L'OFSP évoque une diminution du nombre de cas "encourageante mais pas encore rassurante"

Alors que 2020 est une année noire pour le marché automobile en Suisse avec une baisse de 24% des ventes globales, la progression des voitures électriques est en hausse de 48%, soit près de 20'000 véhicules 100% électriques.

Au classement, Tesla est en tête, mais la concurrence grandit: pas moins de 20 nouveaux modèles sont arrivés sur le marché l'an dernier.

>> Les explications dans le 19h30 :

Alors que la Suisse vit en semi-confinement depuis lundi, les commerces doivent s'adapter à la liste des produits qu'ils peuvent ou pas vendre.

>> Reportage dans le 19h30 :

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) n'a toujours pas de chiffres précis sur le nombre de vaccination pour tous les cantons. Il est donc impossible de mesurer la rapidité des uns ou la lenteur des autres.

Un seul chiffre a été avancé: 110'000 personnes ont été vaccinées sur tout le territoire suisse, jusqu'à présent.

>> Les explications dans le 19h30 :

Pour Claude-François Robert, médecin cantonal neuchâtelois, interrogé dans le 19h30, "on se trompe de priorité, qui est maintenant de vacciner la population. Cette comparaison de chiffres est de 'l'épicerie'".

>> L'interview complète de Claude-François Robert dans le 19h30 :

Les syndicats enseignants réclament des masques FFP2 pour mieux protéger les enseignants contre la propagation des nouvelles variantes du Covid-19. Ils souhaitent en outre que les intervenants scolaires se voient accorder une priorité élevée pour la vaccination, ont-ils écrit mardi. Selon eux, nombre d'enseignants ne se sentent pas suffisamment protégés.

Il leur est parfois difficile de comprendre pourquoi ils doivent travailler dans une salle de plus de vingt personnes alors que le Conseil fédéral a émis une obligation de télétravail et une limite maximale de cinq personnes - y compris les enfants - pour les réunions privées, poursuit un communiqué du Syndicat des enseignants romands et de son homologue alémanique LCH.

Des tests réguliers sont nécessaires afin de pouvoir placer en quarantaine les personnes concernées de manière rapide et ciblée, plaident encore les syndicats. Selon les degrés d'enseignement, ces tests pourraient s'adresser aux adultes et aux étudiants.

Le Grand Conseil vaudois veut étudier la possibilité de pérenniser la vidéoconférence pour certaines de ses commissions. La motion déposée par le député Jean-François Chapuisat (Vert'libéraux) vise à gagner du temps et éviter des déplacements inutiles pour des séances de commissions courtes. L'objectif consiste aussi à donner un cadre légal aux vidéoconférences, dont l'utilisation a été décidée dans l'urgence le printemps dernier lors du semi-confinement.

"C'est une motion très ouverte. Toutes les questions sur la mise en pratique, notamment quelles commissions pourraient se tenir en vidéoconférence, devront être traitées dans un deuxième temps", a indiqué Alexandre Démétriadès (PS).

Certains députés ont toutefois émis des doutes. "La vidéoconférence doit être réservée à des situations extraordinaires, mais pas forcément être pérennisée", a estimé Raphaël Mahaim (Verts). Selon lui, le travail d'un parlementaire doit pouvoir se faire en présence de ses collègues pour permettre un véritable échange.

Au vote, les députés ont accepté de renvoyer cette motion en commission par 75 oui contre 37 non et 18 abstentions.

Les Suisses se déplacement moins que l'année passée à la même période, révèle mardi une étude menée par l'institut de recherche Intervista, réalisée à la demande de l'Office de la statistique du canton de Zurich, de la task force scientifique Covid-19 de la Confédération et du Centre de recherches conjoncturelles KOF. Les données des téléphones portables de 2583 personnes âgées entre 15 et 79 ans ont été collectées pour la mener à bien.

Baisse modérée pour la voiture

Sans prendre en considération le moyen de transport, la distance journalière parcourue par les Suisses la semaine dernière atteignait 30 kilomètres (comme en novembre et en décembre), contre 40 à la mi-janvier 2020. L'été dernier, quand le nombre de nouvelles contaminations au Covid-19 était réduit, les Suisses parcouraient encore 45 kilomètres par jour. Les trajets ont commencé à se réduire en septembre, puis encore plus après que le Conseil fédéral a recommandé le télétravail le 28 octobre.

Les transports publics enregistrent la chute la plus marquée, avec une baisse de 60% en janvier par rapport à la même période de l'an dernier, époque où la pandémie de Covid-19 n'avait pas encore touché la Suisse. Les distances journalières parcourues en voiture, elles, n'ont en revanche diminué que de 20%, et celle à pied de 10% environ.

Les seniors et les femmes se déplacement moins

En consultant les résultats obtenus pour les différents groupes de participants à l'étude, on constate que les seniors (65 ans et plus) ont davantage réduit leur distance de déplacement (-35% environ) que les jeunes de moins de 29 ans (-25%) et surtout que les 30-64 ans (-21%).

Autre différence de groupe notable, les femmes jouent davantage le jeu du semi-confinement (-32% environ) que les hommes (-18%).

Le Tessin emprunte une nouvelle voie dans le cadre de la vaccination contre le Covid-19. Depuis mardi, les plus de 80 ans peuvent s'annoncer auprès de leur commune pour en bénéficier. Communes et médecins organisent ensuite pour eux leur transport jusqu'à un centre de vaccination proche.

Quelque 5000 personnes se sont déjà annoncées pour cette "vaccination de proximité", a indiqué le pharmacien cantonal Giovan Maria Zanini mardi devant les médias. Environ 7500 personnes de plus de 85 ans se sont en outre inscrites pour recevoir leur injection dans le centre de vaccination de Rivera. Les derniers la reçoivent ces jours.

Lorsque ces deux groupes se seront fait vacciner, environ la moitié des seniors du canton seront immunisés, car quelque 24'000 personnes âgées vivent au Tessin.

Interrogée sur un remboursement des tests préventifs, la cheffe de la section Contrôle des infections à l'OFSP Virginie Masserey a indiqué mardi qu'une nouvelle stratégie était en discussion. Pour le moment, la Confédération ne paie que les tests des personnes qui présentent des symptômes.

"Mais il est clair qu'il faut encourager les tests préventifs là où ils font sens, comme par exemple dans les EMS", a ajouté la responsable. Il s'agit maintenant de réfléchir dans quelles situations la Confédération les paierait, à quel rythme ceux-ci seraient réalisés et quelle liberté on laisserait aux salariés dont l'employeur souhaite un test. Une communication est prévue ultérieurement sur ce sujet.

Les députés socialistes au Grand Conseil genevois estiment que l'Etat doit avoir les coudées franches, financièrement, pour répondre au défi de la crise sanitaire. Ils souhaitent la mise en place d'une politique anticyclique et demandent, pour pouvoir aller dans ce sens, la suspension du mécanisme de frein au déficit et à l'endettement.

Un projet de loi allant dans ce sens a été déposé, a fait savoir mardi le parti socialiste genevois. Ce dernier souligne que l'Etat aura dans les années à venir "un rôle décisif à jouer". Selon lui, "seule une politique volontariste de relance permettra la reprise progressive de l'économie tout en préservant les services publics et en protégeant les populations les plus précaires".

S'engager sur un tel chemin nécessite de stimuler l'investissement et de laisser filer temporairement la dette publique. Or, les deux mécanismes cantonaux que sont les freins au déficit et à l'endettement font obstacle à la conduite d'une telle politique. Pour les socialistes genevois, il faut notamment profiter des taux d'intérêt historiquement bas au lieu de "s'obstiner à réduire la dette".

Plus de 3200 résidents et touristes se sont déjà annoncés à la mi-journée, mardi, pour faire un test du Covid-19 à St-Moritz (GR) après la découverte du variant sud-africain. Les résultats seront connus mercredi en fin de journée.

L'opération a été mise sur pied après la découverte d'infections à la variante sud-africaine du virus dans deux des plus prestigieux hôtels cinq étoiles du pays, le Badrutt's et le Grand Hôtel des Bains (Kempinski). Le virus muté a été détecté dimanche soir et les autorités font état d'une douzaine de cas. Les deux établissements ont été placés en quarantaine et tous les clients et le personnel, soit 548 personnes, ont été testés.

Les autorités grisonnes ont ordonné lundi la fermeture des écoles et des écoles de ski de la station jusqu'à nouvel ordre. Le port du masque est obligatoire sur tout le territoire communal. Le service cantonal de la santé a aussi recommandé aux résidents et aux touristes de s'abstenir de tout contact non essentiel avec d'autres personnes.

Lors d'un point de presse en ligne mardi, Pro Senectute a encouragé toutes les personnes de 50 ans et plus à se faire vacciner contre le Covid-19 dès que possible. En procédant ainsi, elles contribueront à préserver trois aspects essentiels: leur propre santé, l'économie et la solidarité intergénérationnelle, a plaidé l'organisation.

Les seniors qui se font vacciner se protègent non seulement eux-mêmes, mais aussi les groupes vulnérables et les personnes avec lesquelles ils sont en contact quotidiennement, comme leurs proches ou le personnel de soin, a argumenté Pro Senectute.

"Il est prouvé que le système immunitaire s'affaiblit passé 50 ans et que la vieillesse amène avec elle d'autres maladies", a souligné l'ancienne conseillère fédérale et présidente du conseil de fondation Eveline Widmer-Schlumpf.

Il faudra plus qu'un virus pour décourager les Chaux-de-Fonniers de participer au concours de sculptures sur neige Imagineige. Dans les rues, ils sont nombreux à avoir sorti les pelles, scies et autres truelles pour faire sortir du manteau neigeux une sculpture de glace et de neige.

Année après année, les Chaux-de-Fonniers sont devenus de véritables artisans. On voit ainsi sortir de la neige un ours polaire couché sur le ventre, ou encore une baleine.

Cette année, Covid-19 oblige, les équipes choisissent elles-mêmes l'emplacement de leur chantier au lieu de tous se rassembler dans un même espace. Pour admirer toutes les œuvres de cette édition, on peut se rendre sur les pages Facebook ou Instagram d’Imagineige.

>> Regarder le reportage du 12h45 :

Lundi soir, les cantons avaient procédé à quelque 110'000 vaccinations au total, a indiqué l'OFSP lors de son point presse. En revanche, alors qu'ils étaient annoncés pour mardi, aucun chiffre détaillant le nombre de doses administrées canton par canton n'a finalement été articulé par l'instance. Des disparités cantonales ont été pointées du doigt ces derniers jours et certains d'entre eux font face à des critiques de lenteur.

La Suisse est aussi concernée par les retards de livraison du vaccin Pfizer/BioNTech contre le Covid-19, mais les volumes achetés arriveront, a indiqué mardi Nora Kronig, responsable de la division internationale de l'Office fédéral de la santé publique. La commande arrivée lundi était réduite. Mais "nous avons reçu des garanties pour être sûrs que les volumes achetés et commandés arriveront", a-t-elle ajouté lors du point de presse des experts de la Confédération.

Virginie Masserey, de son côté, a relevé que la campagne en cours dans le pays n'avait pour le moment pas mis en évidence d'effets secondaires indésirables graves.

Au total, 388 cas de variants du SRAS-CoV-2 original ont déjà été détectés en Suisse, dont 243 de la souche d'origine britannique et 13 de la souche d'origine sud-africaine. Mais ces chiffres ne reflètent pas la situation actuelle, puisqu'il faut du temps pour identifier ces variants parmi les tests positifs, a averti Virginie Masserey

Les experts estiment qu'environ 10% des tests positifs analysés aujourd'hui concernent déjà l'un ou l'autre des variants du virus, ce qui confirme leur caractère très contagieux.

Des flambées assez importantes ont été identifiées en Suisse, d'où l'importance de les diagnostiquer autant que possible, souligne l'experte de l'OFSP. A l'heure actuelle, environ un tiers des échantillons positifs peuvent être séquencés pour détecter les mutations. Les laboratoires ont reçu la recommandation d'utiliser une méthode PCR spécifique pour les identifier.

La tendance à la baisse des nouveaux cas de contamination s'observe dans toute la Suisse, sauf dans la région lémanique, où on tend à avoir une stagnation, a détaillé mardi la cheffe de la section Contrôle des infections à l'OFSP Virginie Masserey.

Dans quatre cantons, le taux de reproduction est encore égal ou supérieur à 1, dont celui de Genève en Suisse romande. Le taux d'incidence dans les cantons varie passablement, de 290 à Bâle-Campagne jusqu'à 633 à Glaris.

La situation est moins tendue au niveau des soins intensifs, avec 355 patients hospitalisés, contre 534 au pic de la deuxième vague mi-novembre. L'occupation des lits atteint 72%. Elle est encore supérieure à 80% dans trois cantons. "Cette situation nécessite encore des efforts", souligne Virginie Masserey.

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a fait le point mardi sur la progression de la pandémie de Covid-19 en Suisse lors d'une conférence de presse.

"On observe ces derniers temps une légère diminution du nombre de nouveaux cas, ce qui est plutôt encourageant, mais pas encore rassurant. La situation reste préoccupante", a résumé au début de son intervention la cheffe de la section Contrôle des infections à l'OFSP Virginie Masserey.

Elle estime que le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes (2414 en moyenne sur les deux dernières semaines) reste élevé. L'incidence du Covid-19 en Suisse (nombre de cas sur 14 jours pour 100'000 habitants) est néanmoins redescendu sous la barre des 400.

La Suisse compte mardi 2260 cas supplémentaires de Covid-19 de plus que la veille, indiquent les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). 75 décès supplémentaires sont à déplorer et 129 malades ont été hospitalisés.

Les résultats de 21'547 tests ayant été transmis, le taux de positivité s'élève à 10,49%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections atteint 33'800, soit 2414 par jour en moyenne. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 391 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, a lui chuté à 0,81.

Depuis le début de la pandémie, 502'191 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'048'237 tests. Le total des décès s'élève à 8166 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 20'907.

Le pays dénombre par ailleurs 24'020 personnes en isolement et 33'313 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 4720 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Le système informatique censé permettre aux recrues de l'armée d'entamer leur instruction en ligne ne fonctionnait toujours pas bien mardi. La cause du problème n'a en outre pas encore été identifiée.

"La situation est meilleure", mais le système "n'est pas encore stable à 100%", il y a toujours des lenteurs, a indiqué le porte-parole du Département fédéral de la défense (DDPS) Stefan Hofer. Vers 9h mardi, environ 2500 recrues étaient en ligne, a-t-il précisé.

Lundi en fin de journée, environ 3000 des 4800 recrues à domicile qui devaient débuter leur instruction le même jour avaient pu se connecter. L'armée a prévu six heures d'instruction par jour. Les jeunes gens concernés peuvent aménager leur journée comme ils l'entendent, mais les cours manqués devront être rattrapés.

Au total 12'000 jeunes ont entamé leur école de recrues. 7200 l'effectuent dans les casernes. Le groupe actuellement à domicile entrera lui en service le 8 février. Ce début échelonné permet de réduire les risques d'infection au Covid-19 au sein de la troupe.

La pandémie fait notamment sourire l'édition musicale. Les ventes de vinyles ou de guitares explosent en ce moment. Il semble que la musique soit un remède à la morosité ambiante.

Elle génère en effet des émotions positives. Et en cette période compliquée, où on se sent parfois seul, elle peut agir comme une présence.

"On a des théories qui disent que la musique se comporte comme un sujet humain virtuel", explique dans le 12h30 Marc Leman, professeur de musicologie à l'Université de Gand, spécialiste de l'interaction humain/musique. "Et on cherche la musique qu'on connaît: c'est plus facile pour avoir une interaction avec la musique."

La musique est aussi un moyen de réguler ses émotions: "Quand on écoute la musique, on va entraîner des circuits dans le cerveau - des régions de mouvement", poursuit le spécialiste. "A partir de ces régions de mouvement, on peut prédire ce qu'il va se passer dans la musique, après quelques secondes plus tard; c'est une prédiction sensorimotrice. Quand on peut faire ça, ça donne une sensation d'être en contrôle de ce qu'on fait."

>> Ecouter les précisions de Pauline Rappaz dans le 12h30 :

Fotolia - megaflopp

Les piles oui, le réveil non. Les fleurs oui, le vase non. Le bricolage oui, l'électroménager non.

Depuis lundi, chaque objet s'achète ou non, selon son degré d'essentialité; la liste des exceptions est longue, et pour certains commerçants, un peu absurde. De quoi provoquer également l'incompréhension des consommateurs.

>> Regarder le reportage à Fribourg de Melchior Oberson et Clémence Vonlanthen :

Le Réseau Hospitalier du canton de Neuchâtel a présenté mardi matin son budget pour cette année: il est à l'équilibre pour des hôpitaux en phase de redressement financier.

Mais le Covid-19 est passé par là et provoquera 34 millions de francs de pertes: "C'est une lourde facture, le résultat devra être confirmé par la clôture des comptes 2020 qui est en cours", remarque Claire Charmet, directrice de l'Hôpital de La Chaux-de-Fonds et présidente du Collège de direction du réseau hospitalier neuchâtelois (RHN).

Pour elle, cette somme s'explique par des pertes de recettes et des charges complémentaires: "Mais sur les mois non-Covid de l'année, on avait prévu des augmentations d'activités et, donc, de recettes. Ces augmentations se vérifient sur les mois non-Covid: nous espérons pouvoir compenser en partie ce déficit prévisionnel", dit-elle au micro du 12h30.

Des mesures de prévention adéquates

Lors de la première vague, l'hôpital n'a eu que 179 patients Covid à traiter, contre près de 700 depuis le 1er octobre. Les hôpitaux étaient-ils donc sous-utilisés? "Sur la première vague, il y avait l'obligation d'arrêter toutes les activités électives et, par mesure de prévention, tout a été cessé", explique Claire Charmet. "L'activité Covid ne s'est pas révélée aussi importante qu'on aurait pu le craindre, grâce aux mesures de prévention qui ont été prises. Au total, sur les deux vagues, on aura perdu 25'000 passages ambulatoires, donc des consultations ou des examens. Et puis l'équivalent d'un mois complet d'activités sur le stationnaire aigu". Une observation qui se retrouve dans les autres hôpitaux du pays.

Désormais, le réseau hospitalier neuchâtelois connaît des hospitalisations Covid moins nombreuses: "On a une baisse par rapport au pic qu'on a connu au mois de novembre. Depuis mi-décembre, on tourne autour de soixante et quarante patients en permanence, ce qui représente entre une et six admissions de patients Covid par jour", note la présidente du Collège de direction du RHN.

La troisième vague et les effets du variant britannique sont difficiles à prévoir, mais Claire Charmet estime que tout est prêt: "Le dispositif est très plein. Que ce soit avec les patients Covid ou les patients 'tout venant', de médecine ou de chirurgie, qui ont besoin d'être hospitalisés. Donc nous restons très vigilants sur l'évolution du taux de contamination dans le canton pour pouvoir réactiver le dispositif le cas échéant".

>> Ecouter l'interview complète de Claire Charmet, directrice de l'Hôpital de La Chaux-de-Fonds et présidente du Collège de direction du réseau hospitalier neuchâtelois, dans le 12h30 :

Keystone - Sandro Campardo

L'inscription en ligne pour la vaccination contre le Covid-19 est interrompue depuis mardi matin dans certains cantons qui utilisent la plateforme informatique de la Confédération à cet effet. Cette dernière connaît des problèmes techniques, indique le canton de Schwyz.

Plus personne ne peut actuellement s'inscrire en terres schwytzoises pour obtenir un rendez-vous de vaccination contre le coronavirus, écrivent les autorités cantonales qui ont interrompu les inscriptions pour ne pas irriter davantage les personnes intéressées. Ces inscriptions reprendront dès que la Confédération aura résolu les problèmes techniques de sa plateforme.

Plateforme et lien SMS hors d'usage

D'autres cantons ont aussi signalé la panne aux autorités fédérales, indique le département schwytzois de l'intérieur. Concrètement, la plateforme ne permettait plus d'attribuer des heures de rendez-vous alors que ces dernières étaient pourtant encore disponibles, précise la pharmacienne cantonale.

En outre, le lien envoyé par SMS à la personne souhaitant se faire vacciner ne fonctionne pas non plus. Par ailleurs, des rendez-vous déplacés ont été effacés. Les heures de rendez-vous attribuées par le canton de Schwyz restent toutefois valables, souligne ce dernier.

Le nombre de prostituées a fortement augmenté en peu de temps en ville de Berne. Motif: les bordels bernois demeurent ouverts alors que les cantons voisins ont promulgué des interdictions.

"Depuis lundi dernier, nous constatons un doublement du nombre de travailleuses du sexe en ville de Berne, d'environ 90 à quelque 180", a indiqué mardi Alexander Ott, chef de la police des étrangers, confirmant une information de la "Berner Zeitung".

Contrairement à ce qu'elle avait décidé lors du premier confinement au printemps dernier, la Confédération autorise actuellement l'exploitation de bordels, bien qu'avec des horaires limités, soit pas après 19h.

Le canton de Berne ne voyait pas de raison de s'écarter de cette décision, alors que les cantons de Genève, Zurich, Argovie, Lucerne, Soleure et Thurgovie ont édicté des interdictions.

Le festival du Film vert est reporté au mois de septembre en raison de la situation sanitaire. Après une édition 2020 compliquée, en partie repoussée et annulée, les organisateurs ont décidé de miser sur la prudence et de programmer cette 16e édition du 4 septembre au 17 octobre.

En repoussant les dates du festival, les organisateurs espèrent qu'il sera possible d'inviter des intervenants pour échanger avec le public à l'issue des projections. Ils souhaitent également organiser des animations autour des films, ont-ils expliqué mardi.

Depuis 2006, le festival présente chaque année une sélection des meilleurs documentaires sur le développement durable, la nature ou l'écologie au sens large. Il se tient dans de nombreuses villes de Suisse romande, mais aussi au Tessin et en France voisine.

Une étude de l'Université de Genève, réalisée avant la crise sanitaire, montre que les étudiants doués améliorent leurs résultats quand ils suivent des cours en ligne. A l'inverse, ceux qui ont des difficultés voient leurs notes diminuer.

Selon ces recherches publiées dans le Journal of the European Economic Association, les inégalités entre les étudiants doués et les moins doués ayant suivi des cours en ligne augmentent de 5%. "Ce fossé d'apprentissage entre les différents profils d'étudiants est principalement imputable à leur comportement et leur motivation", indique mardi l'UNIGE dans communiqué.

Au total 1459 étudiants de première année à l'UNIGE ont participé à cette étude réalisée en 2016-2017 par la Geneva School of Economics and Management en collaboration avec l'EPFL et l'Université de Saint-Gall. Les étudiants se sont vus proposer de manière aléatoire de suivre des cours en ligne et d'autres en présentiel pour leurs huit matières obligatoires.

Toutefois chaque étudiant avait la possibilité d'assister aux cours présentiels s'il le désirait. Les données collectées ont montré que les étudiants à haut potentiel améliorent de 2,5% leurs résultats d'examen. En revanche, les résultats des étudiants ayant des difficultés d'apprentissage diminuent de 2%.

Limites

L'étude constate que les étudiants adoptent des comportements différents face aux options de cours en ligne, en fonction de leurs capacités d'apprentissage. Par exemple, lorsque la météo est mauvaise, les étudiants doués choisissent souvent d'étudier seuls à la maison, alors que celles et ceux ayant moins de facilité font un effort supplémentaire pour assister aux cours en présentiel.

L'étude pointe les limites de l'enseignement en ligne. En raison de la crise sanitaire et de la pénurie de place en salle de cours, ces données sont utiles pour les établissements d'enseignement supérieur. L'article propose des solutions d'apprentissage hybride, où le streaming complète l'enseignement en présentiel.

Les écoliers devront porter le masque dès l'âge de dix ans dans le canton de Bâle-Campagne en raison de la pandémie. Le gouvernement cantonal l'a annoncé mardi.

Cette mesure a été prise en raison de la hausse du nombre de cas d'infections dans les écoles. L'obligation du port du masque pour les écoliers des degrés 5 et 6 dans les écoles primaires entre en vigueur mercredi.

Les masques seront mis à disposition gratuitement. Jusqu'à présent, l'obligation de porter un masque dans les écoles s'appliquait aux élèves dès l'âge de douze ans. En rendant le port du masque obligatoire dès 10 ans, le canton veut éviter une fermeture des écoles, explique l'exécutif.

Des masques FFP2, qui offrent une meilleure protection, seront mis à disposition des enseignants qui en font la demande. Ces masques seront disponibles dès mercredi.

De nombreuses écoles ont annulé leurs camps de ski annuels en raison de la crise du coronavirus. L'initiative "GoSnow", organisatrice de ces camps de neige, travaille désormais sur des sorties alternatives en montagne pour le début de l'été.

Déjà "185 des 250 camps de ski prévus ont déjà été annulés", a confirmé Ole Rauch, directeur de l'Initiative sports de neige, après son passage à la radio suisse alémanique SRF. Le chef de "GoSnow", organisation chargée de promouvoir les sports de neige dans les écoles, estime que "les camps de ski restants seront aussi annulés.

Journée de nettoyage au lieu de ski

Pour compenser les camps annulés, l'Initiative sports de neige travaille maintenant sur des alternatives.

Mais on ne peut pas simplement envoyer une classe en randonnée pendant cinq jours, a précisé Ole Rauch. Selon lui, certaines destinations ont déjà mis au point de "bonnes offres", comme celle d'organiser une journée de nettoyage des pistes avec les enfants, un moyen d'approcher le thème de la durabilité en même temps.

D'autres idées ont émergé, comme la réparation des sentiers de randonnée, des cours de vélo, des balades à thème ou encore des introductions à l'escalade.

Pour Ole Rauch, il est réaliste que ces camps puissent être menés en mai et en juin.

La priorité doit être donnée aux EMS dans la stratégie de vaccination et le personnel doit être régulièrement testé à titre préventif, demande l'association des maisons de retraite Curaviva. Le coût de ces tests doit être pris en charge par la Confédération.

La situation des établissements médico-sociaux (EMS) reste tendue en raison de la pandémie de coronavirus, écrit mardi Curaviva. C'est pourquoi elle appelle les cantons à donner systématiquement la priorité aux EMS pour les vaccins.

Curaviva rapelle que, selon elle, la disposition à se faire vacciner repose sur deux conditions essentielles: une information exhaustive et le respect du principe de la liberté de décision.

L'association demande aussi la mise à disposition d'informations statistiques complémentaires sur les prestations fournies dans les EMS. Les taux de mortalité ne peuvent être correctement interprétés que si l'on prend en compte les changements sur le plan des admissions à l'hôpital et en EMS.

Soins en EMS au lieu d'une hospitalisation

Par exemple, de nombreux résidents des EMS atteints du Covid-19 renoncent à être hospitalisés et sont soignés dans leur établissement. A cela s'ajoute le fait que les EMS accueillent également des patients atteints du Covid-19 en provenance des hôpitaux. Ces deux mesures ont pour effet de décharger les hôpitaux, mais se traduisent par un nombre de décès accru dans les EMS.

On peut aussi se demander dans quelle mesure les données fournies permettent de distinguer les cas de décès directement liés au Covid-19 de ceux en premier lieu dus à une autre maladie malgré un test positif au Covid-19. Il faut également savoir que la plupart des personnes infectées par le coronavirus dans les EMS y survivent. Il serait ainsi important d'avoir les données statistiques de ces situations.

Le débat sur la fermeture des écoles resurgit avec l'apparition de nouveaux variants du coronavirus. Une solution de dernier recours qui pourrait être évitée avec des stratégies de dépistages: elles sont étudiées pour être mises en œuvre au sein même des établissements scolaires, comme l'a appris la RTS.

Plusieurs cantons doivent communiquer ces prochains jours les circonstances et conditions de campagnes de dépistage du Covid-19 dans les écoles.

>> Lire : Les enfants bientôt testés au sein même de leur école?

Les arrivées de personnes migrantes en Suisse pourraient bien repartir à la hausse en 2021. Elles avaient diminué l'an dernier avec, notamment, la fermeture des frontières pour des raisons sanitaires. Mais de nombreux pays sont affaiblis par la pandémie: cela aura des conséquences sur les demandes d'asile en Suisse.

En 2020, la Suisse a vu arriver 11'000 personnes requérant l'asile, contre les 15 à 16'000 sur lesquelles tablait le Secrétariat d'Etat aux Migrations (SEM). Il faut remonter à 2007 pour retrouver un niveau aussi bas.

En 2021, les chiffres repartent à la hausse, et vont sans cesse augmenter, même au-delà de l'an prochain, selon Mario Gattiker, directeur du SEM: "A moyen terme, oui, nous pensons que nous avons de nouveau beaucoup plus de demandes d'asile, également suite à la situation plus difficile sur le plan économique et politique dans beaucoup de régions du monde. Cela entraîne une migration vers l'Europe. Cela veut dire une situation très modérée pour le moment et plus de tensions à moyen terme", explique-t-il au micro de La Matinale.

Des signes avant-coureurs de ces scénarios sont d'ores et déjà visibles selon lui, avec deux phénomènes: "D'une part, nous avons la situation de guerre autour de la Syrie, avec une énorme population de personnes réfugiées dans la région: cela provoque une pression migratoire sur l'Europe, qui demeure. Et, d'autre part, probablement de nouvelles vagues dans des régions à la situation plus compliquée: par exemple en Afrique du Nord, en Afrique centrale, suite à la situation plus difficile sur le plan politique et économique, comme conséquences de la pandémie. Ce que nous voyons maintenant sur les îles Canaries, ce sont peut-être déjà des premiers signaux dans ce sens", avance Mario Gattiker.

>> Ecouter les explications de Nicole della Pietra dans La Matinale :

Keystone/Ti-Press - Francesca Agosta

De nouvelles populations en Suisse?

Cette crise va peut-être amener de nouvelles populations en Suisse, explique le professeur Etienne Piguet, de l'Université de Neuchâtel, spécialiste des mouvements migratoires: "Il est clair que, dès le moment où on reviendra à une mobilité plus facile, on va avoir une sorte de phénomène de rattrapage: il y a des personnes qui ont été bloquées, qui vont probablement se déplacer".

Pour lui, il ne devrait pas forcément y avoir de nouveaux pays qui arriveront en tête des tentatives de demandes d'asile: "Je pense qu'on aura plutôt, en raison de la pandémie et de tout ce qui l'accompagne, certains pays qui vont être impactés de manière négative – en terme économique, en terme de violence – et qui vont, par conséquent, générer plus de demandes d'asiles vers l'Europe".

Chiasso, au Tessin, est la principale porte d'entrée des personnes migrantes en Suisse. Norman Gobbi, président du Conseil d'Etat tessinois et ministre de la justice, a quelques inquiétudes: "La priorité va être surtout le soutien au territoire, donc aux gens qui habitent en Suisse, qui ont malheureusement de grandes probabilité de perdre leur place de travail. D'un autre côté aussi, le soutien aux entreprises pour relancer l'économie, pour relancer l'engagement en faveur des femmes et des hommes qui habitent ce pays. En faveur d'une croissance, mais aussi d'un bien-être et d'une cohésion: un thème qui est important pour la Suisse".

Sur le plan épidémiologique, toutes les personnes demandeuses d'asile arrivant en Suisse sont systématiquement soumises à un contrôle sanitaire complet.

Depuis lundi, le télétravail est partout obligatoire, bien évidemment aussi pour le personnel des communes et des cantons.

Cette situation risque d'entraîner des retards dans les projets de construction: c'est la crainte émise lundi par la faîtière du secteur, la Société suisse des entrepreneurs.

Même si la branche a moins souffert que d'autres en 2020, elle demande un effort aux fonctionnaires: "On a vu ça dans le cadre de la première vague: difficile d'atteindre les collaborateurs de l'Etat. Et, surtout, on a retardé de nombreux projets, notamment au niveau des mises à l'enquête, des mises en soumission", explique Jean-Daniel Wicht, directeur de la Fédération fribourgeoise des entrepreneurs. "Ce temps perdu lors de la première vague va nous coûter certainement un manque de travail durant l'année 2021".

Selon lui, la branche de la construction doit en effet s'adapter et faire un effort, mais il ajoute: "Après, il faut qu'on puisse atteindre les gens: c'est une question d'organisation. Et si on est bien organisé, le télétravail fonctionne relativement bien", conclut-il.

>> L'interview de Jean-Daniel Wicht, directeur de la Fédération fribourgeoise des entrepreneurs, dans La Matinale :

PLR-Villars

Davantage de dépistage en EMS, davantage de vaccins, davantage de personnel: voilà ce que demandent Pro Senectute et le Conseil suisse des aînés, selon la radio SRF, pour mieux faire face à la crise sanitaire dans les résidences pour personnes âgées.

Lundi, la région Bienne-Seeland inaugurait son centre de vaccination et envoyait une première équipe mobile dans un EMS.

>> Ecouter le reportage d'Alain Arnaud dans La Matinale :

Keystone - Peter Klaunzer

Pas de réveil brutal aux aurores ni de séance de garde-à-vous en caserne donc, mais les rudiments de la vie militaire à apprendre à la maison, à raison de six heures par jour.

>> Ecouter Faux départ pour l'école de recrue à la maison, en raison d'un problème technique :

Keystone - Laurent Gillieron

Le Covid, qui a bouleversé nos existences, aura même donné naissance au concept de service militaire sur canapé. Quelque 5000 jeunes Suisses et Suissesses ont commencé lundi leur école de recrue à la maison, sur internet. Avec au préalable un premier ennemi a affronter: un redoutable bug informatique.

>> Les explications du 19h30 :

Les écoles obligatoires ne doivent pas fermer. Les mesures de protection mises en place permettent de réagir rapidement aux éventuels foyers de Covid-19, estime lundi la conférence latine des chefs d'établissement de la scolarité obligatoire (CLACESO).

Les directrices et directeurs des écoles des cantons romands et du Tessin se rallient à la position de leurs homologues alémaniques. La fermeture lors du premier confinement a mis beaucoup d'élèves dans des positions délicates de rupture scolaire, écrivent-ils dans un communiqué.

Durant la deuxième vague d'automne, les absences du personnel ont été très bien gérées par les directions d'école et l'organisation a pu continuer de fonctionner sans encombre. En outre, la situation actuelle ne montre pas de signes d'infections entre enfants des cycles scolaires 1 et 2.

L'arrivée des nouveaux variants liés au Covid déterminera la suite des décisions. Mais la CLACESO demande une concertation entre les cantons, afin d'avoir une même politique sur les mesures à prendre.

>> L'interview de Gérard Aymon, président de la Conférence latine des chefs d'établissement de la scolarité obligatoire :

CLACESO

En matière de vaccination, la Suisse n'est pas parmi les plus rapides sur le plan européen.

Le Royaume-Uni est en tête avec 6,3% de la population vaccinée. Le Danemark se distingue aussi avec 2,9%. L'Allemagne affiche un taux de 1,3% de vaccination. Quant à la Suisse, elle en est à 0,8% aujourd'hui, juste devant la France.

Mais tous les cantons ne vaccinent pas à la même vitesse. L'OFSP salue le rythme rapide du Tessin. Mais la NZZ am Sonntag évoquait dimanche l'inquiétude de l'OFSP envers les cantons jugés trop lents, citant parmi eux le Valais et le canton de Vaud.

>> Regarder le sujet du 19h30 :

Pour Philippe Eggiman, président de la Société médicale de la Suisse romande, la priorité maintenant est que les cantons commencent à unir leurs forces.

"C'est une course contre la montre. J'oserais presque dire une course contre la mort en fonction de l'arrivée probable de la nouvelle variante du coronavirus", explique-t-il sur le plateau du 19h30, rappelant que tous les cabinets médicaux sont maintenant prêts à vacciner dans toute la Suisse romande.

>> Regarder l'interview complète de Philippe Eggimann dans le 19h30 :

Ce lundi, marqué par un retour du semi-confinement décrété par le Conseil fédéral, des centaines de milliers de Suissesses et Suisses sont restés à la maison pour travailler. Le télétravail est en effet officiellement redevenu obligatoire, et la plupart des commerces sont restés portes closes.

Si pour certaines entreprises, cette méthode de travail se révèle au final plutôt concluante, pour d'autres, des pertes financières sont à craindre.

>> Regarder le sujet du 19h30 :

C'est l'une des grandes questions du moment: pour tenter de juguler la propagation du virus, ne faudrait-il pas fournir une sorte de laisser-passer à ceux et celles qui se sont faits vacciner?

Quoi qu'il en soit, l'idée d'un passeport vaccinal fait son chemin en Europe. Et elle pourrait d'ailleurs même devenir une réalité très bientôt en Israël.

En Suisse, la question agite autant qu'elle divise. Si certains y voient un sésame pour sortir de la crise, d'autres considèrent qu'un tel passeport serait discriminatoire pour les personnes qui ne pourraient pas avoir accès dans l'immédiat au vaccin.

>>Ecouter le débat entre Isabelle Moret et Vincent Subilia:

Tester plus pour faire face aux nouveaux variants du coronavirus: l'idée serait en discussion en Suisse. L'OFSP explique que la stratégie pourrait être ajustée. Mais pour l'instant, pas plus de détails.

Quoi qu'il en soit, dimanche, dans la presse dominicale, le ministre de la Santé Alain Berset évoquait cette possibilité. Et le canton des Grisons, de son côté, a déjà mené avec plus ou moins de succès des campagnes de tests massifs de sa population.

Pour Anne-Claude Demierre, conseillère d'Etat fribourgeoise en charge de la santé, la question des dépistages systématiques doit se poser, mais de manière très ciblée.

"Car si on fait des tests massifs, il faut penser les faire très régulièrement, car ce sont des photographies à un moment donné qu'on doit répéter trois jours après", explique-t-elle au micro de Forum. Ce qui demande énormément de ressources. "Des ressources qui, aujourd'hui, sont mises dans le lancement de la vaccination", poursuit-elle.

>> L'interview complète d'Anne-Claude Demierre :

Même si la situation épidémiologique s'est améliorée au Tessin, le canton du Sud des Alpes s'inquiète du nouveau variant britannique. Le virus muté a en effet été identifié ces derniers jours d'abord dans un home pour personnes âgées puis dans une école.

Pour ces raisons, le gouvernement tessinois demande au Conseil fédéral la réintroduction des contrôles systématiques à la frontière sud. Le trafic transfrontalier actuel dépasse le taux de passage ordinaire, indique-t-il lundi dans un communiqué.

>> Les explications dans Forum :

La Suisse comptait mardi 2260 cas supplémentaires de Covid-19 de plus que la veille, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). En tout, 75 décès supplémentaires étaient à déplorer et 129 malades ont été hospitalisés.

Les résultats de 21'547 tests ayant été transmis, le taux de positivité s'élève à 10,49%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections atteint 33'800, soit 2414 par jour en moyenne. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 391 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, a lui chuté à 0,81.

>> Retour sur la journée de mardi : L'OFSP évoque une diminution du nombre de cas "encourageante mais pas encore rassurante"

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