Pas de décision sur la durée des quarantaines après la rencontre entre Berset et les cantons
- Le conseiller fédéral Alain Berset a rencontré les directeurs cantonaux de la santé lundi à Berne, dans le cadre de l'échange régulier d'informations concernant le coronavirus. Aucune décision concrète n'a été communiquée après la réunion, durant laquelle la question de la durée de la quarantaine a été abordée.
- Toujours à Berne, la journée a été marquée par le retour des parlementaires sous la Coupole fédérale. Le Conseil national et le Conseil des Etats ont commencé la session d'automne en évoquant diverses thématiques en lien avec la pandémie, le premier acceptant un financement additionnel à l'assurance-chômage et le second une aide aux transports publics.
- L'Office fédéral de la santé publique a fait état lundi de 191 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. Comme 4609 tests ont été effectués, le ratio de tests positifs s'élevait à 4,14%, soit une hausse par rapport aux derniers jours (3,52% dimanche, 2,82% samedi et 2,49% vendredi). Deux nouvelles personnes ont été hospitalisées et un nouveau décès est signalé.
- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.
Suivi assuré par la rédaction multimédia de RTSinfo
21h50
La Belgique a quitté la liste rouge de la Suisse
Les touristes belges peuvent à nouveau voyager en Suisse et au Liechtenstein depuis ce lundi sans se placer en quarantaine pendant dix jours. Même chose pour les résidents suisses de retour de Belgique. Le pays a quitté la "liste rouge" de la Suisse lors de sa dernière mise à jour lundi. Il y était entré le 20 août dernier.
Outre la Belgique, le Salvador, l'Eswatini (ex-Swaziland), le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Luxembourg, le Mexique et Oman ont été retirés des pays concernés par des mesures de quarantaine. A l'inverse, la Croatie, les Emirats arabes unis, la Guyane, l'Irak, le Liban, la Libye, le Paraguay, la Polynésie française, Saint-Marin, Trinité et Tobago et l'Ukraine y font leur entrée en raison du nombre de nouveaux cas de Covid-19 signalés au cours des 14 derniers jours.
C'est protégés derrière des parois transparentes que les élus fédéraux ont repris leurs débats lundi. Une image forte qui lance une session parlementaire semblable à nulle autre jusqu'ici.
19h00
Forum spécial école et Covid - réponses aux auditeurs
La pandémie de coronavirus complique l’accueil des enfants à l’école ou à la crèche. L’organisation familiale et professionnelle peut s’apparenter à un vrai casse-tête. Forum a donné la parole aux auditeurs.
Trois invitées étaient présentes pour répondre à leurs questions: Monika Maire Hefti, conseillère d’Etat neuchâteloise en charge de l’instruction publique, Sandra Asner, responsable de l'Unité d'infectiologie pédiatrique au CHUV, et Nadine Gobet, juriste en droit du travail et directrice de la Fédération Patronale et Economique.
18h35
Le nombre de jours de quarantaine toujours en question
Alain Berset a rencontré les directeurs cantonaux de la santé à Berne, dans le cadre de l'échange régulier d'informations concernant le coronavirus. Aucune décision concrète n'a été communiquée après la réunion d'environ deux heures.
La question de la durée de la quarantaine a été abordée, a indiqué Lukas Engelberger, président de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) après la réunion. Mais aucune décision n'a encore été prise quant à ce sujet, a-t-il poursuivi.
"Eviter que les gens ne respectent plus les quarantaines"
Pour Pierre-Alain Schnegg, conseiller d’Etat bernois en charge de la Santé et donc présent lundi après-midi, il apparaît important d'améliorer la situation, car d'après-lui, de plus en plus de gens n'acceptent plus cette quarantaine.
Interviewé dans Forum, l'élu UDC milite pour une durée de quarantaine plus courte, "5 ou 6 jours" après laquelle un employé testé négatif peut revenir au travail, avec des mesures de protection adéquates, comme le masque.
Et d'ajouter: "La personne de retour chez son employeur pourrait ensuite être testée une seconde fois, afin de sortir complètement de la quarantaine (...) Au final, je pense vraiment que les gens suivraient plus la quarantaine si elle était plus courte et accompagnée de ce genre de mesures."
Dans le 19h30, la ministre vaudoise de la Santé Rebecca Ruiz a de son côté déclaré qu'"un certain nombre de cantons" dont le sien ont demandé à la Confédération d'"avoir une approche pragmatique" et de permettre aux personnes concernées de retourner au travail après cinq jours de quarantaine moyennant le port d'un masque.
Pour rappel, environ 12'000 personnes sont actuellement en quarantaine en Suisse.
Traçage des contacts et tests
Les autres sujets abordés lors de la réunion ont concerné le traçage des contacts et les tests de dépistage. Lors d'une brève intervention après la réunion, Alain Berset a déclaré qu'il n'y a pas de véritable alternative au traçage des contacts. Concernant les tests, il en faut davantage et les délais d'obtention des résultats doivent être plus courts, en prévision de la saison hivernale.
Le conseiller fédéral a salué la très bonne et étroite collaboration avec les cantons et la CDS. Une collaboration qui s'est intensifiée depuis le mois de juin.
17h35
Les Suisses ne font pas assez d'exercice
Plusieurs organisations de santé, de sport et d'exercice physique ont uni leurs forces pour fonder l'Alliance Activité physique, sport et santé. Ensemble, elles veulent s'attaquer au manque d'exercice de la population, qui la rend fragile face au Covid-19.
En Suisse, près d'un quart de la population ne fait pas assez d'exercice. Ainsi 42% des personnes sont en surpoids et 13% souffrent d'obésité, a rappelé cette nouvelle alliance dans un communiqué lundi.
Le manque d’activité physique peut entraîner de l'hypertension, du diabète, une insuffisance cardiaque, de l'obésité ou des maladies coronariennes. Or les personnes qui souffrent de ces différentes pathologies sont particulièrement démunies face au Covid-19, si elles l'attrapent.
17h00
700 millions pour les transports publics
Le Conseil des Etats a unanimement soutenu une enveloppe de 700 millions de francs destinée aux entreprises de transports publics touchées de plein fouet par le Covid-19.
La chute du nombre de passagers (de près de 80% durant le semi-confinement) a fortement affecté leurs finances, a rappelé la cheffe du département des transports Simonetta Sommaruga. Le fret ferroviaire a pour sa part été impacté par la fermeture des entreprises. Les sociétés de transports sont soumises à une obligation de transporter, mais, n'étant pas autorisées à planifier des bénéfices, elles ne pourront pas compenser leurs pertes, a souligné la ministre socialiste. Les mesures sont limitées à fin 2021.
Les mesures visent non seulement à assurer la solvabilité des entreprises de transports publics et de transport ferroviaire de marchandises, mais aussi à éviter qu'elles ne restreignent leur offre.
Cantons aussi à la caisse
Les cantons devront aussi passer à la caisse. Le déficit essuyé par le transport régional de voyageurs durant la crise sera couvert à la fois par la Confédération et par les cantons; chacun devra débourser une somme unique de 290 millions de francs. Les dividendes seront suspendus pour les années 2020 et 2021. Les entreprises bénéficiaires devront également participer aux coûts à hauteur de 220 millions, en utilisant notamment la réserve spéciale. Une majorité du Conseil des Etats n'a pas voulu que leurs autres réserves soient prises en considération, contrairement à ce que souhaitait le Conseil fédéral.
Les sénateurs ont également décidé d'étendre l'aide au trafic local, touristique et au ferroutage, la crise actuelle ayant touché l'ensemble du secteur. Le National débattra de ces aides jeudi.
16h35
Indemnités RHT pour les personnes travaillant dans l'entreprise de leur conjoint
Le Conseil national a accepté par 100 voix contre 77 une motion demandant d'inscrire dans la loi l'octroi du chômage partiel aux personnes travaillant dans l'entreprise de leur conjoint. La gauche, le PDC et les Vert'libéraux se sont alliés pour pérenniser cette mesure introduite dans le cadre du droit d'urgence lié au Covid-19. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.
Il s'agit de corriger une injustice, a plaidé Benjamin Roduit (PDC/VS) qui s'exprimait au nom de la commission. Les indépendants paient les cotisations mais n'ont pas droit aux indemnités chômage. Il a souligné que la révision demandée se limiterait aux cas de rigueur, à savoir des événements non imputables aux employeurs, comme une pandémie ou une catastrophe naturelle. Il ne s'agit pas de généraliser les indemnités en cas de réduction de l'horaire de travail (RHT), mais d'éviter la faillite de l'entreprise, le licenciement de collaborateurs ou le recours à l'aide sociale, a-t-il poursuivi.
La droite s'y oppose
Pour le chef du Département fédéral de l'économie Guy Parmelin, le risque d'abus est trop grand, car l'employeur détermine lui-même la réduction de l'activité et le manque à gagner pour son conjoint, une situation qui complique les contrôles, a-t-il estimé.
Une partie de la droite s'est jointe à ses arguments. Les indemnités pour RHT ont été prévues pour des salariés qui n'ont aucune influence sur la marche de l'entreprise, a ainsi rappelé Thomas Aeschi (UDC/ZG). L'aide octroyée durant la crise sanitaire doit rester l'exception. Si on inscrit ce droit de manière permanente, les coûts du chômage vont encore augmenter, a-t-il plaidé en vain.
16h30
L'assurance-chômage sera renflouée
Au premier jour de la session d'automne, le Conseil national a approuvé à l'unanimité une adaptation de loi qui accorde un financement additionnel extraordinaire de 14,2 milliards de francs à l'assurance-chômage en raison du Covid-19. La crise a en effet fait exploser ses charges à des niveaux sans précédent. Le Conseil des Etats doit lui se prononcer lundi prochain.
En avril, 1,9 million de travailleurs ont bénéficié d'indemnités pour réduction de leur horaire de travail. Le taux de chômage en moyenne annuelle pour cette année est estimé à 3,8%. D'après les estimations actuelles, il faut s'attendre à des coûts supplémentaires découlant du Covid-19 de plus de 12 milliards de francs pour 2020.
Ce financement extraordinaire permet d'éviter que le fonds de l'assurance-chômage n'atteigne un endettement supérieur à 8 milliards de francs à la fin de l'année, ce qui enclencherait un mécanisme de hausse des cotisations pouvant aller jusqu'à 0,3% de la masse salariale, a indiqué Pierre-Yves Maillard (PS/VD), pour la commission. L'adaptation de loi permet de déroger à ce mécanisme.
La nouvelle base légale devra aussi permettre de fournir une aide exceptionnelle à l'assurance-chômage en 2021 au cas où la pandémie continuerait à peser sur le marché du travail.
16h20
A Lausanne, l'église Saint-Laurent se transforme en épicerie solidaire
Le pasteur retraité actif Daniel Fatzer et son collègue Jean Chollet lancent une épicerie solidaire dans l'église Saint-Laurent à Lausanne. Elle sera ouverte tous les lundis de 17h30 à 18h30
Si l'offre est ouverte à tous, l'action est tout particulièrement destinée aux Suisses qui se retrouvent dans le besoin en raison du Covid, entre autres le monde culturel en difficulté, a expliqué l'homme d'Eglise. "Malheureusement le Covid ne va pas s'arrêter, la demande va continuer à augmenter", estime-t-il.
Dans un premier temps, l'épicerie fournira 35 à 40 familles. Elles recevront chacune deux cabas, l'un avec de la nourriture fraîche, l'autre avec de la sèche.
Pour monter le projet - qui a pris plus de temps que prévu -, les organisateurs sont devenus membres de la Centrale alimentaire de la région lausannoise (CA-RL). Subsidiée par la Ville de Lausanne et gérée par Caritas Vaud, elle récolte les aliments invendus et les redistribue, par le biais d'associations, aux personnes vivant dans la précarité, a expliqué le pasteur.
15h15
Les parlementaires derrière des parois en plexiglas
Les parlementaires fédéraux sont de retour au Palais fédéral pour la session d'automne. Pour leur permettre de travailler côte à côte durant trois semaines, plusieurs mesures de protection sanitaire ont été mises en place. On trouve notamment de nombreuses affiches rappelant les consignes de base, et des restrictions du nombre de personnes dans certaines salles de réunion.
Les places dans les tribunes des visiteurs ont été limitées. Quant au port du masque, il n'est pas obligatoire mais vivement recommandé lors des déplacements dans le bâtiment.
Le dispositif le plus spectaculaire reste toutefois le plexiglas qui sépare les élus dans les salles du Conseil national et des Etats. "La visibilité est un peu restreinte", concède Hans Stöckli, président de la Chambre haute. "Je pense que mes collègues du troisième ou quatrième rang seront perturbés."
D'un coût total de 85'000 francs, ce dispositif représente une des options les moins onéreuses parmi les solutions étudiées. Les parois de plexiglas sont équipées de cloisons latérales supplémentaires qui peuvent être rabattues par les parlementaires de manière à agrandir la surface de séparation avec leurs voisins. Ce système doit jouer un grand rôle pour éviter des mises en quarantaine inutiles.
L'association suisse des transports routiers (ASTAG) fait savoir dans un communiqué que les ventes ont chuté de 90% par rapport à l'année précédente. Elle demande donc au Conseil fédéral l'adaptation des crédits Covid-19, le maintien du chômage partiel et des allocations pour perte de gain ainsi que des allégements fiscaux.
L'ASTAG, qui représente également l'industrie du transport de personnes avec les groupes Car Tourisme Suisse et taxisuisse, estime que la situation est dramatique. Les véhicules ont été en grande partie désertés par les clients.
Parmi les mesures demandées, les prêts Covid-19 devraient être considérés comme des fonds propres, afin que les entreprises ne doivent pas déposer le bilan en raison d'un surendettement financier. Le volume du crédit devrait passer de 10 à 25% du chiffre d'affaires et le délai de remboursement devrait être porté à dix ans.
Par ailleurs, l'ASTAG souhaite que les demandes de crédit puissent être déposées jusqu'à la fin 2021 et que les assureurs soient obligés de couvrir les dommages liés au coronavirus. Elle demande aussi que les mesures de quarantaine soient annoncées deux semaines avant leur introduction, ainsi qu'une réglementation cantonale uniforme en matière de protection.
14h30
Girard-Perregaux et Ulysse Nardin biffent un quart de leurs postes
Girard-Perregaux et Ulysse Nardin, maisons horlogères établies à La Chaux-de-Fonds et réunies sous le faîte de Sowind, entendent se séparer d'une centaine de collaborateurs d'ici fin du septembre. Le groupe, propriété du spécialiste français du luxe Kering, compte quelque 390 emplois.
Le rapprochement il y a un an avait coïncidé avec un investissement "majeur" dans les outils de production, rappelle un communiqué diffusé lundi.
L'arrêt brutal des ventes pendant le confinement et la timide reprise dans l'horlogerie ont motivé la décision de redimensionner les capacités de production au terme d'une période de chômage partiel.
"L’épidémie de coronavirus et ses répercussions économiques, qui risquent de s’échelonner sur plusieurs années, ont heurté l’industrie horlogère dans son ensemble et nous imposent de faire évoluer notre organisation", explique Patrick Pruniaux, directeur général des deux marques cité dans le communiqué. "La pérennité des marques est ainsi garantie et nous allons de l'avant", assure-t-il.
Aucune précision quant au sort des personnes licenciées n’est connue à ce jour.
La Suisse compte lundi 191 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Comme 4609 tests ont été effectués, le ratio de tests positifs s'élève à 4,14%, soit une hausse par rapport aux derniers jours (3,52% dimanche, 2,82% samedi et 2,49% vendredi). Deux personnes ont nouvellement été hospitalisées et un nouveau décès est signalé.
Avec 444 nouveaux cas dimanche, 425 samedi, la Suisse avait passé la barre des 400 nouveaux cas en 24 heures vendredi dernier (405) pour la première fois depuis le printemps. Sur les sept derniers jours, le nombre total d'infections est de 2294.
Depuis le début de la pandémie, le total des décès s'élève désormais à 1734 - 7 sur les 7 derniers jours - et le nombre de personnes hospitalisées atteint 4597 - 28 sur les 7 derniers jours. Au total, 44'592 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur 1'103'149 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein.
Le pays dénombre 1641 personnes en isolement, et 4924 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 7559 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.
12h15
Mesures pour relancer l'économie fribourgeoise
Le Conseil d'Etat fribourgeois a arrêté 25 mesures pour stimuler la compétitivité économique du canton et soutenir les personnes les plus touchées par la crise. Ce plan de relance, pour un total de 50 millions de francs, vient s’ajouter aux mesures déjà prises pour un coût de 236 millions, dans le cadre du plan d’urgence.
Pour contrecarrer les effets négatifs de la pandémie, des réductions fiscales totales de 60 millions de francs sont aussi proposées, a indiqué lundi le Conseil d'Etat. La loi sur les impôts cantonaux directs sera modifiée, avec à la clé des réductions fiscales de quelque 33,3 millions de francs par année.
S’ajoutent à cela la diminution du coefficient de l’impôt sur le revenu de 100% à 98% et le dégel de la déduction pour les primes d’assurance-maladie. Ces réductions représentent un coût annuel de 26,8 millions de francs pour l’Etat. Les intérêts moratoires sur les acomptes de la période fiscale 2020 ont été suspendus pour un coût de 4,9 millions.
Au niveau du plan de relance, le Conseil d'Etat veut intervenir sur trois axes: soutien direct à l'économie dans les secteurs les plus touchés par la crise par des investissements immédiats, soutien aux personnes et renforcement de la compétitivité économique du canton par des aides à la recherche et au développement. Les objectifs sont de soutenir la consommation, stimuler les investissements et améliorer les conditions-cadre.
Depuis le début de l'année 2020, les chiffres relatifs à la pandémie de Covid-19 se multiplient. Face au risque d'indigestion, l'émission CQFD fait un pointage sur ce que ces données recouvrent et les informations qu'elles révèlent. Pour ce faire, Christian Lovis, professeur au Service des sciences de l'information médicale aux Hôpitaux universitaires de Genève, contextualise les différents chiffres.
10h45
Masque obligatoire dans les musées zurichois
La ville de Zurich a décidé de rendre obligatoire le port du masque dans les musées gérés par la commune et les zones de l'administration accessibles au public. Dans les écoles primaires, les adultes doivent aussi porter un masque.
Ces mesures ont été prises en raison de la hausse du nombre de cas d'infections au coronavirus dans le canton, a indiqué lundi l'exécutif de la ville de Zurich. Elles entrent en vigueur jeudi.
Le port du masque sera obligatoire dans toutes les salles et les guichets de l'administration communale accessibles au public. Des panneaux aux entrées informent les usagers. La mesure s'applique également aux musées gérés par la ville: Musée Rietberg, Helmhaus, Atelier Haller et Musée des indigènes d'Amérique du Nord (Nonam).
Dans les écoles primaires de la ville, les adultes doivent désormais porter un masque. Pendant les cours, le masque n'est obligatoire que si la distance minimale de 1,5 mètre ne peut pas être respectée pendant plus de 15 minutes.
10h00
Un EMS fortement touché à Bulle (FR)
L'EMS la Maison bourgeoisiale, à Bulle (FR), est touché par de nombreux cas de Covid-19. Il comptait lundi 18 résidents testés positifs sur 47, ainsi que 11 membres du personnel. La protection civile a été appelée en renfort.
"Compte tenu de l'absence pour d'autres raisons de sept autres membres du personnel, le tiers des effectifs de l'EMS est indisponible pour les 10 à 15 prochains jours", a indiqué l'Etat de Fribourg. La Direction de la santé et des affaires sociales et sa task force Covid-19 ont sollicité l'appui de la protection civile. Requête acceptée par la Direction de la sécurité et de la justice.
L'engagement de la protection civile a commencé lundi à 08h00. Entre trois et cinq astreints sont engagés chaque jour de 08h00 à 21h00, selon un système de rotation d’équipes. Les astreints sont entrés en service dimanche après-midi déjà afin de suivre une formation spécifique.
L’engagement au sein de la Maison bourgeoisiale est planifié jusqu’au 20 septembre, mais sera régulièrement réévalué en fonction de l’évolution de la situation. L’état-major de la protection civile se tient prêt à engager des troupes. Dix astreints ont préventivement été formés pour soutenir si nécessaire les équipes chargées du traçage des cas.
08h15
Comment prendre en compte le mouvement anti-mesures Covid?
Le mouvement d'opposition aux mesures sanitaires décidées par les gouvernements prend de l'ampleur. Ce week-end, des centaines de personnes sont descendues dans les rues de Rome, Zagreb, Melbourne et même Altdorf, le chef-lieu du canton d'Uri. Une prochaine manifestation est par ailleurs prévue à Genève le 12 septembre.
De quoi se demander s'il ne faudrait pas tenir compte de ces protestations dans le débat public.
"L’incertitude et la différence d’application des différentes mesures font qu’elles sont difficiles à accepter", explique Fiorenza Gamba, sociologue à l'Université de Genève, co-auteure de "Covid-19, le regard des sciences sociales". "La période très longue d’imposition et de ré-imposition de ces mesures - comme le confinement ou le port du masque - a donné lieu à une exaspération, qui a augmenté la fragilité des personnes."
08h00
Filières pédiatriques pour le Covid-19
Rhumes, toux, gorge qui gratte: ces symptômes presque inoffensifs qui obligent désormais tout le monde à subir un test Covid-19 touchent principalement les enfants.
La question de tester les enfants de moins de 12 ans se pose donc sérieusement et l'Office fédéral de la statistique (OFSP) pourrait changer de politique.
L'OFSP rencontre lundi des experts pédiatriques pour évaluer la faisabilité et la pertinence de tester cette population peu touchée jusqu'ici.
En attendant, sur le terrain, les cantons de Vaud et Neuchâtel ont créé des filières Covid pédiatriques, avec pour but premier d'éviter l'engorgement des urgences.
A Lausanne, un centre de test pédiatrique est par exemple opérationnel depuis le 24 août. Les journées sont déjà bien remplies. "Cette semaine, on a eu jusqu'à 29 consultations d'enfants sur une journée", signale Pierre-Alex Crisinel, pédiatre et infectiologue au CHUV.
07h45
Qu'en est-il des symposiums et autres foires?
Le chaud et le froid, c'est le sentiment perçu dans les milieux des salons, symposiums et autres foires.
Le chaud, avec cette annonce en début de semaine d'Alain Berset, permettant à nouveau des événements de plus de 1000 personnes.
Le froid, parce que ce sont les cantons qui décident s'ils acceptent ces manifestations, menacées jusqu'à la dernière minute selon l'évolution de la pandémie.
07h30
"J'envie la manière avec laquelle la Suisse gère la crise du Covid-19"
Le philosophe français André Comte-Sponville fustige l’ère du "sanitairement correct" qui s'est imposée avec le Covid-19, et s’inquiète que la santé ne devienne LA valeur suprême. Invité sur le plateau du 19h30, il appelle à relativiser la peur de la mort.
Retour de la session dans un Palais fédéral aménagé
Le retour des parlementaires sous la Coupole est marquée par la présence de parois en plexiglas et d’autres mesures sanitaires. Mais le coronavirus s’invite également dans les débats, puisque les deux chambres devront se prononcer sur la loi Covid-19.
Depuis le 13 mars, le Conseil fédéral a en effet édicté plusieurs mesures urgentes pour faire face à la pandémie. Or, ces dispositions édictées depuis mars n’ont qu’une durée de validité de six mois. Le gouvernement a donc décidé de les inscrire dans une loi qui s’étendra jusqu’à la fin 2021. Le texte doit maintenant obtenir le feu vert du Parlement.
07h00
Quarantaines plus courtes, mais meilleures?
Isoler moins pour isoler mieux, la durée de la quarantaine en Suisse fait débat. Actuellement de 10 jours, pourrait-elle être raccourcie, et si oui, pour qui?
Les ministres cantonaux de la Santé rencontrent lundi le conseiller fédéral Alain Berset et pourraient lui poser directement la question.
L'été est sur le point de s'achever. En temps normal, les compagnies aériennes misent beaucoup sur cette période cruciale pour leur chiffre d'affaires.
Mais l'été a été marqué par la valse des pays sur listes rouges et les quarantaines qui vont avec. Alors quel est l'état des compagnies aériennes aujourd'hui?
06h30
Le dossier complet
Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au coronavirus.