant une certaine gravité au sein des partis, car la formule magique qui règle le partage du pouvoir en Suisse depuis 1959 semble à bout de souffle. Pour l'heure, les partis gouvernementaux semblent vouloir gagner du temps. Mais ils pourraient bien, à terme, devoir trouver un nouvel équilibre.
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La vague verte touchera-t-elle le Conseil fédéral?
Le débat avec les cinq grands partis
Invités dans Forum mardi soir, les présidents de l'UDC et du PS Albert Rösti et Christian Levrat, le vice-président du PLR Christian Lüscher, le chef du groupe des Verts Balthasar Glättli et le membre de la présidence du PDC Martin Candinas ont débattu de l'opportunité d'accueillir une Verte au sein du Conseil fédéral.
"Il ne serait pas totalement idiot de tirer quelques leçons des résultats des élections", a ironisé Christian Levrat, pour qui la Suisse semble être le seul pays au monde à ne pas en tenir compte pour composer son gouvernement. "On entend très bien la voix du peuple", lui a répondu Christian Lüscher. Pour le Genevois, les électeurs ayant voté pour les idées des Verts n'ont pas nécessairement voté aussi pour le programme "Regula Rytz au Conseil fédéral".
"Le PDC, le PS et l'UDC ont aussi dû attendre"
"C'est absurde de penser que ceux qui ont voté pour Les Verts ne voulaient pas aussi une représentation Verte au gouvernement de ce pays", a rétorqué le chef du groupe des Verts Balthasar Glättli. Albert Rösti, lui, estime légitime que Les Verts se battent pour un siège au gouvernement après ces élections. "Mais le chemin choisi est un peu spécial, car ils n'ont présenté qu'un seul candidat, alors qu'ils réclament d'habitude un choix."
Martin Candinas, de son côté, a dit comprendre la nécessité, pour Les Verts, de présenter un candidat, mais rappelle que, dans l'histoire de la Suisse, le PDC, mais aussi le PS, puis l'UDC, ont dû attendre plusieurs années avant d'être représentés de manière équitable au gouvernement.
Pas de consigne de vote chez les Vert'libéraux
"Il y a des arguments qui plaident pour l'un et l'autre"
Les Vert'libéraux ne donnent aucune consigne de vote pour l'élection de mercredi. Les voix du parti se partageront entre Ignazio Cassis et la présidente des Verts, a indiqué le groupe mardi, après avoir auditionné Regula Rytz et Ignazio Cassis.
>> Ecouter la cheffe des Vert'libéraux
Tiana Moser
annoncer la décision de son groupe dans Forum:
"Il y a des arguments qui plaident pour l'un et pour l'autre. Le PVL tient à la concordance", a déclaré la cheffe du groupe Tiana Moser. Selon elle, donner ses voix à la Verte aboutirait à une gauche surreprésentée, et choisir le conseiller fédéral PLR en place serait renoncer aux ambitions écologiques. La candidature de Regula Rytz est compréhensible, mais la formule magique ne doit pas seulement répondre à la force électorale des partis, a précisé Tiana Moser, ajoutant que le Tessin avait attendu longtemps avant d'être à nouveau présent au Conseil fédéral.
Avec le PS, le PVL est le seul parti à avoir auditionné Regula Rytz, qu'il a entendue une première fois la semaine dernière. Elle avait fait une bonne impression, avait indiqué la cheffe du groupe. Les discussions ont porté sur l'écologie, la politique européenne, la politique économique ou encore la retraite. Le fossé qui sépare les Verts des Vert'libéraux demeure cependant profond.
Le PS soutient Regula Rytz
Un vote unanime
Le groupe socialiste aux Chambres a auditionné Regula Rytz mardi après-midi et a décidé de voter pour la présidente des Verts à la place du PLR Ignazio Cassis lors de l'élection de mercredi.
Le vote a été unanime, avec 3 abstentions, a indiqué le chef du groupe Roger Nordmann, pour qui Regula Rytz a le format et sera une excellente conseillère fédérale. Selon lui, l'UDC et le PLR n'ont plus la majorité ni au Conseil national ni aux Etats et ne peuvent donc pas l'avoir au gouvernement.
"Je suis curieuse de voir ce qu'il se passera demain. Tout repose dans les mains des autres partis", a confié de son côté la candidate des Verts en sortant de son audition.
Le PS a décidé de réélire tous les autres ministres, et n'attaquera donc pas le second siège libéral-radical occupé par Karin Keller-Sutter.
Les Verts n'auront pas les voix du PDC
Les voix du centre-droit auraient été précieuses pour Regula Rytz
Le groupe du centre (PDC, le PBD et parti évangélique) ne soutiendra pas la candidature de Regula Rytz, a annoncé le chef du PDC Gerhard Pfister le 23 novembre dernier. Il a, dans le même temps, renoncé à l'inviter pour une audition.
Pour Gerhard Pfister, il ne s'agit pas d'un rejet par principe d'une représentation des Verts au Conseil fédéral. Le parti estime qu'il est encore trop tôt et insiste sur l'importance de la concordance et de la prise en compte des régions linguistiques. Au sein du parti, pourtant, des voix regrettent cette décision.
La stratégie précise du groupe pour l'élection de mercredi n'est toutefois pas encore totalement arrêtée, a confié à la RTS son vice-président Charles Juillard ce mardi. Interrogé dans La Matinale, le Jurassien a précisé que, si le PDC a refusé d'auditionner Regula Rytz, "ça ne veut pas dire que les Verts n'ont pas leur place au Conseil fédéral. Mais on ne peut pas chambouler sa composition tous les quatre ans, parce que ce pays a besoin de stabilité".
La droite votera pour Ignazio Cassis
Pour l'UDC et le PLR, les Verts doivent encore faire leurs preuves
Pour que Regula Rytz ait une chance de succéder à Ignazio Cassis au Conseil fédéral, le soutien du seul groupe socialiste ne suffira pas. La gauche ne détient, en effet, qu’à peine plus d’un tiers des sièges de l’Assemblée fédérale. Il lui faut donc obligatoirement convaincre des députés de droite et du centre-droit.
L'UDC, le PLR et la majorité du PDC ont toutefois annoncé qu'ils ne voteront pas pour Regula Rytz. A droite, si on ne nie pas la légitimité de la présence d'un Vert au Conseil fédéral, le bloc bourgeois ne veut pas que son entrée se fasse au prix de l'éviction d'un conseiller fédéral en place. Les Verts doivent d'abord prouver qu'ils sont capables de réunir des majorités parlementaires, puis populaires, avant de prétendre à un siège au gouvernement, a-t-on entendu, notamment, dans les rangs du PLR.
Faut-il revoir la "formule magique"?
L'entrée d'un Vert au Conseil fédéral pourrait bouleverser les équilibres
Deux UDC, deux PLR, deux PS, un PDC: la recette actuelle de la "formule magique", qui accorde deux sièges aux trois premiers partis de Suisse et un au quatrième, est régulièrement présentée comme l'une des clés de la stabilité politique helvétique. Symbole de la concordance, elle n'a pas bougé entre 1959 et 2003.
Cette composition du gouvernement est remise en question par les Verts, le parti qui a le plus progressé durant les dernières élections. Mais la formation écologiste n'est pas la première à bousculer l'ordre établi: depuis 2003, la répartition des sièges a été modifié quatre fois, notamment pour s'adapter à la progression de l'UDC.
La composition du Conseil fédéral n'est donc pas figée, mais les changements ne se font pas immédiatement. Dans les urnes, si l'UDC a dépassé le PDC en 1999 déjà, le parti de Christoph Blocher a dû attendre quatre ans avant de prendre un siège au parti du centre-droit. Les Verts pourraient bien devoir faire preuve de la même patience.
Le portrait de Regula Rytz
Une solide expérience politique
"Je suis prête, j'ai décidé de proposer ma candidature pour le Conseil fédéral". C'est par ces mots que la présidente des Verts Regula Rytz, 57 ans, s'est lancée dans la course au Conseil fédéral le 21 novembre dernier.
"Nous sommes désormais le quatrième parti au Parlement fédéral. Je trouve qu'il est important que nous prenions nos responsabilités et que nous soyons représentés au gouvernement", a-t-elle affirmé au micro de la RTS, ajoutant qu'il fallait "de nouvelles solutions pour défendre le climat, alors que les écosystèmes sont de plus en plus sous pression".
Au bénéfice d'une longue expérience politique, Regula Rytz préside Les Verts suisses depuis 2012, d'abord comme coprésidente avec la Vaudoise Adèle Thorens, puis seule depuis 2016.
Elue au Conseil national il y a huit ans, la Bernoise a siégé à la commission des transports et des télécommunications. Auparavant, cette enseignante de formation et universitaire a siégé au Grand Conseil bernois et à l'exécutif de la ville de Berne. Elle a également été secrétaire centrale de l'Union syndicale suisse. Lors des dernières élections fédérales, elle a échoué à entrer au Conseil des Etats.
Le portrait d'Ignazio Cassis
Un conseiller fédéral fragilisé
Les Verts ont clairement affirmé viser en premier lieu le siège d'Ignazio Cassis lors du renouvellement du Conseil fédéral. Elu le 20 novembre 2017, le chef du DFAE n'apparaît toutefois pas sérieusement menacé. Atout supplémentaire: avant l'élection d'Ignazio Cassis, la minorité tessinoise qu'il représente n'avait plus eu de conseiller fédéral depuis 18 ans.
Son bilan est néanmoins critiqué, notamment par le Parti socialiste pour ses positions dans le dossier de l'UNRWA. Il est aussi, avec Guy Parmelin, le conseiller fédéral le plus mal noté dans les sondages.
Sa réélection au premier tour du scrutin n'est pas garantie, par exemple si le bloc du centre décide de voter pour un candidat Vert'libéral surprise et que la gauche vote pour Regula Rytz.
Un tel cas de figure où il n'obtiendrait pas la majorité absolue dès le premier tour constituerait un camouflet rare pour un conseiller fédéral en exercice.