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"Même Trump n'a pas osé réduire au silence Anthony Fauci!", s'étrangle Bertrand Kiefer

- Alors que la Commission de l'économie du National veut interdire à la task force Covid de s'exprimer publiquement à l'avenir, le médecin et rédacteur en chef de la Revue médicale suisse Bertrand Kiefer s'est insurgé mardi dans le 19h30 des tentatives de museler la parole scientifique. "Je trouve inquiétant que notre Parlement en soit là, vraiment. Même Trump n'a pas osé réduire au silence Anthony Fauci", a-t-il déclaré.

- La Confédération réfléchit à rendre gratuits les tests de Covid-19 dans les entreprises. Leur accès sera facilité, a assuré Alain Berset mardi lors d'une visite à l'aéroport de Zurich. Tout comme pour les tests à faire soi-même à la maison.

- La situation épidémiologique reste "incertaine" en raison des nouvelles variantes du virus, plus contagieuses, a souligné l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) mardi lors d'un point de presse.

- Le canton de Vaud déploie à nouveau des tests de dépistage à large échelle et gratuits à l'occasion d'une Coupe d'Europe de freestyle à Leysin, du 6 au 12 mars. L'expérience s'était avérée positive lors de tests de masse en février.

- Mardi, la Suisse compte 1130 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'OFSP. Seize décès supplémentaires sont à déplorer et 57 malades ont été hospitalisés.

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par RTSinfo

22h15

"Même Trump n'a pas osé réduire au silence Anthony Fauci!"

Le rédacteur en chef de la Revue médicale suisse Bertrand Kiefer s'est insurgé mardi sur le plateau du 19h30 de la RTS contre les appels à empêcher les scientifiques de la task force Covid de s'exprimer publiquement. "Je trouve inquiétant que notre Parlement en soit là, vraiment. Même Trump n'a pas osé réduire au silence Anthony Fauci", a-t-il déclaré, faisant référence au chef de la cellule de crise américaine sur le Covid-19.

"Cette task force n'est pas un groupuscule d'idéologues suisses!", s'est étranglé le journaliste et médecin. "Ce sont des scientifiques, parmi les meilleurs, qui sont branchés sur la science internationale (...). Ce sont ceux qui ont le courage de la vérité. C'est comme un médecin qui annonce une maladie grave à un patient. C'est un travail difficile et c'est très important que la population l'entende", a-t-il poursuivi.

Cette task force n'est pas un groupuscule d'idéologues suisses!

Bertrand Kiefer, rédacteur en chef de la Revue médicale suisse

A ses yeux, il est essentiel que la parole scientifique puisse s'exprimer. "On est dans un monde de fake news, de théories abracadabrantes, et il y a une espèce de faiblesse de la parole scientifique", constate Bertrand Kiefer. "Après, le Conseil fédéral n'est pas obligé de la suivre".

>> Ecouter son interview dans le 19h30 :

Crispations entre la Task Force et les politiques. L'analyse du médecin Bertrand Kiefer.
Crispations entre la Task Force et les politiques. L'analyse du médecin Bertrand Kiefer. / 19h30 / 2 min. / le 2 mars 2021

21h55

Les appels à museler la task force Covid font polémique

Formée pour conseiller le gouvernement, la task force Covid de la Confédération a pris une place majeure dans l'espace public suisse depuis une année. Mais l'omniprésence médiatique de ses scientifiques déplaît a un nombre croissant de parlementaires, notamment à une partie de la droite, à tel point que la Commission de l'économie du National veut lui interdire de s'exprimer publiquement à l'avenir.

"Ces gens se sont comportés un peu comme des politiciens, comme des petits conseillers fédéraux, ce qui n'est pas bon. Cette cacophonie politique a créé beaucoup de confusion", a ainsi estimé le conseiller national et rédacteur en chef de la Weltwoche Roger Köppel (UDC/ZH).

Pour la gauche, qui dénonce une tentative de muselage des scientifiques, pas question de restreindre la liberté d'expression de la task force. Le conseiller fédéral Alain Berset est également venu au secours des experts fédéraux en saluant le "très gros travail, très utile" effectué durant les 12 derniers mois, "même si on a eu des différends avec eux".

>> Regarder le sujet du 19h30 :

Une initiative au Conseil national vise à museler la "task force" scientifique, omniprésente médiatiquement.
Une initiative au Conseil national vise à museler la "task force" scientifique, omniprésente médiatiquement. / 19h30 / 2 min. / le 2 mars 2021

18h30

Le Covid électrise les débats au Parlement

A Berne, le Covid-19 tend les discussions entre les parlementaires, réunis pour la session de printemps. Attaques contre le Conseil fédéral, volonté de certains élus de reprendre la main pour la gestion de la crise sanitaire: des fronts se durcissent entre la gauche et la droite.

De nombreux parlementaires appellent à revenir à une discussion constructive.

>> Le reportage de Forum :

Le Parlement fait pression sur le Conseil fédéral pour un assouplissement. [KEYSTONE - Alessandro della Valle]KEYSTONE - Alessandro della Valle
Rentrée chahutée au Parlement fédéral / Forum / 3 min. / le 2 mars 2021

17h40

Alain Berset veut faciliter les tests Covid-19 à domicile et au travail

La Confédération réfléchit à rendre gratuits les tests de Covid-19 dans les entreprises. Leur accès sera facilité, a assuré Alain Berset mardi lors d'une visite à l'aéroport de Zurich. Tout comme pour les tests à faire soi-même à la maison.

La présidente du gouvernement zurichois Silvia Steiner (PDC) et la ministre zurichoise de la santé Natalie Rickli (UDC) ont accueilli mercredi le conseiller fédéral à l'aéroport de Zurich, où se trouve le service cantonal de traçage des contacts.

Natalie Rickli a profité de l'occasion pour demander au Conseil fédéral d'assouplir les conditions d'accès des entreprises aux tests systématiques de leur personnel.

"Je suis d'accord. Il est important d'assouplir les conditions d'accès aux tests de masse dans les entreprises", a répliqué son homologue fédéral. Alain Berset "espère" aussi qu'un feu vert à un accès facilité aux tests à faire soi-même à domicile interviendra "très rapidement". Le conseiller fédéral rappelle toutefois qu'il s'agit aussi d'un "exercice logistique très complexe".

17h15

Pas assez d'attention aux effets psychologiques de la pandémie

Les conséquences psychologiques et mentales de la pandémie de Covid-19 n'ont pas été suffisamment prises en compte et répercutées. L'Académie de médecine humaine (AMM) basée à Zurich, demande "une nouvelle conception complète de l'être humain dans la médecine et la société".

Pendant des décennies, la médecine s'est fixée sur le corps humain pour la compréhension de la santé et de la maladie. Les conséquences mentales de la pandémie montrent clairement que cette vision est loin d'être parfaite, indique mardi l'Académie de médecine humaine.

Souffrance psychologique

Depuis le début de la pandémie, la souffrance mentale est plus fréquente et plus grave. Les cliniques psychiatriques pour enfants et adolescents ont signalé un afflux de nouveaux patients en automne 2020. Une enquête de l'Université de Bâle a révélé que par rapport à avril deux fois plus de personnes ont signalé des symptômes dépressifs graves lors de la deuxième vague.

Selon l'AMM, la population n'a pas suffisamment été informée des conséquences psychologiques de la crise. En 2020, l'accent a plutôt été mis sur le nombre de personnes infectées par le coronavirus, le nombre de personnes vaccinées, les valeurs R et les mesures de protection. Trop peu d'attention a été accordée à la souffrance psychologique.

16h00

L'EPFL crée une application pour identifier les lieux à risque d'infection au Covid-19

Cette nouvelle application "NotifyMe" est complémentaire à SwissCovid. Elle notifie les gens là où SwissCovid ne les avertira pas, soit dans les cas où les gestes et distances barrière sont observés mais insuffisants face à la diffusion par aérosols du coronavirus et de ses nouveaux variants.

Concrètement, l'organisateur d'un événement (réunion professionnelle ou privée, bar, restaurant, manifestation culturelle, etc) crée sur notify-me.ch un QR-code qu'il met à disposition des participants. Ceux-ci le scannent avec l'application (check-in), puis signalent leur départ en partant (check-out). Leur téléphone enregistre alors un code correspondant à l'événement, ainsi que la date et l'heure d'arrivée et de départ.

Ces informations restent uniquement dans le téléphone, sous une forme chiffrée. Les événements peuvent être effacés manuellement ou disparaissent automatiquement après 14 jours.

Une nouvelle application pour identifier des lieux à risque d'infection au coronavirus a été créée en partie à l'EPFL. [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]
Une nouvelle application pour identifier des lieux à risque d'infection au coronavirus a été créée en partie à l'EPFL. [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]

Son principe de fonctionnement est comparable à celui des applications de suivi en usage dans de nombreux lieux publics. A une notable différence près, souligne l'EPFL: "NotifyMe n'enregistre ni ne communique aucune donnée personnelle, ne recourt ni au Bluetooth, ni au GPS et fonctionne de façon “décentralisée”, sur les téléphones de chacun. NotifyMe ne crée pas de base de données centralisée de qui visite quel événement, ni même une liste des événements eux-mêmes".

Un "pilote" destiné à tester son fonctionnement est en cours à l'EPFL depuis la fin janvier. On ignore encore quand l'application sera disponible pour le grand public.

15h50

Dans 90% des cas, des anticorps détectables six mois après

Une étude réalisée en Suisse a montré que 90% des personnes atteintes de Covid-19 ont encore des anticorps dans le sang six mois après l'infection. Durant cette période, ces personnes sont largement immunisées contre le virus.

Les résultats des études Corona Immunitas, effectuées dans toutes les régions suisses, indiquent que 90% des personnes infectées par le coronavirus ont toujours des anticorps après plus de six mois, s'est réjoui mardi Milo Puhan, directeur de l’Institut d’épidémiologie, de biostatistique et de prévention.

"Une bonne nouvelle", selon Milo Puhan. Il a toutefois précisé que les anticorps n'étaient pas retrouvés dans 15% des cas.

Symptôme après six mois

Partant d'une revue de la littérature, il a également donné quelques détails sur la situation liée au Covid-long en Suisse. Il a rappelé une étude genevoise, indiquant qu'un tiers des personnes infectées souffrait d'au moins un symptôme encore six mois après l'infection. A Zurich, un quart d'entre elles n'avait pas retrouvé leur état de santé initial après six mois.

Pour l'instant, deux facteurs de risque de vivre un Covid-long ont été identifiés: développer une forme grave du Covid-19 et avoir une malade préexistante.

15h10

Le rythme des vaccinations a ralenti de 2% en une semaine

De lundi à dimanche dernier, 132'243 doses de vaccin contre la Covid-19 ont été administrées en Suisse, selon les données publiées mardi sur le site de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). En moyenne, 18'892 vaccinations ont été effectuées par jour. Comparé à la semaine précédente, le rythme des injections a ralenti de 2%.

Au total, 807'799 vaccinations ont été réalisées jusqu'à dimanche. Jusqu'ici, 259'793 personnes ont été vaccinées complètement. Cela signifie que 3% de la population a déjà obtenu deux doses de vaccin. 288'213 personnes n'ont reçu que la première piqûre.

Au total, 164'051 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, mais n'ont pas encore été employées. Par ailleurs, 192'225 doses sont stockées par la Confédération.

15h00

"L'évolution de la situation reste incertaine", met en garde l'OFSP

La situation épidémiologique est plutôt bonne, mais l'évolution reste incertaine, a mis en garde mardi Virginie Masserey. Les nouvelles infections stagnent depuis deux semaines, le taux de reproduction est repassé au-dessus de 1 et les nouveaux variants constituent désormais près de 70% des cas.

Un taux de reproduction au-dessus de 1 pourrait conduire à une nouvelle augmentation du nombre de cas, a souligné la cheffe du contrôle des infections de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP): "C'est déjà le cas dans les pays qui (nous) entourent".

Les nouveaux variants, plus contagieux, atteignent 68% des cas. Les nouvelles infections sur 14 jours stagnent elles à 160 pour 100'000 habitants depuis deux semaines.

Effet des ouvertures difficile à prévoir

"L'effet des nouvelles ouvertures effectuées lundi est difficile à prévoir" dans ce contexte, a-t-elle ajouté. Il est donc crucial de continuer à appliquer les gestes barrière. Tests, traçage, vaccinations doivent eux encore être étendus.

Les tests sont assez nombreux pour concerner depuis fin janvier aussi les personnes asymptomatiques. Les cantons décident de leur politique de test. Dix-sept d'entre eux ont déjà transmis un concept de test à l'OFSP, qui les conseille à ce sujet, a précisé Anne Lévy, directrice de l'Office.

Des tests salivaires rapides, qui permettraient d'intensifier la cadence, sont actuellement en cours d'examen et ne sont pas encore autorisés. Leur usage nécessite aussi d'adapter la législation.

Le traçage est lui particulièrement pertinent dans les hauts lieux de transmission, tels que les écoles ou les lieux touristiques, a ajouté dit Anne Lévy.

14h50

La pression diminue dans les EMS

La pression devrait baisser dans les établissements médico-sociaux où tous les employés souhaitant se faire vacciner ont pu le faire. Mais la stratégie doit être complétée par des tests fréquents sur les personnes non vaccinées qui travaillent dans ces établissements.

De même, les tests de masse, comme effectués dans certains cantons, ne fonctionnent que s'ils ont lieu de manière répétée, a rappelé Rudolf Hauri, médecin cantonal de Zoug mardi lors d'un point de presse des experts de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Le président de l'Association des médecins cantonaux ajoute que ces tests doivent être menés sur le même groupe. Rudolf Hauri cite l'exemple du canton de Zoug, où les élèves des écoles secondaires sont testés deux fois par semaine pour détecter les cas asymptomatiques.

"C'est un effort très important pour permettre de poursuivre l'enseignement en présentiel", précise le Zougois, qui ajoute que cette stratégie ouvre la porte à d'éventuels allégements des mesures dans les écoles.

14h20

La Suisse compte 1130 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures

Mardi, la Suisse compte 1130 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Seize décès supplémentaires sont à déplorer et 57 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 21'400 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 5,28%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 13'857. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 160,29 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,06.

Au total, 971'850 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 807'799 ont été administrées et 259'793 personnes ont déjà reçu deux doses. Depuis le début de la pandémie, 558'622 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 5'109'623 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9303 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 23'556.

Quant aux variants du coronavirus, 10'792 cas ont été détectés en Suisse jusqu'à présent, dont 3825 cas ont été attribués au variant britannique (B.1.1.7), 167 au variant sud-africain (B.1.351) et 6 au variant brésilien (P.1). Dans les cas restants, une mutation était présente, mais la lignée n'était pas claire.

Le pays dénombre par ailleurs 10'448 personnes en isolement et 17'029 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 3206 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

13h30

Le MAD prête ses pistes de danse aux dons du sang

Les mesures sanitaires et le télétravail ont rendu de nombreuses collectes de sang en entreprises impossibles. Les stocks de sang sont ainsi devenus critiques dans les hôpitaux des cantons de Vaud, du Valais et de Berne.

Pour assurer leur approvisionnement, la Transfusion interrégionale de la Croix-Rouge Suisse a investi la discothèque du MAD à Lausanne.

Le concept est inédit et le succès est au rendez-vous. Ce lundi, les soixante-six places disponibles ont toutes trouvé donneur.

>> Le reportage du 12h45 :

Pour pallier la pénurie de stocks de sang, le MAD se transforme en centre de collecte. Une opération inédite.
Pour pallier la pénurie de stocks de sang, le MAD se transforme en centre de collecte. Une opération inédite. / 12h45 / 2 min. / le 2 mars 2021

13h20

Le Valais lance une nouvelle formation en soins infirmiers

La filière francophone est proposée "pour des personnes admissibles à la formation raccourcie en deux ans", précise mardi l'Etat du Valais dans un communiqué. Elle démarrera avec dix-sept étudiants ayant réussi le processus d’admission. La formation régulière en trois ans sera proposée à partir de septembre 2021.

Existante depuis 2017, la filière ES en soins infirmiers germanophone sur le site de Viège se voit elle renforcée. Deux rentrées seront désormais proposées chaque année à Viège, une en septembre et une en mars, tant pour la formation régulière en trois ans que pour la formation raccourcie en deux ans.

>> Les explications dans le 12h30 :

Des étudiants en soins infirmiers ont été appelés en renfort en Valais. [KEYSTONE - Jean-Christophe Bott]KEYSTONE - Jean-Christophe Bott
Le canton du Valais étoffe son offre de formation de personnel soignant / Le 12h30 / 1 min. / le 2 mars 2021

Ces deux filières visent deux profils différents. L'entrée dans une Haute école spécialisée (HES) requiert une maturité, alors que la formation ES demande au préalable un diplôme d'école de culture générale ou un CFC de fin d'apprentissage. L'objectif du Valais est d'étoffer l'offre de formations dans le domaine de la santé.

>> En plus lire : Le Valais ouvrira une filière Ecole supérieure en soins infirmiers à Monthey

13h10

A Genève, 150 activités culturelles et sportives pour redonner vie à l'école

Le projet genevois "Mars contre-attaque" prend la forme d'un festival en ligne. Il s’agit de remplacer des activités essentielles mais disparues depuis une année: courses d'écoles, camps, sorties au théâtre ou journées sportives.

Le Département de l'instruction publique (DIP) a en effet constaté une lassitude et une inquiétude au sein des classes. Il a donc décidé de proposer ces 150 activités virtuelles mais en direct, pour apporter plus de détente aux élèves et au corps enseignant.

>> Les précisions dans le 12h30 :

Des enfants dans une salle de gymnastique dans le canton de Schwyz. [Keystone - Gaëtan Bally]Keystone - Gaëtan Bally
Le canton de Genève propose 150 activités culturelles et sportives à ses élèves / Le 12h30 / 1 min. / le 2 mars 2021

Dès la mi-mars, enseignantes et enseignants pourront visionner avec leur classe des concerts, spectacles et rencontres. Ces événements sont organisés avec des artistes et des sportifs, qui se sont montrés enthousiastes alors que leur profession tourne au ralenti.

En parallèle de ces activités, le DIP prévoit de renforcer le soutien psychologique aux élèves. Une réflexion sur les évaluations de fin d'année est également en cours.

13h00

Cas de rigueur: pas de participation accrue de la Confédération

Dans le cadre de l'examen de la loi Covid-19, la commission de l'économie du Conseil des Etats a proposé jeudi, par 7 voix contre 6, d'augmenter de 70 à 80% la part de la Confédération aux coûts des mesures pour les cas de rigueur destinées aux entreprises présentant un chiffre d'affaire annuel inférieur à cinq millions de francs.

>> Consulter également le minute par minute sur la Session parlementaire : Le National accepte 120 millions pour le financement indirect des médias

Cette proposition implique des coûts supplémentaires de 600 millions de francs pour la Confédération. Un montant que la commission de l'économie souhaite inscrire dans le supplément au budget 2021.

La commission des finances s'y oppose par 10 voix contre 1. Elle estime que "les sacrifices en matière de financement de la gestion de la crise doivent être répartis de façon raisonnable" entre Berne et les cantons, indiquent mardi les services du Parlement.

Aide pour le sport

La commission des finances a par ailleurs décidé par 6 voix contre 5 et 1 abstention de prévoir dans le supplément au budget 50 millions de francs supplémentaires en faveur de la relève sportive et du sport populaire. Le dispositif de stabilisation à l'intention des associations sportives, durement touchées par les mesures de lutte contre la pandémie, pourra ainsi être financé durablement.

12h15

Vaud réitère les tests à large échelle pour un événement sportif

Le canton de Vaud déploie à nouveau des tests de dépistage à large échelle et gratuits à l'occasion d'une Coupe d'Europe de freestyle à Leysin, indique-t-il mardi. Du 6 au 12 mars, la compétition rassemblera quelque 250 athlètes et membres des équipes nationales pour des épreuves à ski ou en snowboard de halfpipe et slopestyle.

A la suite des expériences positives menées dans les Alpes vaudoises à la veille des vacances de février, le canton, les organisateurs de la manifestation et les autorités communales proposent un nouveau dispositif de dépistage dans la station de Leysin. Les athlètes, leur encadrement, mais aussi toute la population résidente et les touristes de passage sont invités à se faire tester gratuitement.

>> Relire : Le résultat du dépistage de masse dans les Alpes vaudoises est rassurant

Les athlètes de la Leysin FIS European Cup de freestyle, qui proviennent de nombreux pays, vivront sur place ensemble près d'une semaine. Ils côtoieront les habitants de la station des Alpes vaudoises et leurs hôtes, explique le gouvernement dans son communiqué.

Dans ce contexte et comme pour d'autres compétitions de ce genre, impliquant un brassage de population, un concept de sécurité a été mis en place afin d'assurer la maîtrise de l'épidémie de Covid-19 dans la station et parmi les compétiteurs, assure le canton. Des mesures sont prises aussi bien en amont de la compétition que sur place.

11h45

Un médecin lucernois révoqué n'accepte pas la décision

Le médecin lucernois opposé aux mesures contre le coronavirus n'accepte pas le retrait de son autorisation de pratiquer. Il estime que la mesure est "complètement disproportionnée".

S'exprimant mardi sur la chaîne Youtube "Sticker TV", le médecin a déclaré que les raisons invoquées par le médecin cantonal ne sont pas suffisantes pour justifier le retrait de sa licence. Il a l'intention de se défendre.

Selon le médecin, le retrait de son autorisation de pratiquer est basé sur des reportages dans les médias. Il reconnaît qu'il a effectivement traité ses patients sans masque jusqu'en janvier. Rien ne prouve que des infections se soient produites pour cette raison.

Danger pour la santé publique, selon le médecin cantonal

Le médecin cantonal estime que l'attitude du médecin représente un danger pour la santé publique. La procédure étant en cours, le Département cantonal de la santé publique ne donne pas d'autres informations sur cette affaire.

Selon la télévision alémanique SRF, le médecin pratiquant à Ebikon (LU) est accusé de ne pas porter de masque de protection lorsqu'il traite ses patients dans son cabinet et d'avoir délivré des dispenses de masque sur demande écrite. Il aurait aussi fait des déclarations sans fondement sur la vaccination.

Lundi soir, environ 350 personnes se sont rassemblées à Lucerne pour soutenir le médecin révoqué. La manifestation s'est déroulée pacifiquement, a indiqué la police lucernoise.

11h00

François Launaz soulagé par le sauvetage du Salon de l’automobile de Genève

"Nous serions heureux d'annoncer une édition 2022 du salon que beaucoup attendent": François Launaz, président d'auto-suisse, la faîtière des importateurs d'automobiles, s'est réjoui, mardi dans La Matinale, du sauvetage annoncé du Salon international de l'automobile de Genève grâce à un investisseur privé.

>> En lire plus : Le Salon international de l'automobile de Genève est en passe d'être sauvé

La manifestation resterait à Genève. "Nous l'avons toujours dit, il n'y a pas de meilleure place au monde pour faire un salon de l'automobile. C'est reconnu par tous les constructeurs", souligne François Launaz.

Et d'ajouter que ces derniers éprouvent le besoin d'avoir un contact physique avec les clients et avec la presse: "Je crois que nous en avons tous un peu marre des réunions derrière les ordinateurs. Le besoin se fait sentir d'avoir de nouveau un contact. L'automobile est un produit très émotionnel, et il est très difficile de faire passer l'émotion à travers un écran."

Effondrement de 25% du marché

François Launaz rappelle que le marché de la voiture a payé un très lourd tribut au coronavirus, avec un effondrement de 25% en Suisse l'année passée, et un début d'année 2021 également difficile. Mais le président d'auto-suisse reste optimiste pour l'avenir.

Il se réjouit aussi de la forte progression des voitures électriques sur le marché helvétique: "En 2020, nous avons obtenu la 6e place au niveau européen pour le pourcentage de voitures électriques. C'est un exploit si l'on considère que tous les autres pays bénéficient de supports gouvernementaux importants, alors qu'en Suisse, ce sont seulement les citoyens qui ont décidé de faire le pas vers une mobilité plus propre."

>> Son interview complète dans La Matinale :

La place du secteur automobile en Suisse: interview de François Launaz (vidéo)
La place du secteur automobile en Suisse: interview de François Launaz (vidéo) / L'invité-e d'actualité / 7 min. / le 2 mars 2021

10h45

La pandémie accélère l'envie de devenir propriétaire

En cette période de crise pandémique, jamais les ménages suisses n'ont exprimé un souhait aussi marqué de devenir propriétaires d'un logement. Un tel projet s'avère cependant inaccessible pour de nombreux ménages, en raison d'une raréfaction de biens à acquérir et une hausse constante des prix, principalement dans les centres urbains, affirme Credit Suisse dans une étude.

L'inadéquation entre l'offre et la demande s'explique par une tendance favorisant plutôt la construction de logements locatifs, indiquent mardi les économistes du numéro deux bancaire helvétique. Déjà très élevés, les prix de biens en propriété ne cessent d'augmenter, une progression qui devrait se poursuivre. En 2020, ils ont gonflé de 5%.

Depuis le début de la pandémie, le domicile prend une place de plus en plus centrale dans la vie des Suisses, que ce soit par nécessité de trouver un logement plus spacieux pour le télétravail ou simplement l'envie de bénéficier davantage de confort, explique la grande banque. La faiblesse des taux d'intérêt soutient cette forte demande.

Credit Suisse affirme que de nombreux ménages "accélèrent leur projet" d'acquisition de bien immobilier, mais ils se heurtent à une pénurie de logements et à un problème de financement. Les auteurs de l'étude conseillent d'élargir le périmètre de recherche hors des centres urbains afin de trouver plus facilement chaussure à son pied. Pour les personnes astreintes au télétravail, la proximité géographique devient un critère de sélection moins essentiel, selon eux.

08h45

Assouplissement dans les EMS

Les pensionnaires des EMS de plusieurs cantons, dont Fribourg et le Jura, sont désormais autorisés à sortir et à ne pas subir de quarantaine à leur retour s’ils sont vaccinés. Objectif: retrouver davantage de liens sociaux.

Selon les autorités, cet allègement des contraintes est rendu possible grâce à une relative stabilité des nouvelles infections et à un taux de vaccination élevé: 80% dans le Jura.

"Il s'agit de redonner une perspective positive à ces personnes, mais également à l'ensemble de la population. Pour sortir de cette crise, pour aller vers quelque chose qui s'apparente à un retour à la normale, la meilleure solution est la vaccination", estime Nicolas Petremand, chef du service jurassien de la santé.

Dans le Jura, entre 2000 et 2500 personnes ont reçu les deux doses du vaccin, 6000 une première dose. "Après l'été, nous devrions avoir la possibilité offerte à toute la population de se faire vacciner."

>> Son interview complète dans La Matinale :

Une membre du personnel de la Résidence Claire-Fontaine à Bassecourt (JU) administre le vaccin anti-Covid à une résidente. [DR - Jura.ch]DR - Jura.ch
Dans les EMS, on assouplit un peu les mesures. / La Matinale / 1 min. / le 2 mars 2021

08h30

Pascal Vandenberghe: "Notre ministre de la santé a oublié qu'il était aussi ministre de la culture"

Patron des librairies Payot, Pascal Vandenberghe a exprimé, mardi dans La Matinale, son soulagement après la réouverture des librairies: "J'étais quand même étonné que le Conseil fédéral autorise les jardineries au mois de janvier - ce qui peut être discutable, car je ne suis pas sûr qu'on jardine beaucoup au mois de janvier - et que les librairies ne soient pas considérées comme des commerces essentiels."

A ses yeux, le rebond du livre l'année passée a montré que le livre est pourtant considéré comme essentiel. On l'a vu, rappelle-t-il, avec Genève, en novembre dernier, ou la Belgique, qui ont maintenu les librairies ouvertes alors qu'elles fermaient les commerces. A ce sujet, Pascal Vandenberghe tacle le conseiller fédéral Alain Berset: "On a un ministre de la Santé qui est aussi ministre de la Culture, mais qui a un peu oublié qu'il n'a pas qu'une casquette."

La vente en ligne a certes donné un coup de pouce, relève le patron de Payot, mais elle ne sauve pas les librairies, car elle compense moins de la moitié des activités des magasins physiques. "Et ce n'est pas du tout la même chose: c'est de la logistique. Cela fait quand même disparaître tout le plaisir du contact avec le client, du conseil, de la recommandation, de tout ce qui fait ce métier." Et le client perd la possibilité de découvrir des livres sur lesquels il ne serait jamais tombé en ligne, souligne le libraire.

>> L'interview complète de Pascal Vandenberghe dans La Matinale :

L'invité de La Matinale - Pascal Vandenberghe, patron des librairies Payot
L'invité de La Matinale (vidéo) - Pascal Vandenberghe, patron des librairies Payot / L'invité-e de La Matinale (en vidéo) / 11 min. / le 2 mars 2021

08h15

Oerlikon se montre plus résistant que prévu à la crise fin 2020

Oerlikon a plutôt bien résisté à la crise pandémique en signant un exercice 2020 au-dessus des attentes des analystes. Le conseil d'administration proposera un dividende de 35 centimes par action (consensus AWP 25 centimes).

Le bénéfice net du groupe s'est établi à 38 millions de francs, contre une perte de 66 millions en 2019 et alors que le consensus des analyses tablait sur 13,4 millions de francs. Le bénéfice opérationnel (Ebitda) a certes chuté de 18,5% à 320 millions de francs, mais les analystes n'escomptaient guère plus que 269 millions, selon un communiqué publié mardi.

Quant au chiffre d'affaires, il a régressé de 12,9% à 2,258 milliards de francs (consensus 2,227 milliards) et les entrées de commandes de 13,5% à 2,241 milliards de francs (consensus 2,207 milliards).

Pour 2021, la direction générale prévoit un chiffre d'affaires compris entre 2,35 et 2,45 milliards de francs et une marge opérationnelles (Ebitda) entre 15,5% et 16,0%.

08h00

Lindt & Sprüngli a vu son bénéfice plonger en 2020

Lindt & Sprüngli a souffert des restrictions liées au coronavirus, faisant plonger son bénéfice. Cela ne l'empêchera pas de verser un dividende à ses actionnaires.

Le fabricant de tablettes et de pralinés a enregistré en 2020 un résultat d'exploitation (Ebit) en chute de 29,1% à 420,3 millions de francs, pour une marge afférente de 10,5% contre 13,2% un an plus tôt, selon le communiqué paru mardi.

Le bénéfice net s'est effondré de 37,5% à 320,1 millions de francs. Le chocolatier de Kilchberg avait déjà publié ses ventes en janvier. En 2020, elles avaient reculé de 10,9% à 4,02 milliards.

>> Relire : La consommation de chocolat en Suisse plonge à son plus bas depuis 40 ans

La direction table pour 2021 sur une croissance organique des ventes de 6-8% et une marge opérationnelle de 13-14% avant d'atteindre 15% en 2022. Elle a confirmé ses objectifs à moyen terme, misant sur l'amélioration de la situation face au coronavirus.

07h45

Joie dans les rues de Lausanne, après la réouverture des magasins

Depuis lundi, les clients peuvent reprendre le chemin de tous les magasins. A Berne et à Zurich, ils n'ont pas été pris d'assaut. La réouverture s'est faite dans le calme. Par contre, à Lausanne, la fièvre acheteuse était au rendez-vous.

Les sacs contenaient principalement des habits. En dehors des achats indispensables, les personnes croisées par la RTS confient une autre source de motivation. "Ce n'est pas forcément quelque chose dont nous avons besoin, mais c'est vrai que cela a manqué. Nous avons besoin de retrouver une vie", explique une consommatrice.

Et une autre d'ajouter: "Aujourd'hui, c'est la fête. Cela fait un mois que c'est vraiment triste. (...) Ça remonte le moral que les magasins rouvrent."

>> Le reportage à Lausanne de La Matinale :

Un vendeur et un acheteur choisissent une paire de chaussure dans le magasin de chaussures "Pompes Funèbres" lors de la réouverture des magasins pendant la crise du Coronavirus (Covid-19). [KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT]KEYSTONE - JEAN-CHRISTOPHE BOTT
Les magasins ont rouvert lundi. / La Matinale / 1 min. / le 2 mars 2021

07h30

Un nouvel accès timide à certains lieux culturels

Lundi, les bibliothèques, les librairies et les musées ont rouvert leurs portes. Le Musée d'histoire des sciences, à Genève, est l'un des seuls en Suisse romande à accueillir du public le lundi. "Comme tout est fermé, nous avons essayé de trouver une activité", témoigne l'une des visiteuses.

Et une autre personne d'ajouter: "Nous sommes Français: c'est trop bien d'être dans le coin et de pouvoir en profiter."

La joie des visiteurs est partagée par l'équipe du musée. "Après pratiquement deux mois de fermeture, nous sommes quand même contents que le musée rouvre et que nous puissions accueillir quelques personnes", explique le chef d'équipe surveillance-sécurité.

La reprise est "assez timide". Le Musée d'histoire des sciences a accueilli lundi une trentaine de personnes. En comparaison, une "bonne journée", l'institution enregistre une quarantaine d'entrées.

>> Le reportage de La Matinale :

Une personne regarde un dessin anime avec un zootrope, lors de l'exposition "Dompter la lumière" au Musée d'histoire des sciences de Genève. [KEYSTONE - SALVATORE DI NOLFI]KEYSTONE - SALVATORE DI NOLFI
Un nouvel accès timide à certains lieux culturels / La Matinale / 1 min. / le 2 mars 2021

07h15

"Certaines questions stratégiques devraient être débattues"

Invité du 19h30 lundi, Pierre-Yves Maillard est revenu sur la tension qui croît sur fond de pandémie entre le Conseil fédéral et le Parlement.

Le président de l'Union syndicale suisse (USS) a tout d'abord tenu à dire qu'il fallait faire preuve de reconnaissance pour le pouvoir exécutif: "Il faut reconnaître que notre pays, notamment grâce au Conseil fédéral, n'a pas imposé par exemple des mesures aussi terribles que la fermeture des écoles. En comparaison internationale, on a eu des mesures relativement modérées avec, évidemment, le souci pour ces autorités d'éviter des dégâts sanitaires qui nous touchent tous et ont été une vraie souffrance pour les proches et l'ensemble du pays".

Le conseiller national socialiste s'est également dit conscient de "la pression" qui doit accompagner les preneurs de décision au jour le jour.

>> Revoir l'interview intégrale de Pierre-Yves Maillard dans le 19h30 :

L'interview de Pierre-Yves Maillard sur le rôle des élus fédéraux dans le déconfinement
L'interview de Pierre-Yves Maillard sur le rôle des élus fédéraux dans le déconfinement / 19h30 / 4 min. / le 1 mars 2021

Savoir quelles sont les options

Néanmoins, il a aussi estimé que sur certaines questions clés, les stratégies devraient être davantage débattues.

"On ne sait bien sûr pas comment les choses vont se dérouler. Pour autant, il y a quelques questions stratégiques qui se posent et qui parfois sont débattues en plus petits comités, notamment parmi les experts, et qui devraient être discutées plus largement", estime le Vaudois.

"Par exemple, à partir du moment où les groupes à risque ont eu accès au vaccin, est-ce qu'on considère que la proportionnalité des mesures prises n'est plus justifiée et l'on cherche d'autres stratégies ou, est-ce qu'au contraire, on veut aller dans une stratégie où on souhaite immuniser deux tiers ou trois quarts de la population avant de vraiment relâcher la pression?", s'interroge l'ancien conseiller d'Etat. "Cet aiguillage-là, ce débat stratégique, il devrait être clarifié par le Conseil fédéral pour qu'il nous dise quelles sont nos options et qu'il laisse les acteurs démocratiques s'exprimer."

07h00

Tests salivaires au Palais fédéral

Les parlementaires fédéraux, en session depuis lundi, ont reçu des tests salivaires qu'ils peuvent pratiquer à domicile avant de rejoindre le Palais fédéral.

Le but de ces tests, qui restent facultatifs? Pouvoir identifier rapidement les personnes infectées, pour éviter une flambée de cas de coronavirus.

Elus, journalistes, services de nettoyage ou encore de police sont concernés par ces tests, soit plus de 1000 personnes au total.

Ces tests salivaires sont plus précis que les tests rapides. Et en trois heures, le résultat arrive par SMS.

>> Les précisions de Valérie Gilloz dans le 19h30 :

Tests salivaires: la Berne fédérale joue les cobayes
Tests salivaires: la Berne fédérale joue les cobayes / 19h30 / 2 min. / le 1 mars 2021

06h45

Rappel à l'ordre au Palais fédéral

Le président du Conseil national Andreas Aebi (UDC/BE) a appelé ses collègues à mieux utiliser leur pouvoir politique dans la crise du Covid. Ce rappel à l'ordre, public, est plutôt rare à Berne.

Appelant les parlementaires à "mieux faire", à "utiliser les instruments à leur disposition", le président du Conseil les a invités lundi après-midi à "rester corrects".

>> Les précisions de Muriel Ballaman dans Forum :

Covid-19: Le politique peut-il museler les scientifiques?
Covid-19: Le politique peut-il museler les scientifiques? / Forum / 1 min. / le 1 mars 2021

>> Voir aussi le débat entre Regula Rytz (Verts/BE) et Olivier Français (PLR/VD) :

Le climat est tendu au Palais fédéral en cette période de pandémie: débat entre Regula Rytz et Olivier Français
Le climat est tendu au Palais fédéral en cette période de pandémie: débat entre Regula Rytz et Olivier Français / Forum / 9 min. / le 1 mars 2021

06h30

2560 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures, selon l'OFSP

Fermés depuis plus d'un mois, les magasins vendant des biens non-essentiels ont rouvert dès lundi. Ce week-end a été intense pour les commerçantes et commerçants, afin que tout soit prêt à l'ouverture.

Depuis lundi, les musées sont également à nouveau ouverts. Les décisions du Conseil fédéral posent d'ailleurs la question de la place de la culture. Accessoire pour les uns, vitale pour les autres: selon des neurologues, il a été prouvé scientifiquement que l’art a des bienfaits pour notre cerveau.

La Suisse compte lundi 2560 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures, selon les chiffres de l'OFSP. Seize décès supplémentaires sont à déplorer et 83 malades ont été hospitalisés

>> Retour sur la journée de lundi : La Suisse a comptabilisé 2560 cas supplémentaires de Covid-19 en 72 heures

06h00

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