Le suivi de la situation le 24 février. [Keystone]
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Magasins et musées rouverts le 1er mars, les restaurants encore fermés

- Le Conseil fédéral a confirmé mercredi que les magasins, musées, zoos et installations sportives à l'extérieur pourront rouvrir dès le 1er mars. Mais les appels à déconfiner plus rapidement n'ont pas été entendus. Les restaurants devront eux, par exemple, attendre au minimum le 22 mars.

- Les cantons, qui soutiennent un déconfinement prudent et par étapes, regrettent toutefois que le Conseil fédéral n'ait pas donné suite à leur souhait d'ouvrir les terrasses dès le 1er mars dans la restauration. GastroSuisse se dit également "extrêmement déçue" et "frustrée".

- Les milieux économiques déplorent de leur côté un assouplissement insuffisant et "une politique du Conseil fédéral fondée sur la peur et la défiance". La task force Culture romande estime pour sa part que le Conseil fédéral reste sourd aux appels des cantons et des secteurs de la culture et des loisirs.

- La Suisse compte mercredi 1343 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Seize décès supplémentaires sont à déplorer et 43 malades ont été hospitalisés. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,92.

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par RTSinfo

21h00

Un homme non masqué dans un train à Zurich amendé

Un homme âgé de 46 ans écope d'une amende de 200 francs pour avoir refusé de descendre d'un train alors qu'il ne voulait pas porter de masque d'hygiène. Il devra aussi payer 250 francs à la préfecture et 300 francs de frais de justice, juge le tribunal de Horgen (ZH).

Les faits remontent au mois d'août dernier dans un train circulant entre Zoug et Zurich. A la place de porter un masque, le quadragénaire avait opté pour un simple foulard. Asthmatique et claustrophobe selon ses dires, il ne dispose toutefois d'une dispense de port du masque que depuis novembre dernier.

Lorsque le contrôleur l'a prié de descendre du train au vu de son refus de porter un masque, il est resté à bord. L'employé des CFF lui a donc signifié qu'il lui infligeait une amende de 200 francs et qu'il la recevrait de la part de la préfecture de district en courrier recommandé.

Sans masque à l'audience

Le fautif doit finalement s'acquitter de 750 francs dont 200 francs d'amende, 250 francs d'émoluments supplémentaires à verser à la préfecture et 300 francs de frais de justice. Lors de l'audience, il a également refusé de porter un masque d'hygiène en se basant sur sa dispense. Toutes les autres personnes présentes ont donc dû porter un masque protecteur FFP2.

La justice zurichoise doit actuellement se prononcer sur plusieurs cas de personnes amendées pour avoir refusé de porter un masque d'hygiène. Certaines d'entre elles sont des opposants politiques au port du masque, d'autres ont violé l'ordonnance sur la protection contre le coronavirus, lors de manifestations non autorisées notamment.

20h30

Foyer d’infection dans un EMS du canton de Fribourg

En Suisse, les nouveaux cas de Covid-19 diminuent lentement. La situation épidémiologique est jugée encore fragile, a rappelé Alain Berset mercredi en conférence de presse.

De nouveaux foyers d’infection sont découverts comme à l’EMS de Marsens, dans le canton de Fribourg, malgré le fait que les résidents aient reçu la première dose de vaccin.

>> Les explications du 19h30 :

EMS gruérien en quarantaine après un regain de l'épidémie.
EMS gruérien en quarantaine après un regain de l'épidémie. / 19h30 / 2 min. / le 24 février 2021

"C’est un vaccin qui s’administre en deux doses pour avoir sa pleine efficacité, soit 95%. Après une première dose, elle n’est que partielle entre 30% et 70%", explique François Chappuis, chef du Département de médecine de premier recours des HUG, sur le plateau du 19h30.

Et d’ajouter: "Cela doit renforcer un message clair: la première dose est une première étape de franchie. Dans l’intervalle de la deuxième et même après, il faut conserver toutes les mesures."

>> L’interview de François Chappuis, chef du Département de médecine de premier recours des HUG, dans le 19h30 :

François Chappuis "Pas d'explosion à Genève malgré la forte présence du variant anglais"
François Chappuis "Pas d'explosion à Genève malgré la forte présence du variant anglais" / 19h30 / 3 min. / le 24 février 2021

20h15

L’incompréhension des restaurants

Le Conseil fédéral ne va pas permettre la réouverture des restaurants avant la fin du mois de mars. Une décision qui est "incompréhensible" pour les restaurateurs.

Elle sera même fatale pour la branche, selon le président de GastroSuisse qui espérait une réouverture dès le 1er mars. Une éventuelle ouverture des terrasses le 22 mars prochain n'est pas non plus une solution viable, selon la faîtière.

>> Le reportage en Valais et dans le Jura du 19h30 :

Pour les restaurateurs la décision du Conseil fédéral est incompréhensible.
Pour les restaurateurs la décision du Conseil fédéral est incompréhensible. / 19h30 / 2 min. / le 24 février 2021

Le Conseil fédéral a toutefois laissé entrouvert la possibilité d'ouvrir les restaurants à l'intérieur, si la situation sanitaire le permet. Une décision devrait être prise le 19 mars.

>> Les propos de Guy Parmelin sur l’ouverture des terrasses dans Forum :

parmelin_terrasses_forum
Les propos de Guy Parmelin sur l’ouverture des terrasses dans Forum / L'actu en vidéo / 1 min. / le 24 février 2021

20h00

Alain Berset: Les mesures ont permis d’éviter le "scénario catastrophe"

Invité du 19h30, Alain Berset estime que c’est parce que la Suisse "a pris des mesures à temps" qu’elle a évité le "scénario catastrophe" comme au Royaume-Uni.

"Nous sommes précisément à la fin du mois de février au moment où les chiffres stagnent. La question est maintenant de savoir s’ils vont remonter ou s’ils vont se stabiliser."

Et d’ajouter: "Nous avons dû prendre des mesures qui ont été difficiles et qui ont eu des conséquences lourdes en décembre et en janvier pour arriver aujourd’hui à une situation qui n’a pas explosé."

>> L'interview complète d'Alain Berset dans le 19h30 :

Alain Berset "Le Conseil fédéral a demandé la fermeture des terrasses"
Alain Berset "Le Conseil fédéral a demandé la fermeture des terrasses" / 19h30 / 3 min. / le 24 février 2021

19h15

Le château de Chillon rouvrira ses portes le 1er avril

Pour des raisons financières, le haut-lieu touristique des bords du Léman ne rouvrira pas ses portes le 1er mars, comme de nombreux musées.

"En cette période sans vacances en Suisse, sans touristes étrangers, avec une partie des hôtels fermés, on ne peut pas prendre le risque d'ouvrir pour 20 à 50 personnes. Cela nous coûterait trop cher et mettrait en péril la Fondation", a expliqué mercredi à Keystone-ATS sa directrice Marta Sofia dos Santos.

>> Revoir le reportage du 19h30 sur la situation des musées :

La réouverture des musées le 1er mars figure parmi les premiers assouplissements prévus par le Conseil fédéral.
La réouverture des musées le 1er mars figure parmi les premiers assouplissements prévus par le Conseil fédéral. / 19h30 / 2 min. / le 23 février 2021

Le château abaissera son pont-levis à partir du 1er avril, date du début des vacances de Pâques dans plusieurs cantons. "Même si la situation restera difficile, il y aura alors un public, estime Marta Sofia dos Santos. Et nous avons bon espoir que cela s'améliore ensuite en mai et en juin."

Aides Covid

Mesures RHT exceptées, le château n'a pour l'heure pas reçu d'aide au titre de la loi sur le Covid, car il n'est pas considéré comme un musée mais un patrimoine historique. Il pourrait en revanche être éligible aux aides pour les cas de rigueur. La direction est en train de ficeler un dossier.

Confronté à une situation financière très difficile en 2020, le château a dû licencier six collaborateurs (représentant environ 5 équivalents temps plein ETP), qui travaillaient dans l'accueil, l'entretien et l'administration. Et huit contrats de durée déterminée n'ont pas été renouvelés.

19h00

Genève veut assurer un soutien financier à son aéroport

Le Conseil d'Etat genevois souhaite que l'aéroport de Genève dispose des liquidités nécessaires au maintien de ses activités durant la période très difficile qu'il traverse à cause de la crise sanitaire. Il a adopté mercredi un projet de loi qui doit permettre à l'aéroport d'obtenir un prêt de 200 millions de francs.

Ce prêt doit couvrir le scénario le plus pessimiste des besoins en financement de l'aéroport jusqu'à la fin de l'exercice 2022. Ce prêt est structuré à la manière d'une ligne de crédit, a expliqué devant la presse le conseiller d'Etat Serge Dal Busco. L'aéroport le sollicitera en fonction de sa situation.

>> Relire : La pandémie fait plonger les comptes 2020 de Genève Aéroport dans le rouge

Le gouvernement genevois a aussi adopté un projet de loi qui traduit dans les faits l'initiative constitutionnelle "pour un pilotage démocratique de l'aéroport". Il s'agit de répondre aux préoccupations de la population qui veut avoir un droit de regard sur le développement de la plateforme aéroportuaire.

18h45

Grand débat: bilan d'un an de gestion du Covid-19 en Suisse

Le 25 février marquera le premier anniversaire de l’annonce du premier cas de contamination au coronavirus détecté en Suisse. Forum tire le bilan de la gestion de la pandémie: Qu’est-ce que la Suisse a fait de juste? Quelles erreurs a-t-elle commises? Ou encore quelles sont les perspectives pour les mois à venir?

Autant de questions auxquelles Daniel Koch, ancien "Monsieur Covid-19", Samia Hurst, professeur d'éthique médicale à l'Université de Genève et vice-présidente de la task force scientifique Covid-19 de la Confédération, et Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l'Institut de santé globale de l'Université de Genève, tentent de répondre.

>> Le grand débat dans Forum :

Le grand débat - Covid: le bilan suisse un an après
Le grand débat - Covid: le bilan suisse un an après / Forum / 20 min. / le 24 février 2021

18h30

Guy Parmelin: "Le Conseil fédéral a fait une pesée d’intérêts"

Le Conseil fédéral a largement maintenu le cap mercredi. Interrogé dans Forum, le président de la Confédération Guy Parmelin a défendu le choix du gouvernement: "Le Conseil fédéral a fait une pesée d’intérêts, une analyse. Il a pris ses décisions et les assume."

>> L’interview complète de Guy Parmelin dans Forum :

Mesures d'assouplissement du Conseil fédéral: interview de Guy Parmelin
Mesures d'assouplissement du Conseil fédéral: interview de Guy Parmelin / Forum / 4 min. / le 24 février 2021

Il ne ferme toutefois pas la porte à une réouverture plus rapide: "Si nous voyons que le nombre de cas se stabilise ou continue de diminuer, nous pouvons accélérer le mouvement."

Guy Parmelin rappelle que "dans une première phase", le Conseil fédéral a évoqué le 1er avril pour rouvrir les restaurants contre le 22 mars aujourd'hui.

"Ce petit assouplissement est important, mais il ne faut pas non plus se dire que le 22 mars tout sera automatiquement ouvert."

>> Le débat entre les conseillers nationaux Léonore Porchet (Les Verts/VD) et Pierre-André Page (UDC/FR) sur les décisions du Conseil fédéral dans Forum :

Mesures d'assouplissement du Conseil fédéral: réaction de Léonore Porchet et Pierre-André Page
Mesures d'assouplissement du Conseil fédéral: réaction de Léonore Porchet et Pierre-André Page / Forum / 7 min. / le 24 février 2021

18h15

Masque obligatoire dès la 5e primaire aussi à Bâle-Ville

Bâle-Ville introduit à son tour l'obligation pour les élèves de porter le masque en 5e et 6e années primaires. Sept autres cantons alémaniques en ont fait de même jusqu'à présent.

La mesure prise par les autorités de Bâle-Ville entre en vigueur lundi prochain, à l'issue des vacances de février, indique mercredi le gouvernement du canton. Elle s'impose en raison de l'augmentation importante des cas de mise en quarantaine et d'isolement, survenus avant les vacances après de nouveaux cas de coronavirus.

Ces dernières semaines, les cantons de Bâle-Campagne, de Berne, d'Argovie, de Soleure, de Lucerne et des Grisons ont décidé d'introduire l'obligation de porter le masque dès la 5e année primaire (7e HarmoS). En terres zurichoises, cette obligation prévaut même dès la 4e année primaire.

18h00

Quarantaine: la liste de l'OFSP a été complétée

A partir du 8 mars, de nombreux pays et régions seront ajoutés à la liste des zones depuis lesquelles l'entrée en Suisse est soumise à une quarantaine. Dans les pays voisins, seules l'Italie et l'Autriche sont concernées.

En Italie, la province de Molise, les Abruzzes, la Campanie, la Ligurie et la Toscane figurent sur la liste. En Autriche, la Carinthie, la Basse-Autriche et la Styrie sont nouvellement concernées, selon la liste actualisée publiée mercredi par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

La liste des pays s'allonge aussi: Antigue et Barbuda, la Barbade, le Chili, le Koweït, le Luxembourg, les Maldives, la Moldavie et le Pérou ont été ajoutés.

17h50

Neuchâtel prolonge les cas de rigueur jusqu'au 30 juin

En augmentant l'enveloppe dédiée aux cas de rigueur à 80 millions de francs, le canton de Neuchâtel prolonge aussi la durée du mécanisme. Les établissements publics neuchâtelois pourront déposer une demande jusqu'au 30 juin.

"Le traitement des demandes déposées par les entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 5 millions de francs et par celles organisées au niveau intercantonal est suspendu jusqu’à ce que le cadre fédéral soit précisé, probablement durant la première quinzaine du mois de mars", a expliqué l'Etat de Neuchâtel mercredi.

Le canton ne souhaite pas octroyer aujourd'hui des montants avec le risque de devoir en demander le remboursement ultérieurement.

A ce jour, plus de 1000 demandes relatives aux cas de rigueur ont été traitées ou sont encore en cours de traitement à Neuchâtel, pour un montant global potentiel de quelque 40 millions de francs, dont 18,2 millions de francs déjà versés. "De nombreuses demandes supplémentaires sont encore prévisibles, le mécanisme ayant été ouvert relativement récemment", a précisé le canton.

17h45

L'Union patronale est déçue pour les restaurants

Les employeurs saluent la décision d'ouvrir les commerces de détail, les musées et les installations en plein air, "premier pas important pour donner une perspective aux établissements concernés". Dans le même temps, l'UPS regrette que le Conseil fédéral ait décidé de ne pas ouvrir les terrasses de restaurants dès le 1er mars.

Le secteur de la restauration, durement touché, aurait pourtant eu grand besoin de ce premier pas en raison de sa situation extrêmement difficile. Il a en outre prouvé que les concepts de protection sont efficaces, selon l'Union patronale.

Celle-ci regrette également le maintien de l'obligation de télétravail. Elle attend du Conseil fédéral qu'il assouplisse cette obligation dès le 22 mars. De même, les terrasses des restaurants et, si l'évolution épidémiologique est positive, leurs espaces intérieurs, devraient pouvoir ouvrir à cette date.

L'Union patronale se félicite de la fixation d'une date supplémentaire pour décider de nouveaux assouplissements, tout en insistant sur la déclaration du Conseil fédéral selon laquelle il augmentera le rythme de ces derniers si la situation s'améliore.

17h40

L'USAM exige une ouverture complète dès le 28 février

L'USAM a réagi mercredi de façon très critique aux annonces du Conseil fédéral, continuant à exiger l'ouverture complète de l'économie. Pour la faîtière des PME, le confinement doit prendre fin dès le 28 février.

"Les milieux économiques et les cantons ont clairement fait savoir qu'ils exigeaient la fin du confinement, mais le Conseil fédéral ignore les résultats de la consultation et s'en tient à son paquet de mesures hésitant et dépourvu de concept", fustige l'Union suisse des arts et métiers (USAM).

Celle-ci appelle à l'ouverture complète de l'économie selon la logique de la "protection ciblée", avec concepts de protection, tests à grande échelle, recherche des contacts et extension du programme de vaccination. Ce dernier doit être achevé d'ici au 21 juin.

Les inégalités dans l'application du régime pour les cas de rigueur sont inacceptables, estime par ailleurs l'usam. La faîtière demande une correction de la loi selon le principe "partiellement fermé = fermé = indemnité de vente".

17h35

Pour GastroSuisse, la décision du Conseil fédéral est "incompréhensible"

GastroSuisse se dit "extrêmement déçue" et "frustrée" de la décision "incompréhensible" du Conseil fédéral de maintenir les restaurants fermés pour le moment. La faîtière exige maintenant une indemnisation rapide des entreprises touchées.

"L'absence d'assouplissement début mars est fatal pour la branche", a déploré mercredi le président de la faîtière Casimir Platzer lors d'un point-presse. Un confinement n'est pas une politique de long terme, estime-t-il.

Les valeurs de référence du Conseil fédéral pour les terrasses et les restaurants sont déjà actuellement remplies, a poursuivi Casimir Platzer. Tous les chiffres sont en outre en baisse et il n'existe pas d'infections excessives dans les restaurants.

Si la branche souhaite naturellement éviter un "effet yo-yo" et une troisième vague, elle estime toutefois qu'une ouverture est supportable.

Casimir Platzer juge par ailleurs anormal que les établissements soient pratiquement en faillite avant d'être aidés. "Il faut maintenant une aide d'urgence à fonds perdus de la Confédération", exige-t-il.

>> Relire : L'aide aux cas de rigueur se fait attendre pour la moitié des demandeurs romands

17h30

Travail.Suisse soutient les décisions du Conseil fédéral

Pour Travail.Suisse, "l'assouplissement prudent et progressif est clairement la voie la plus rapide pour sortir de la crise". L'ouverture des magasins avec des concepts de protection efficaces comporte un risque, mais se justifie au vu de la situation actuelle, estime mercredi la faîtière, qui soutient cette mesure pour préserver les emplois.

Avancer la deuxième étape au 22 mars avec des indicateurs clairs est une concession justifiée, pense-t-elle aussi. Confédération et cantons doivent accompagner ces premiers assouplissements par des contrôles plus intensifs. En outre, la vaccination de la population et l'élargissement des possibilités de test doivent être fortement encouragés.

Dans le cadre des modifications de la loi Covid-19 actuellement examinées par les commissions parlementaires, la faîtière demande que les coûts du chômage partiel en 2021 soient pris en charge par le gouvernement fédéral, les indemnités journalières des chômeurs augmentées d'au moins trois mois et les contributions aux entreprises fermées portées à 10 milliards.

17h20

Le canton de Vaud regrette l'absence de perspectives plus précises

Le Conseil d'Etat vaudois salue mercredi le fait que les demandes de certains cantons aient été partiellement prises en compte, notamment l'élargissement des activités de sport et de culture pour les jeunes jusqu'à 20 ans. Il se réjouit aussi que l'évaluation de la situation se fasse de manière plus rapprochée, à la mi-mars, comme demandé.

Dans sa réponse à la consultation, Vaud avait plaidé pour que les restaurants puissent ouvrir à midi dès le 15 mars et que les théâtres et les cinémas puissent accueillir 50 personnes dans leurs salles. Le Conseil fédéral ne l'a pas entendu de cette oreille.

Vaud regrette l'absence de perspectives plus précises et immédiates pour les restaurants et la culture. Mais il constate que le Conseil fédéral envisage des mesures de réouverture dès le 22 mars si la situation épidémiologique évolue favorablement. Et que cette réouverture pourrait être complète: restauration, autres activités intérieures et enseignement en présentiel dans les Hautes Ecoles.

Le Conseil d'Etat continuera de suivre "avec la plus grande attention" l'évolution de la situation, écrit-il dans un communiqué. Concernant les aides financières, il souligne l'importance que le système soit modulé selon la stratégie, avec des aides progressives ou dégressives selon le degré d'activité autorisé.

17h15

Les arts vivants toujours au tapis

"C'est très symbolique: on nous donne un petit quelque chose, mais dans les faits, il n'y a pas grand-chose qui bouge", a déclaré David Michaud de Sonart, l'association suisse de musique, qui représente les musiciens indépendants tous styles confondus, après les annonces du Conseil fédéral.

"L’ensemble du milieu professionnel a besoin d’une vision pour planifier les étapes de réouverture", souligne-t-il comme la Taskforce Culture romande, dont fait partie Sonart. "Il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton 'ouvert' ou 'fermé': il faut du temps pour anticiper les ouvertures, préparer ses équipes, planifier, organiser."

17h00

Insuffisant pour les milieux économiques

Le Centre patronal et economiesuisse ont déploré un assouplissement insuffisant, et une politique du Conseil fédéral fondée sur la peur et la défiance. Cela alors que tous les indicateurs sanitaires témoignent d'une amélioration de la situation.

L'examen des chiffres à disposition démontre que les scénarios catastrophe sur la base desquels a été fondée la politique de verrouillage des autorités ne se réalisent tout simplement pas, constate le Centre patronal.

Dans ces conditions, "les restrictions qui continueront de peser sur de nombreuses entreprises, sur les acteurs culturels et sportifs, sur les lieux de formation ainsi que sur les simples citoyens se heurtent à l'incompréhension", dit-il.

Pour une réouverture immédiate

Le Centre Patronal continue d'en appeler à une réouverture complète et immédiate de l'économie, des lieux de culture, de sports et de loisirs, ainsi que de la société en général.

"La logique des interdictions plus ou moins indemnisées cause des ravages sur les plans économiques, sociaux, psychologiques, financiers", poursuit-il. Cette réalité dramatique est pour lui autant à prendre en compte que les hypothèses épidémiologiques alarmistes mises en avant par certains.

16h45

Réactions diverses et variées de partis

"Le Conseil fédéral s'entête et ignore les cantons et les commissions parlementaires!", tonne l'UDC en réaction à l'ouverture par étapes confirmée par le Conseil fédéral. Le fait que le gouvernement ne procède pas à des ouvertures plus rapidement est "un affront". Pour le parti, "la population et les entreprises continuent d'être harcelées".

Le conseiller fédéral Berset a complètement imposé ses conditions et ses deux collègues du PLR continuent de le laisser faire, critique l'UDC. Le parti exige l'ouverture immédiate de tous les commerces et entreprises ayant des concepts de protection.

"Les gens veulent vivre. Avec cette politique, le Conseil fédéral rend malade la population en bonne santé", estime le président de l'UDC Marco Chiesa, cité dans le communiqué.

Incompréhension au PLR

Le PLR juge incompréhensible qu'il n'y ait pas d'ouverture, même partielle, dans le secteur de la gastronomie ou dans le domaine de la culture le 1er mars. Et cela bien qu'une majorité des cantons l'ait réclamée.

Le PLR réclame un système de coordination clair pour les semaines à venir. Il demande que les enfants de moins de 18 ans ne soient plus pris en compte dans la limite maximale pour les rassemblements privés et que le réexamen des mesures se fasse toutes les deux semaines. Enfin, il est impératif d'accélérer la campagne de vaccination et d'augmenter la cadence des tests.

Le Centre se félicite que la stratégie du Conseil fédéral permette les premiers assouplissements significatifs à partir du 1er mars. En même temps, le parti regrette que le gouvernement s'en tienne à la règle des cinq personnes à l'intérieur, pas praticable pour les familles.

A l'adresse de l'UDC, le président des Vert'libéraux Jürg Grossen lance: "Le Conseil fédéral ne s'est pas laissé impressionner par le vacarme de ceux qui ne savent plus s'ils sont un parti gouvernemental ou fondamentalement dans l'opposition". L'assouplissement est raisonnable, juge le PVL. La pandémie n'est pas terminée, une nouvelle flambée des cas d'infection serait catastrophique, rappelle le parti.

"Raisonnable"

Le PS se félicite que le Conseil fédéral s'en tienne à sa ligne de conduite, qualifiée de "raisonnable". Les ouvertures par étapes sont scientifiquement fondées.

Associée à la campagne de vaccination, cette stratégie de détente donne à la population une perspective pour ce printemps et cet été. Les entreprises bénéficient d'une plus grande certitude en matière de planification. Un assouplissement trop rapide prétériterait les progrès réalisés ces dernières semaines. Mais les aides économiques qui l'accompagnent restent encore insatisfaisantes, estime le PS.

"Avec prudence"

Les Verts rappellent que la situation reste incertaine. Il est dès lors important que le Conseil fédéral procède à des ouvertures avec prudence et par étapes.

Il ne doit pas y avoir d'ouverture à l'aveuglette le 22 mars, et il reste essentiel d'accroître le soutien économique et de veiller à ce que l'aide aux personnes en difficulté parvienne rapidement aux personnes touchées dans tous les cantons, exigent les Verts.

16h30

Regrets des cantons pour les terrasses

Les cantons regrettent que le Conseil fédéral n'ait pas donné suite à leur souhait d'ouvrir les terrasses dès le 1er mars dans la restauration. Ils soutiennent toutefois un déconfinement prudent et par étapes comme le souhaite le gouvernement.

La Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) estime que le contexte actuel permet "de premiers assouplissements prudents". La prudence reste toutefois de mise, en raison notamment des nouveaux variants du virus et de la question encore en suspens de savoir si les vaccins protègent aussi contre la transmission.

Lors de la consultation, une étroite majorité des cantons s’est alignée entièrement ou avec quelques réserves sur la stratégie de déconfinement préconisée par le Conseil fédéral. Une démarche concertée dans l’ensemble du pays, sans différenciations cantonales, est pour l’heure judicieuse, pensent-ils aussi.

Prochaine étape avancée

Les cantons ont notamment salué les assouplissements spécifiques en faveur de la santé psychique et du besoin d’exercice physique des enfants et des jeunes, particulièrement touchés par les restrictions en vigueur. Près de la moitié des cantons a considéré la stratégie comme trop hésitante et exigé par exemple des intervalles plus courts entre les étapes d’ouverture.

Le Conseil fédéral a tenu compte de cette exigence en fixant la prochaine étape d’ouverture au 22 mars au lieu du 1er avril. La plupart des cantons avaient en outre demandé d’ouvrir les terrasses dans la restauration à partir du 1er mars, sous réserve de plans de protection rigoureux. Pour eux, le risque de transmission est en effet "gérable" à l'extérieur.

16h15

Le détail des assouplissements annoncés par le Conseil fédéral

Les appels à déconfiner plus rapidement n'ont pas été entendus. Le Conseil fédéral a largement maintenu le cap mercredi, défendant une réouverture progressive. Magasins, musées et zoos pourront rouvrir dès le 1er mars. Les restaurants devront eux attendre au minimum le 22 mars.

Les cantons, les commissions parlementaires ou encore les partis politiques ont été nombreux à critiquer la stratégie de déconfinement du gouvernement.

Les uns auraient souhaité un élargissement à d'autres domaines, comme la restauration, la culture ou le sport, les autres des intervalles plus courtes entre chaque étape.

>> Consulter : Le détail des assouplissements annoncés par le Conseil fédéral

16h10

Ce n'était pas une consultation alibi, selon Guy Parmelin

Au terme de la consultation, le Conseil fédéral a conservé en grande partie les mesures annoncées mercredi dernier. Ce n'est toutefois pas une consultation alibi, s'est défendu le président de la Confédération Guy Parmelin.

"La consultation nous a conduits à faire certains ajustements", a répondu Guy Parmelin à une question sur l'utilité de la consultation sur l'allégement de restrictions menée depuis mercredi passé. "C'est le rôle de l'exécutif de dire 'maintenant on va dans cette direction'", a résumé le Vaudois.

16h00

Les retards de versement seront rattrapés

Certains cantons étaient peut-être en retard dans le versement des aides financières supplémentaires, a concédé Guy Parmelin. Mais il est en train d'être rattrapé, a-t-il assuré. Le canton de Fribourg a par exemple déjà répondu à 75% des demandes.

Le président de la Confédération a également admis que dans certains cantons, comme celui de Vaud, des problèmes de mise en route ont eu lieu. "Nous essayons d'accélérer et simplifier au maximum le processus", a-t-il assuré devant la presse.

15h45

Allégements plus importants mi-mars?

Des pas beaucoup plus importants pourraient être décidés le 12 mars, a indiqué Alain Berset. Mais seulement si la situation s'améliore.

Si les chiffres se stabilisent ou se péjorent, ce sera plus difficile, a-t-il poursuivi. Le Conseil fédéral a besoin de flexibilité, même si c'est difficile pour tous les acteurs.

"Nous sommes dans la phase la plus délicate, à savoir l'hiver 2020-2021", a rappelé Alain Berset. Cela vaut la peine de ne pas perdre le contrôle de la situation, comme en novembre-décembre, car cela prend du temps de le reprendre.

Et le conseiller fédéral d'appeler à encore un peu de patience. Une réouverture progressive est possible, si tout le monde participe et respecte les mesures sanitaires.

15h35

La population doit rester unie

Le président de la Confédération Guy Parmelin appelle la population à rester unie dans la lutte contre le Covid malgré les divergences sur l'assouplissement graduel des mesures. Plusieurs cantons et partis ont montré leur insatisfaction face à l'annonce du gouvernement.

Elle rencontre aussi une certaine approbation, "même si elle s'exprime moins bruyamment", a pointé Guy Parmelin lors d'un point presse. Le Vaudois s'est dit conscient des critiques émises notamment sur l'ouverture des établissements jugée trop lente et l'aide insuffisante.

"C'est notre rôle que de prendre des décisions et d'en assumer la responsabilité", a-t-il estimé. "Nous évaluons soigneusement la situation sur des faits établis et apportons des corrections lorsque c'est nécessaire".

Guy Parmelin dit également comprendre l'impatience de certains à reprendre une vie normale. "Nous nous en approchons pas à pas", a-t-il précisé. D'ici là, le pays doit se montrer uni. "C'est ensemble et non pas en pays divisé que nous vaincrons cette pandémie", a-t-il conclu.

15h30

Quid des terrasses dans les stations de ski?

Interrogé sur l'ouverture des terrasses en station dans certains cantons, Alain Berset a été clair: "Le Conseil fédéral a présenté la stratégie aujourd'hui. Elle est claire. Elle repose sur la fermeture des terrasses. Elles doivent rester fermées."

15h20

"Au creux de la vallée"

En conférence de presse, le conseiller fédéral Alain Berset est revenu sur la situation épidémiologique. "Les chiffres ont continué de baisser, mais nous constatons que nous sommes au fond de la vallée. Ils ne baissent plus. Est-ce un retournement de tendance? Nous ne l'espérons pas. Nous n'en savons rien. Tout cela montre que la situation reste fragile", a-t-il expliqué.

Le Fribourgeois a encore précisé que 60% de tous les cas positifs sont liés aux variants, mais que cela ne se ressent pas au niveau des hospitalisations.

15h10

Culture et resto sur la touche

Les restaurants, de même que les autres espaces culturels et sportifs, restent sur le banc de touche. Ils devront attendre au plus tôt le 22 mars pour une nouvelle ouverture, et non plus le 1er avril comme prévu initialement. Le Conseil fédéral a aussi fait une concession sur le tempo des assouplissements. Le télétravail obligatoire pourrait aussi être levé à cette date.

Concernant les restaurants, la réouverture pourrait même se faire en deux étapes: d'abord les terrasses, puis les salles en intérieur. Des ajustements pourront être faits. Les cours en présentiel dans les hautes écoles pourraient aussi être possibles dès le 22 mars. Mais cela dépendra de l'évolution de la situation.

Plusieurs critères seront à prendre en compte. Le taux de positivité devra être inférieur à 5%, le nombre de lits aux soins intensifs occupés par des patients Covid-19 ne doit pas dépasser 250, le taux de reproduction rester en dessous de 1, et l'incidence sur deux semaines ne pas dépasser celle du 1er mars. Il n'y aura toutefois aucun automatisme.

>> Revoir les propos d'Alain Berset en conférence de presse :

Alain Berset en conférence de presse. [RTS]
Alain Berset en conférence de presse / Conférences de presse de la Confédération / 7 min. / le 24 février 2021

15h00

Le Conseil fédéral lâche un peu de lest, mais garde le cap

Les appels à déconfiner plus rapidement n'ont pas été entendus. Le Conseil fédéral a largement maintenu son cap. Magasins, musées et zoos pourront rouvrir dès le 1er mars. Les restaurants devront eux attendre au minimum le 22 mars.

Les cantons, les commissions parlementaires ou encore les partis politiques ont été nombreux à critiquer la stratégie de déconfinement du gouvernement. Les uns auraient souhaité un élargissement à d'autres domaines, comme la restauration, la culture ou le sport, les autres des intervalles plus courtes entre chaque étape.

Mercredi, le Conseil fédéral a tenu bon. Il n'a cédé que sur quelques points, notamment la vie sociale des jeunes. La limite d'âge pour participer à des activités sportives ou culturelles sans public sera désormais augmentée de 16 à 20 ans. Dès le 1er mars, les jeunes pourront ainsi se retrouver pour jouer de la musique, prendre part à des compétitions sportives ou encore chanter dans un choeur.

Pas de changement en revanche dans les autres domaines, à cause d'une situation épidémiologique jugée encore fragile. Seules les activités se déroulant à l'extérieur ou limitant les contacts, ainsi que celles au cours desquelles un masque peut être porté et la distance maintenue, seront autorisées.

>> Voir les annonces faites par Guy Parmelin :

Guy Parmelin ouvre la conférence de presse avec les principales annonces [RTS]
Guy Parmelin ouvre la conférence de presse avec les principales annonces / Conférences de presse de la Confédération / 4 min. / le 24 février 2021

Tous les commerces pourront rouvrir leurs portes. Tout comme les musées, les salles de lecture des bibliothèques ou des archives, les centres de loisirs en extérieur, comme les zoos, les jardins botaniques ou les parcs d'attraction. Le port du masque y sera obligatoire, les distances devront être maintenues et les capacités d'accueil restreintes.

Les installations sportives à l'air libre, telles que les patinoires, les terrains de tennis ou de football et les stades d'athlétisme, seront également de nouveau accessibles. Seuls des groupes de cinq personnes maximum pourront y accéder. Les compétitions et les événements pour adultes resteront interdits.

Les règles pour les rassemblements privés à l'extérieur seront aussi assouplies. Jusqu'à quinze personnes pourront se rencontrer.

14h10

Le métier de médiateur scolaire à l'heure du Covid

Implanté depuis plus de 40 ans dans les collèges romands, le métier de médiateur scolaire est d'autant plus précieux face aux nombreuses tensions générées par la crise sanitaire.

Ces enseignants à la double casquette interviennent lors de conflits entre élèves, en favorisant le dialogue sans apporter de jugement ni de sanction.

L'un d'entre eux, médiateur du collège de la Tour-Rouge à Villeneuve (VD), a témoigné mercredi dans le 12h30. Christophe Monney, se voit plutôt comme un artisan des relations. "L'image qui me vient est celle des pêcheurs qui, le soir en rentrant, vont réparer les petits trous dans le filet. On fait beaucoup ça, on répare les petits trous. On fait beaucoup d'interventions qui peuvent ne durer que 10-15 minutes".

A la rencontre d'un médiateur scolaire en temps de crise sanitaire

13h50

Les clients étrangers font cruellement défaut aux guides de montagne

Les professionnels de la montagne et du tourisme ont pu travailler ces dernières semaines, mais de façon extrêmement réduite. Ils ont particulièrement souffert de l’absence de clients internationaux et leurs perspectives pour la suite de la saison ne sont pas très réjouissantes.

La clientèle suisse a tout de même permis d'éviter le pire. Les journées de formation au danger d'avalanche, notamment, ont eu un grand succès cet hiver. Mais cela ne suffit pas à compenser l'absence d'Allemands, de Belges ou de Britanniques.

>> Interview de Daniel Coquoz, président du bureau des guides de Verbier :

Les Documentaires de la RTS - Les Monts célestes. [RTS]RTS
Les guides de montagne s'inquiètent du manque de touristes / Le 12h30 / 2 min. / le 24 février 2021

L’Association suisse des guides de montagne demande un assouplissement à six participants pour chaque groupe, au lieu de quatre. Mais jusqu'ici, cette requête n'a pas été entendue à Berne.

13h30

1343 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures

La Suisse compte mercredi 1343 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Seize décès supplémentaires sont à déplorer et 43 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 28'775 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 4,67%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 14'013. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 162,1 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,92.

Au total, 866'425 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 675'556 ont été administrées et 173'407 personnes ont déjà reçu deux doses. Depuis le début de la pandémie, 552'698 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'968'502 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9256 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 23'310.

Quant aux variants du coronavirus, 8756 cas ont été détectés en Suisse jusqu'à présent, dont 3257 cas ont été attribués au variant britannique (B.1.1.7), 135 au variant sud-africain (B.1.351) et 7 au variant brésilien (P.1). Dans les cas restants, une mutation était présente, mais la lignée n'était pas claire.

Le pays dénombre par ailleurs 8925 personnes en isolement et 14'169 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 3566 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

12h50

La fermeture des restos a fait exploser les stocks de frites congelées

Le marché de la pomme frite s'est littéralement effondré en Suisse depuis l'an dernier, en raison de la pandémie et de la fermeture des restaurants. Conséquence: les transformateurs sont assis sur une montagne de petits bâtonnets.

Ces tonnes de marchandise sont stockées dans des congélateurs en attendant des temps meilleurs. Les ventes de pommes de terre ont pourtant plutôt progressé, globalement, ces derniers mois. Mais le marché de la frite, des croquettes ou des pommes duchesse s'est effondré dans la restauration.

>> Les précisions d'Alain Arnaud dans le 12h30 :

Le marché de la frite s'est effondré dans la restauration. [Fotolia - airborne77]Fotolia - airborne77
Les producteurs de frites ne parviennent pas à écouler leurs stocks / Le 12h30 / 1 min. / le 24 février 2021

12h40

Peut-on licencier des employés non vaccinés contre le Covid?

L'Union patronale suisse évoque mercredi dans le Blick la possibilité de rétorsions contre les employés qui refuseraient de se faire vacciner contre le Covid, y compris un licenciement. La question reste pour l'heure théorique, mais elle échauffe déjà les esprits. Le patronat reconnaît lui-même qu'il s'agit d'une question complexe.

"La protection de la personnalité du travailleur entre en ligne de compte", souligne le directeur général du Centre Patronal Christophe Reymond dans le 12h30. "Mais d'un autre côté l'employeur doit veiller à la protection de la santé de tous les travailleurs", relève-t-il en évoquant une situation juridique extrêmement complexe.

Christophe Reymond entrevoit éventuellement des mesures de rétorsion dans certains postes spécifiques, en particulier dans le domaine des soins ou de l'accueil, "où l'on pourrait imaginer une obligation de vaccination imposée par l'employeur et éventuellement sanctionnée par un licenciement". Mais, dit-il, "je pense que pour les autres travailleurs, ce risque est très faible".

>> Ecouter le sujet de Camille Degott dans le 12h30 :

La loi du marché: un cadre quinquagénaire dʹune multinationale raconte comment il a dû réunir son équipe pour leur annoncer son licenciement. [Depositphotos - AndreyPopov]Depositphotos - AndreyPopov
Des personnes non vaccinées pourraient-elles être licenciées? / Le 12h30 / 1 min. / le 24 février 2021

12h20

Jungle des aides économiques: les indépendants lausannois soutenus

La Municipalité de Lausanne s’associe à des fiduciaires pour offrir 500 "check-up" gratuits à des indépendants, afin d'identifier les aides auxquelles ils peuvent prétendre. Le coût de ces bilans, d'une valeur de 600 francs chacun, sera assumé aux deux tiers par la commune et pour un tiers par les fiduciaires lausannoises concernées.

Le dispositif permettra à ces indépendants de faire évaluer leur situation économique, leurs droits et leurs possibilités, a expliqué le municipal en charge de l'Economie Pierre-Antoine Hildbrand.

Ces évaluations, proposées dès le 3 mars, s’adressent aux indépendants lausannois en raison individuelle, à l‘exception de ceux relevant du domaine de la santé, du droit, de la comptabilité, de la finance et des assurances.

Autre condition à remplir: ne pas employer plus de quatre collaborateurs à temps plein, une limitation qui ne concerne pas d'éventuels apprentis.

11h55

Ventes en recul de 10% pour l'industrie des machines en 2020

L'industrie suisse des machines, des équipements électriques et des métaux (industrie MEM) a souffert des conséquences de la pandémie de coronavirus l'an dernier. La branche, qui est l'un des piliers des exportations helvétiques, a vu ses revenus chuter de 9,8% par rapport à 2019.

Les entrées de commandes ont également subi un tassement de 6,5%, a indiqué mercredi Swissmem dans un communiqué. Les livraisons à l'étranger ont tout particulièrement souffert, les exportations plongeant de 11,2% à 60,7 milliards de francs, soit une perte en volume de 7,6 milliards.

>> Ecouter le sujet de Katja Schaer dans le 12h30 :

L'industrie du Jura bernois souffre fortement de la crise du Covid-19 (image d'illustration) [Keystone - Gaetan Bally]Keystone - Gaetan Bally
L'industrie des machines en Suisse souffre de la crise / Le 12h30 / 1 min. / le 24 février 2021

Reprise durable attendue

Après l'effondrement intervenu au 2e trimestre dans le contexte des mesures destinées à endiguer la première vague de Covid-19, l'allègement de ces dernières s'est cependant finalement traduit par une reprise durable des affaires, note Swissmem.

Ainsi, les entrées de commandes ont retrouvé au 4e trimestre un niveau quasiment équivalent à celui observé un an auparavant. Et à la lumière de signaux encourageants, l'embellie devrait se poursuivre cette année.

11h00

L'indemnisation de la vaccination en cabinets médicaux critiquée

L'association Médecins de famille et de l'enfance Suisse (MFE) et la Fédération des médecins suisses (FMH) ne sont pas satisfaites de l'indemnisation de vaccination contre le Covid-19 dans les cabinets médicaux. Le montant n'est pas suffisant pour couvrir les frais, estiment-elles.

Cette indemnisation de 24,50 francs a été convenue mercredi par la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS), l'institution commune LAMal, la communauté d’achat HSK, la CSS et tarifsuisse.

La MFE et la FMH ont été consultées, mais n'ont pas été conviées aux négociations, critiquent les deux organisations.

10h25

Handicap mental et Covid: une difficile adaptation

Comment expliquer la mise en quarantaine à une personne atteinte d'une défaillance intellectuelle sévère? Comment imposer le port du masque à quelqu'un qui souffre de troubles autistiques?

A l'instar des EMS, les institutions qui accueillent des personnes en situation de handicap mental ont dû s'adapter à la situation. La pandémie a chamboulé la vie des résidents et du personnel.

>> Le reportage de Katia Bitsch à la fondation Eben-Hézer à Lausanne :

Un groupe de résidents de la fondation Eben Hézer à Lausanne [RTS - Katia BITSCH]RTS - Katia BITSCH
Handicap mental en institution: une difficile adaptation face au Covid / La Matinale / 1 min. / le 24 février 2021

09h40

Neuchâtel est actuellement le canton le plus touché

Depuis début février, le canton de Neuchâtel a la situation sanitaire la plus problématique de Suisse en lien avec la pandémie.

"Neuchâtel a actuellement les taux d'incidence et de reproduction les plus élevés de Suisse. Le RE se situe à 1,22 et montre qu'il y a une progression de la pandémie", a déclaré mercredi le conseiller d'Etat Laurent Kurth devant les députés.

>> Les précisions de Roger Guignard dans le 12h30 :

Le site de la Chaux-de-Fonds de l'Hôpital neuchâtelois. [Keystone - Sandro Campardo]Keystone - Sandro Campardo
La situation sanitaire se dégrade dans le canton de Neuchâtel / Le 12h30 / 1 min. / le 24 février 2021

Trois foyers importants identifiés

Le chef du Département des finances et de la santé a précisé que les chiffres sont bas en Suisse et qu'un seul gros foyer a donc un impact important. Or trois foyers ont été identifiés dans le canton. Ces trois dernières semaines, 17 classes ont été mises en quarantaine et des opérations importantes de tests ont été ou vont être menées.

Deux EMS ont vu la moitié de leurs résidents touchés par le Covid et le Réseau hospitalier neuchâtelois a aussi enregistré des foyers. "Plus de la moitié des infections à Neuchâtel est due à la souche britannique", a précisé Laurent Kurth.

Lors de la séance, les députés neuchâtelois ont refusé trois résolutions émanant de la droite. Elles demandaient un assouplissement plus rapide des mesures sanitaires, dans la restauration notamment.

>> Voir aussi le sujet du 12h45 :

Neuchâtel fait face à une résurgence inquiétante de cas de Covid-19
Neuchâtel fait face à une résurgence inquiétante de cas de Covid-19 / 12h45 / 1 min. / le 24 février 2021

09h05

Alain Berset répond aux attaques politiques

Dans un entretien à l'agence ats, le conseiller fédéral en charge de la Santé répond mercredi aux attaques politiques dont il a été l'objet ces derniers temps.

"Essayer de monter les membres du gouvernement les uns contre les autres ou tenter de personnaliser les décisions prises n'est pas suisse. Ce n'est pas comme ça que cela fonctionne chez nous", souligne le socialiste.

"Notre force, c'est notre culture politique. Ce sont les gouvernements collégiaux", poursuit Alain Berset. C'est d'ailleurs grâce au travail des cantons et de la Confédération que la Suisse peut traverser la crise.

Le fédéralisme mis à mal

Régulièrement éprouvé depuis le début de la crise du coronavirus, le fédéralisme est l'un des points noirs de la pandémie, estime-t-il. "La culture politique suisse doit être préservée et non mise à mal".

Personnellement, le ministre dit avoir été beaucoup éprouvé par cette année de crise. "J'ai atteint des limites physiques que je n'avais jamais touchées auparavant, en travaillant tout le temps. De jour comme de nuit et aussi durant les week-ends. Il y a eu des moments extrêmement difficiles." Comme le jour où le Conseil fédéral a dû fermer les écoles. "Je ne le souhaite à personne."

Le ministre assure aller mieux maintenant. "Mais je serai très content quand tout cela sera fini."

08h30

Le calendrier des prochaines réouvertures fixé mercredi

Le Conseil fédéral doit confirmer ou corriger mercredi, lors de sa séance hebdomadaire, les options annoncées la semaine dernière en matière de réouverture progressive des activités en Suisse. Il a entretemps pris connaissance de la position des cantons, qui ne sont pas d'accord entre eux sur la marche à suivre.

La réouverture des commerces non essentiels au 1er mars sera sans aucun doute entérinée. Mais les plus grosses pressions viennent des restaurants, qui demandent de pouvoir rouvrir au même moment. C'est en terrasse que le compromis pourrait se trouver, avec une réouverture des tables extérieures avant début avril, mais pas en salle.

Sur le plan sanitaire, l'évolution de l'épidémie, en une semaine, est celle qui était attendue et il n'y a donc pas de surprise de ce côté-là.

>> Les précisions de Muriel Ballaman :

Les restaurants comptent au moins sur la réouverture de leurs terrasses. [Keystone - Laurent Gilliéron]Keystone - Laurent Gilliéron
Le Conseil fédéral décide mercredi du calendrier des réouvertures / Le Journal horaire / 1 min. / le 24 février 2021

08h15

Double peine pour les EMS, qui paient un lourd tribut au Covid-19

Les institutions pour personnes âgées paient un lourd tribut au Covid-19. Non seulement la pandémie a entraîné le décès de nombreux résidents, mais elle plonge aussi les EMS dans une situation financière délicate: le manque à gagner lié aux lits vides, actuels et futurs, menace les budgets.

En tant qu'établissements publics, ils dépendent en effet du financement des cantons et des remboursements d'assurances. Ainsi, chaque lit inoccupé équivaut à une perte de revenu et à une baisse de subventions.

Face à cette situation, syndicats, employés et directions de homes broient du noir. A Genève, par exemple, les EMS vont d'abord se séparer des intérimaires - stagiaires et autres intervenants externes - pour éviter de devoir licencier du personnel.

>> Les explications de Fabrice Gaudiano dans La Matinale :

Les institutions pour personnes âgées paient un lourd tribut au Covid-19. [Keystone - Laurent Gilliéron]Keystone - Laurent Gilliéron
Double peine pour les EMS, qui paient un lourd tribut au Covid-19 / La Matinale / 1 min. / le 24 février 2021

08h10

Sous quelles conditions faut-il rouvrir les cinémas?

Les cinémas rouvrent dans certains pays, mais avec des capacités très limitées. En Suisse, le Conseil fédéral doit se prononcer mercredi sur la question.

Après la première vague et jusqu'à l'automne dernier, les salles - toutes tailles confondues - ont pu accueillir un maximum de 50 spectateurs. Aujourd'hui, les exploitants jugent cette jaune unique absurde. Ils espèrent des limites adaptées à chaque salle.

La faîtière Pro Cinema et nombre de responsables estiment ainsi qu'il faut une capacité de 50%, adaptée à chaque cinéma.

>> Ecouter le sujet de Pauline Rappaz dans La Matinale :

La situation des cinémas en Suisse est critique. [Keystone - Laurent Gillieron]Keystone - Laurent Gillieron
Sous quelles conditions faut-il rouvrir les cinémas? / La Matinale / 1 min. / le 24 février 2021

07h55

Le personnel de santé réclame une réouverture prudente

Assouplir les mesures sanitaires ou garder un régime strict pour éviter une nouvelle vague de Covid-19: le Conseil fédéral va annoncer officiellement ses décisions mercredi après-midi, à l'issue de sa séance hebdomadaire.

Alors que le monde de l'économie appelle à rouvrir plus de secteurs et plus vite, le personnel de la santé réclame une approche prudente. "Ce que le Conseil fédéral a proposé, pour nous c'est le maximum absolu", souligne le responsable du service juridique de l'Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI) mercredi dans La Matinale.

"Aller plus loin, comme on l'entend de la part de certains cantons, pour nous, c'est de la négligence criminelle", poursuit Pierre-André Wagner. "Le risque est qu'on ait la même situation qu'à l'été dernier, où on a procédé à des allègements trop vite, trop fort. Si le système de santé s'effondre, tout le reste suit. C'est pour ça qu'il faut vraiment tenir compte des besoins de ce personnel qui est épuisé, des services qui sont bondés".

>> Ecouter l'interview de Pierre-André Wagner :

Des infirmières du service de soins intensifs de l'Hôpital Riviera-Chablais à Rennaz. [Keystone - Laurent Gilliéron]Keystone - Laurent Gilliéron
Réouverture des activités: interview de Pierre-André Wagner (ASI) / La Matinale / 1 min. / le 24 février 2021

07h40

Pourquoi la Suisse a raté le coche dans la course au vaccin

L'industrie pharmaceutique suisse est absente de la course internationale au vaccin contre le nouveau coronavirus, qui a démarré il y a une année, mais aussi et plus largement de l'ensemble du secteur.

Il y a bien quelques biotech helvétiques qui planchent sur des vaccins, mais elles misent sur des produits spécifiques, à forte valeur ajoutée. Cette stratégie économique est aussi celle qu'ont retenue les grands groupes Roche et Novartis, qui se sont entièrement détournés des vaccins.

Conséquence: la Suisse n'a donc plus de quoi rivaliser sur ce marché, dominé par quatre géants: les américains Pfizer et Merck, le britannique GlaxoSmithKline, et le français Sanofi. Ces quatre colosses à eux seuls pèsent pour plus de 80% des ventes mondiales de vaccins.

>> Les précisions de Katja Schaer dans La Matinale :

Roche et Novartis se sont entièrement détournés des vaccins. [Keystone - Georgios Kefalas]Keystone - Georgios Kefalas
Pourquoi la Suisse a raté le coche dans la course au vaccin / La Matinale / 1 min. / le 24 février 2021

07h30

La fin d'une longue attente pour les musées

Sauf surprise, les musées et institutions culturelles devraient rouvrir le 1er mars en Suisse, au terme d'une longue attente. Mais les responsables ne se sont pas contentés de faire la poussière sur leurs tableaux et leurs installations.

Pendant ces deux derniers mois, différentes expositions ont pris forme, ou tout simplement attendu leur tour. Une chose est sûre, malgré la fermeture, le temps a été utilisé à bon escient. Car les musées, "ce n'est pas uniquement des salles d'expositions, ce sont aussi des coulisses, les réserves, les ateliers de restauration, etc... Et cela a permis de travailler sur des dossiers de restauration de profondeur", explique Nicolas Ducimetière, vice-directeur de la Fondation Martin Bodmer à Cologny (GE).

>> Le reportage du 19h30 :

La réouverture des musées le 1er mars figure parmi les premiers assouplissements prévus par le Conseil fédéral.
La réouverture des musées le 1er mars figure parmi les premiers assouplissements prévus par le Conseil fédéral. / 19h30 / 2 min. / le 23 février 2021

07h15

La mortalité commence à retrouver un niveau normal en Suisse

L'indice de mortalité vient de retrouver son niveau normal, a annoncé mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Mais la deuxième vague de la pandémie aura laissé dans son sillage de nombreuses familles endeuillées.

Certains foyers ont payé un lourd tribut au virus, avec parfois plusieurs décès au sein d'une même famille. Des décès qui laissent des traces.

>> Le document spécial du 19h30 :

Au-delà des chiffres, le deuil intime des familles frappées par le Covid-19.
Au-delà des chiffres, le deuil intime des familles frappées par le Covid-19. / 19h30 / 2 min. / le 23 février 2021

07h00

Privés de public, les artistes doivent garder le niveau

Pour les musiciennes et le musiciens, la pandémie aura donné lieu à d'innombrables répétitions solitaires, auxquelles sont condamnés les artistes privés de public. Car malgré les annulations, il s'agit de se maintenir à niveau. Et tenter de garder le moral.

Car le jour où les salles de concert rouvriront, tous ces artistes devront être prêts. Cela nécessite de l’entretien, plusieurs heures par jour, de la même manière que dans le sport de haut niveau.

Certains espèrent renouer avec la scène ce printemps déjà tandis que d’autres, résignés, parlent de l’automne. Mais toutes et tous brûlent de retrouver un élément essentiel: la chaleur du public.

>> Les témoignages d'artistes dans le 19h30 :

Privés de pratique sur scène, les musiciens se réjouissent de retrouver le public.
Privés de pratique sur scène, les musiciens se réjouissent de retrouver le public. / 19h30 / 2 min. / le 23 février 2021

06h30

La détresse des membres de GastroVaud en chiffres

GastroVaud, la faîtière vaudoise des cafetiers, restaurateurs et hôteliers, a sondé ses membres suite aux annonces du Conseil fédéral de la semaine dernière. Et les résultats montrent une branche largement désespérée.

Ainsi, 33% des restaurateurs se plieront le cas échéant à la décision d’une réouverture à l’horizon mai 2021. Mais les deux autres tiers appellent à une manifestation à Berne ou à des ouvertures concertées et illégales en signe de protestation.

Par ailleurs, 29% des professionnels de la branche estiment leur santé psychologique très mauvaise, 30% la jugent mauvaise et 28% l'estiment moyenne.

Plus du 60% des cafetiers restaurateurs pensent également licencier du personnel dans les mois à venir.

>> Les précisions de La Matinale :

Près d'un tiers des tenanciers vaudois estiment leur santé psychologique très mauvaise. [Keystone - Laurent Gilliéron]Keystone - Laurent Gilliéron
La détresse des membres de GastroVaud en chiffres / La Matinale / 1 min. / le 23 février 2021

06h45

La mortalité des seniors de retour à la normale

Le nombre de décès de seniors, toutes causes confondues, a retrouvé des valeurs normales début février en Suisse, d’après les chiffres publiés mardi par l’Office fédéral de la statistique. Cela n’était plus arrivé depuis la mi-octobre.

Provoqué par la deuxième vague de Covid-19, un pic de surmortalité record a duré 15 semaines. Durant cette période, la Suisse a compté près de 8400 décès de plus qu’attendu chez les plus de 65 ans (+47%).

Quant aux 0-64 ans, moins durement frappés par l’épidémie, ils ont compté durant la même période environ 240 décès de plus que lors des années précédentes (+10%).

Cette courbe de la mortalité des seniors fait écho à celle des décès liés au Covid-19, qui baisse progressivement depuis le début de l’année.

>> Lire aussi : La mortalité a atteint en 2020 des niveaux inédits depuis 100 ans

06h15

Retour sur la journée de mardi

La Suisse compte mardi 1131 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). 14 décès supplémentaires sont à déplorer et 43 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 23'255 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 4,86%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 14'021. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 162,19 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,92.

Au total, 866'425 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 675'556 ont été administrées et 173'407 personnes ont déjà reçu deux doses. Depuis le début de la pandémie, 551'355 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'939'727 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9240 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 23'267.

>> Lire aussi : La mortalité des seniors de retour à la normale pour la première fois depuis octobre

06h00

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