Un retour sur les bancs d'école forcément un peu particulier en Valais, à Neuchâtel et dans le Jura

Dans une lettre à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, quatre députés CDU allemands du Bade-Wurtemberg l'appellent à garantir une interopérabilité avec la Suisse concernant l'application SwissCovid.

Pour lutter contre la pandémie, une réponse européenne est nécessaire, car "le virus ne connaît pas de frontières", écrivent-ils.

"En tant que membres du Parlement européen et du Bundestag ayant des circonscriptions voisines de la Suisse, nous nous tournons donc vers vous: la Suisse doit absolument être associée dès le départ à la mise en place des applications d'alerte au coronavirus, ajoutent les quatre politiciens.

Vivre et travailler de manière transfrontalière n'est pas l'exception, mais la règle dans la région du Lac de Constance, quelle que soit la frontière extérieure de l'UE, ajoutent-ils. "Ce n'est que par la mise en réseau des applications qu'il est possible de suivre les contacts par-delà les frontières".

Le coup d'envoi de l'édition 2020 de la doyenne des courses de montagne a été donné lundi à 5h00 du matin. Mais en raison de la pandémie, cette 47e édition de Sierre-Zinal se déroule non pas sur une seule journée mais sur un mois, jusqu'au 18 septembre.

Quelques dizaines de concurrentes et concurrents s'élanceront chaque matin de manière espacée, afin de respecter les normes de distanciation.

>> Le reportage du 19h30 :

Les organisateurs ont enregistré un peu plus de 3000 inscriptions pour cette formule particulière. C'est un succès presque inespéré mais aussi un sacré défi pour l'organisation, qui a dû trouver des bénévoles pour toute la durée de la compétition.

Les autorités valaisannes, elles, ont accordé à Sierre-Zinal un soutien supplémentaire cette année.

Depuis le début de la crise sanitaire, les détaillants horlogers suisses enregistrent un effondrement de leurs ventes. Et l'absence de touristes étrangers cet été en Suisse n'a pas arrangé leurs affaires.

Le plus gros détaillant multimarques du marché, Bucherer, a ainsi annoncé il y a quelques jours la suppression de 370 emplois dans le monde, dont 220 en Suisse. Et les plus petites enseignes sont aussi à la peine. La vente horlogère paie aujourd'hui sa dépendance au tourisme international.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Les élèves du Valais, de Neuchâtel et du Jura sont de retour en classe. Pour certains d'entre eux, le grand défi de la rentrée sera de combler les lacunes d’une fin d’année chaotique entre école à distance et reprise en demi-classe.

Une phase de rattrapage s’amorce. Et pour les élèves déjà en difficulté avant le Covid, la tâche s’annonce ardue. Ces prochaines semaines, les enseignants devront cibler les manques de chaque élève pour déterminer les aides à mettre en place.

>> Le reportage du 19h30 :

Ce jour de reprise dans certains cantons mène à un autre constat: la crise sanitaire a aussi apporté du positif à l’institution scolaire, qui en a été stimulée. La numérisation de l'enseignement, notamment, a fait un bond en avant même si certains établissements ont eu des difficultés dans un premier temps à mettre en place l'école à distance. L’institution s’est aussi découvert une capacité d’adaptation qui lui servira encore ces prochains mois.

>> L'analyse de Laurent Dufour dans le 19h30 :

Le fonds allemand de stabilisation a donné son feu vert au crédit de 1,5 milliard de francs garanti par la Confédération pour soutenir Swiss et sa filiale Edelweiss. La voie est ainsi ouverte au versement de cette aide, a indiqué la compagnie aérienne lundi soir.

La Confédération a décidé de garantir un montant de 1,275 milliard de francs pour Swiss et Edelweiss, ce qui permet aux deux entreprises de lever pour 1,5 milliard de fonds. Mais cette aide dépendait de celle de 9 milliards d'euros pour le sauvetage de la maison-mère Lufthansa et dont l'approbation a tardé.

L'Administration fédérale des finances a indiqué lundi avoir pris connaissance de la décision de l'Etat allemand. Les crédits garantis par la Confédération constituent une contribution importante au maintien du trafic aérien international de la Suisse.

Swiss assure que les prêts garantis seront remboursés aussi rapidement que possible.

Dès mardi, le Conseil d'Etat genevois introduira des mesures complémentaires face à la propagation du Covid-19, notamment un traçage plus large et une restriction des manifestations publiques et privées. Genève enregistre en effet un nombre de contaminations plus important qu'ailleurs en Suisse, avec 30 à 50 infections relevées chaque jour.

Interrogé dans Forum, le conseiller d'Etat genevois en charge de la Santé, Mauro Poggia, estime que ces chiffres élevés sont dus à plusieurs facteurs, qui ne sont pas tous connus. Il souligne cependant que Genève est un "canton-ville", qui concentre donc les contaminations. Il affirme également que le canton a mis en place une politique de tests "beaucoup plus intense qu'ailleurs". "On effectue même des tests, lorsqu'il y a apparition d'un cluster, sur des personnes asymptomatiques."

Meilleure prise en charge des patients

Interrogé sur le très faible nombre de patients genevois aux soins intensifs, Mauro Poggia l’attribue à l'évolution de la prise en charge des patients testés positifs, notamment lors de leur admission à l'hôpital. "On transfère moins aux soins intensifs parce que l'on est plus efficaces aux soins intermédiaires."

Le ministre de la Santé relève aussi que moins de personnes "à risques" sont infectées. Les gens vulnérables se protègent mieux, estime-t-il. "Aujourd'hui, on a surtout des cas positifs jeunes en bonne santé."

>> L'interview de Mauro Poggia dans Forum :

>> Voir le sujet du 19h30 sur les mesures prises à Genève :

>> Lire aussi : Renforcement des mesures sanitaires dès mardi dans le canton de Genève

Six détenus de la prison genevoise de Champ-Dollon ont été testés positifs au Covid-19 la semaine dernière. Ils ont été placés à l'isolement. Le fonctionnement de l'établissement de détention est quelque peu chamboulé.

L'information, révélée par 20 Minutes, a été confirmée par Laurent Forestier, porte-parole de l'Office cantonal de la détention. Le premier détenu dont la maladie a été détecté travaillait à l'atelier de cuisine. En raison des mises en quarantaine, ce sont les HUG qui livrent les repas à la prison.

Selon le porte-parole,  Champ-Dollon a toujours un jour d'avance et l'hôpital est en mesure de livrer 1000 repas. Les formations dispensées par des intervenants extérieurs ont été suspendues jusqu'à nouvel avis. Les horaires des visites ont été aménagés, avec des différences pour les trois ailes de la prison.

Le premier départ de Sierre-Zinal a été donné lundi à 6h. La course pédestre valaisanne se déroule cette année non pas sur un jour, mais sur un mois, pour permettre aux athlètes de s'élancer de manière échelonnée, sans se côtoyer de trop près.

Le parcours est ouvert jusqu'au 18 septembre et un peu plus de 3000 concurrentes et concurrents se sont inscrits.

>> Les précisions dans le 12h45 de Vincent Theytaz, le directeur de la course :

Sous pression du commerce en ligne et affaibli par la pandémie de coronavirus, les grands magasins Manor vont supprimer plus de 470 postes, soit environ 5% des effectifs. "La crise due au coronavirus a durement touché le secteur Non-Food (non-alimentaire) au sein du commerce de détail, mais elle a aussi eu un effet catalyseur", a souligné le directeur général Jérôme Gilg, selon lequel "l'accélération enregistrée par nos activités d'e-commerce correspond à une évolution de deux ans".

>> Plus d'informations : La chaîne de magasins Manor annonce la suppression de plus de 470 postes

La Suisse compte 128 nouveaux cas de coronavirus lundi, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Aucun décès supplémentaire n'est à déplorer, mais une nouvelle hospitalisation est signalée.

Le nombre de cas quotidiens n'est plus repassé sous la barre des 100 depuis le 3 août et n'était plus descendu en dessous de 200 depuis le 12 août. Samedi, 253 nouveaux cas ont été annoncés et 200 dimanche. Le nombre de décès se monte à 1716. Et 4434 personnes ont dû être hospitalisées depuis le début de la pandémie.

Au total, 38'252 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés sur 884'472 tests effectués, dont 2789 les dernières 24 heures.

La Suisse dénombre par ailleurs 1568 personnes en isolement et 4632 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 16'125 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Enregistrant le nombre de contaminations le plus important en Suisse, le canton de Genève renforce encore un peu plus ses mesures dans la lutte contre le Covid-19, notamment pour ce qui est du traçage des personnes.

Dès ce mardi, la collecte obligatoire des données personnelles s'étendra aux restaurants et aux manifestations privées. Mais il n'est pas encore question pour l'heure, de passer au port du masque dans l'espace public ouverts, comme cela se fait pourtant dans certaines villes françaises.

Le Conseil d'Etat s'attaque ainsi aux manifestations privées, comme les mariages, les fêtes, les enterrements qui sont des évènements propices aux contaminations. Les réunions de plus de 100 personnes sont désormais interdites, à moins de garantir le respect strict du maintien des distances ou le port du masque.

Pour les manifestations publiques, qui sont limitées à 1000 participants, le gouvernement genevois a décidé d'abaisser la limite des sous-groupes (des secteurs séparés les uns des autres) de 300 à 100 personnes maximum, afin de garantir un traçage efficace en cas de contamination.

La fermeture des discothèques, valable jusqu'au 23 août, est prolongée au 10 septembre. Dans les restaurants, la collecte des données devient obligatoire dès mardi.

>> Les précisions dans le 12h30 :

Keystone - Valentin Flauraud

>> Voir aussi les explications du 12h45 :

>> Lire aussi : Renforcement des mesures sanitaires dès mardi dans le canton de Genève

Comme dans le reste du Valais, mais aussi à Neuchâtel et dans le Jura, les écoliers de Fully ont effectué leur rentrée ce lundi.

Rires, excitation et désinfection des mains: si le masque n'est pas obligatoire pour les élèves de la scolarité obligatoire, ils ont quand même dû prendre quelques nouvelles habitudes en lien avec le coronavirus.

>> Le reportage à l'école de Fully dans le 12h30 :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

A Neuchâtel, la rentrée se fait en classes entières mais le contact avec les enfants est différents pour les professeurs, qui doivent rester à distance, derrière leur bureau et devant le tableau, à 1,5 mètre des élèves.

Arrivé en classe, c’est lavage des mains obligatoire, avant de se mettre au travail. Une reprise qui prendra principalement la forme d’un bilan.

Pour Stéphane, enseignant interrogé dans le 12h45, "le gros challenge pour cette rentrée c’est surtout le fait qu’on va devoir prendre un peu plus de temps pour juger là ou se trouvent nos élèves".

Afin d’accompagner les élèves, un budget d’un million a ainsi été débloqué par le canton de Neuchâtel pour renforcer le soutien pédagogique.

>> Le reportage dans une école primaire à Neuchâtel, dans le 12h45 :

Faut-il rendre obligatoire le port du masque en entreprise? En France, le gouvernement envisage de l'imposer dans certaines situations, et les nouvelles règles sanitaires destinées aux entreprises seront présentées ce mardi. En Suisse, rien de tel pour l'instant. Aucune directive fédérale ou cantonale ne prescrit le port du masque obligatoire sur le lieu de travail, mais cette perspective n'est pas à écarter.

>> Plus d'informations : Faut-il imposer le port du masque sur le lieu de travail?

La question du masque au travail suscite le débat, notamment sur la question de la promiscuité entre les employés, malgré le fait que la distance physique reste la norme.

>> Les précisions dans La Matinale :

Keystone - Moises Castillo

L'idée gagne en tout cas du terrain parmi les infectiologues, qui rappellent que les milieux clos sont particulièrement propices à la transmission du virus.

>> L'éclairage de La Matinale :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

Cet automne sera marqué par la présence du Covid-19. Martial Courtet, président du gouvernement jurassien, reconnaît que cette rentrée est particulière, notamment la pression mise au niveau politique: "Mais elle est aussi présente pour les enseignantes et les enseignants. Du coup indirectement aussi sur les parents et sur les élèves. Cela demande un peu plus de travail, bien évidemment".

Plusieurs scénarios prévus

Le président du gouvernement jurassien explique que plusieurs scénarios sont prévus: "Quatre plans de bataille, en quelque sorte: on a quatre niveaux. On est au niveau 2 pour l'instant, en sachant qu'on peut aller jusqu'au niveau 4: on a encore un peu de marge de manœuvre, mais il y a des incertitudes. Nous avons dû nous préparer… on voit que dans l'Emmental, des classes de primaire ont déjà dû être mises en quarantaine, alors qu'ils ont commencé il y a quelques jours. On sent bien que c'est une situation particulière, que les écoles sont des foyers potentiels".

Pour le ministre, le port du masque était "la meilleure mesure": "Elle est contraignante, mais il fallait en arriver là", reconnaît-il au micro de La Matinale.

A la question de savoir si en voulant une rentrée "la plus normale possible", on ne faisait pas comme si tout allait bien, Martial Courtet répond par la négative: "Dans le Jura, ça a été la réaction inverse. Ça faisait deux semaines qu'il n'y avait plus de cas – on a eu un cas par jour sur deux jours – donc on n'est plus tellement touchés dans le Jura pour l'instant… pourvu que ça dure… Donc nous, on a travaillé pour faire de la pédagogie et de la persuasion en disant 'Attention, retour de vacances, potentiel retour du virus dans notre région aussi'." Les autorités jurassiennes ont donc voulu le port du masque pour une étape jugée importante.

Effet anxiogène du masque

Le responsable de la formation reconnaît que le masque peut avoir un effet anxiogène: "C'était une pesée d'intérêts. Ce que nous avons choisi dans le Jura, c'est de faire confiance aux professionnels de l'éducation, les enseignantes et les enseignants, et, de ce fait, nous avons rendu le masque obligatoire dans les couloirs, les salles des maîtres, en arrivant dans la classe avec les élèves. Mais, si la distance d'un mètre cinquante peut être respectée dans les classes, ils peuvent l'enlever".

Dans le Jura, Martial Courtet explique que tout a été fait pour le retour en présentiel: "Même les demi-classes, ce n'était pas idéal. Au niveau de l'équité, certains élèves n'ont pas le même suivi à la maison, n'ont pas tous la même chance: dans ce sens-là, c'est notre mission, celle de l'école, de pouvoir être juste et le plus équitable possible pour l'ensemble des élèves. Il n'y a pas de demi-mesure: c'est en présentiel. Et on adapte au niveau des enseignants, avec le masque".

Retour des notes

La reprise scolaire se fera avec des notes dans le Jura; cela n'est pas le cas partout en Suisse: "Il ne faut pas en faire une génération Covid: on a déjà eu une année spéciale, si on pouvait faire dans l'année qui suit, une année la plus normale possible, notamment au niveau des évaluations, je pense que cela a une importance pour le poids des titres que l'on donne".

Certains parents étaient sensibles au fait que leurs enfants ne recevaient plus de notes: le bulletin scolaire ou le diplôme allait-il être au rabais ou avec une moindre valeur? "Au début, nous voulions écrire dans le bulletin: 'Pas de notes, car Covid-19. Et après avoir entendu ces retours du terrain, on a quand même mis une phrase qui dise aussi que ces élèves n'avaient peut-être pas suivi l'enseignement de l'ensemble des cours exactement comme une année normale, mais avaient pu acquérir d'autres expériences, d'autres compétences".

>> Martial Courtet, ministre de la formation jurassien, dans La Matinale :

RTS - RTS

Dans le canton de Vaud, la cinquième édition du Cinéma Drive-In de Cossonay s'est terminée, le week-end dernier, par un succès. Selon ses organisateurs, la section vaudoise du Touring Club Suisse en partenariat avec le cinéma de Cossonay, ce sont quelque 900 spectateurs, répartis dans 400 véhicules, qui y ont pris part. Cette année, en raison du Covid-19, les gradins ont été supprimés, ce qui a permis de mettre plus de voitures.

>> Explications de Jean-Marc Thévenaz, directeur de la section vaudoise du TCS, dans La Matinale :

Keystone - Jean-Christophe Bott

Ce lundi, malgré la pandémie de Covid-19, c'est la rentrée pour trois cantons romands. Une rentrée un peu particulière que les élèves francophones de Bienne ont expérimentée il y a une semaine déjà.

>> Reportage au Gymnase français de Bienne, dans la Matinale :

Anthony Anex

La recherche en Suisse des chaînes d'infections au Covid-19 repose sur des hypothèses erronées. Des chercheurs de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich ont découvert une erreur de calcul dans une étude de Hong Kong, sur laquelle se base le traçage des contacts. Les personnes contaminées par le virus ne sont pas seulement déjà contagieuses deux jours avant l'apparition des premiers symptômes, mais jusqu'à cinq jours.

>> Lire aussi : La recherche des chaînes d'infection serait basée sur une étude erronée

Une annonce qui crée de  l'incertitude. Karim Boubaker, dans Forum, et Laurent Kaiser, dans le 19h30, commentent cette annonce. Selon eux, il faut rester prudent et ne pas tout changer immédiatement la politique suivie jusqu'ici.

>> Karim Boubaker dans Forum :

>> Laurent Kaiser dans le 19h30 :

La pandémie de coronavirus a des effets sur les oiseaux et leur reproduction.  Les ornithologues parlent dans certains endroits d'une année exceptionnelle. Dans l'H exagone, par exemple, le quotidien Ouest-France rapportait début août une "année exceptionnelle" pour les flamands roses de Camargue. Douze mille poussins seraient nés dans la région du Gard, soit plus du double que d'habitude, selon des estimations.

En Suisse, la tendance est plutôt inverse, les colonies d'oiseaux ayant été passablement dérangées. C'est le constat de BirdLife et de François Turrian, directeur romand de l'association. "Dès le mois d'avril, on a assisté à une explosion de la fréquentation des milieux naturels. Ces réserves ont été prises d'assaut par des gens qui ne savent souvent pas comment se comporter dans des milieux aussi sensibles. Ils pensaient pouvoir se conduire comme dans une discothèque d'Ibiza ou un terrain de beach-volley de la Côte d'Azur, alors qu'il y a des règles très strictes", explique-t-il dans Forum.

Cousin du héron cendré, le héron pourpré est en danger critique d'extinction. "Il existe une dizaine de couples en Suisse. Cet oiseau niche dans les roselières, alors si vous avez un paddle à 9h du matin qui va faire s'envoler l'oiseau sur son nid et deux heures plus tard, il y a un chien qui n'est pas tenu en laisse qui va déranger ce même oiseau, le risque est qu'il abandonne sa nichée. C'est ce genre de comportement que les gens ignorent", regrette l'ornithologue.

>> Ecouter l'interview complète de François Turrian dans Forum :

RTS

Une grande partie de la Suisse romande fait sa rentrée. Les élèves du Jura, de Neuchâtel, du Valais et du Jura bernois reprennent le chemin de l'école. Une semaine plus tard, les Genevois et les Vaudois suivront, puis les Fribourgeois quelques jours après. Une rentrée particulière après le confinement puis la reprise des cours au mois de mai dernier. Le coronavirus fait désormais partie du paysage. Alors dans quel état d'esprit sont les enseignants?

Samuel Rohrbach, président du syndicat des enseignants romands, répond aux questions de Forum:

>> Le reportage du 19h30 sur la rentrée scolaire :

Les manifestations de plus de 1000 personnes seront à nouveau autorisées dès le 1^er octobre, sous strictes conditions, a annoncé mercredi le Conseil fédéral. Berne a en outre décidé d'étendre l'obligation de porter un masque dans les avions à partir du 15 août.

La barre des 200 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures est dépassée en Suisse, a annoncé mercredi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Le pays compte 274 nouveaux cas, ainsi qu'un décès supplémentaire, portant le total à 1714.

>> Lire : Le Conseil fédéral "cherche à chaque fois le meilleur chemin"

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