Plusieurs pistes pour expliquer la résistance naturelle au Covid
- L'Office fédéral de la santé publique a fait vendredi état de 33'386 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. On déplore 18 décès supplémentaires et 167 malades ont été hospitalisés.
- Malgré des variants de plus en plus contagieux, certaines personnes arrivent encore et toujours à éviter le Covid-19. Immunité naturelle, groupe sanguin, capital génétique: des études scientifiques tentent de comprendre le phénomène.
- Le Covid-19 a fait grimper en flèche les dépenses des administrations publiques en 2020. Elles se sont élevées au total à 266,7 milliards de francs, soit environ 12% de plus qu'en 2019.
- Depuis jeudi, l'obligation de télétravail et les quarantaines sont devenues de l'histoire ancienne. Alors qu'il avait étendu il y a deux semaines ces mesures jusqu'à la fin février, le Conseil fédéral a finalement décidé mercredi de les lever immédiatement.
Suivi assuré par RTSinfo
08h00
Quel est le secret des personnes n'ayant jamais été infectées?
Alors que les derniers variants sont de plus en plus contagieux, comment font les personnes qui ont réussi à ne pas attraper le Covid-19 après deux ans de pandémie? Plusieurs pistes existent pour tenter de comprendre le phénomène.
Des dizaines d'études évoquent l'influence du groupe sanguin: appartenir au groupe O réduirait le risque d'infection. Cela reste toutefois une simple observation pour l'instant.
Une nouvelle recherche britannique se penche, elle, sur la piste de l'immunité acquise par le passé.
20h30
Les théâtres attendent avec impatience la fin du pass sanitaire
Le Conseil fédéral pourrait annoncer mercredi prochain de nouveaux assouplissements, avec potentiellement la fin du certificat Covid.
Cette perspective réjouit les théâtres et les institutions culturelles. En ce début d'année marquée par la vague Omicron, leur fréquentation est en chute libre.
"On a quasiment une diminution de 50% sur la fréquentation, ce qui est énorme, et sur les abonnés, c'est encore pire", explique dans le 19h30 Dominique Rime, directeur artistique de la salle CO2 à la Tour-de-Trême (FR).
"Donc c'est vrai que si on peut revenir plus ou moins à la normale d'ici une quinzaine de jours, on serait très heureux", poursuit-il.
15h30
La commission Santé du National pour une levée en deux étapes
Les mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus doivent être levées en deux temps, selon la commission de la santé publique du National, qui mise sur la prudence.
Le Conseil fédéral a mis mercredi en consultation deux options pour assouplir les mesures anti-covid. Dans la première, il propose la fin de presque toutes les mesures anti-coronavirus en un coup, dès le 17 février.
La deuxième implique une levée en deux temps. Le certificat tomberait dans les restaurants et lieux culturels, et les rencontres privées ne seraient plus restreintes dès le 17 février. Des assouplissements seraient aussi prévus pour les piscines, les boîtes de nuit et les grandes manifestations en extérieur. Les mesures restantes seraient supprimées ultérieurement.
C'est l'option que la commission a préférée par 12 voix contre 10 et 3 abstentions, indiquent vendredi les services du Parlement. Elle invite toutefois le Conseil fédéral, par 11 voix contre 10 et 3 abstentions, à maintenir pour le moment l’obligation de porter un masque dans les transports publics, les établissements médico-sociaux et les hôpitaux, vu la très forte circulation du virus. Il s'agit de protéger la population.
14h45
Prudence après la levée du télétravail
Certaines entreprises suisses ne veulent pas confondre vitesse et précipitation au moment de lever l'obligation de télétravail. Malgré les nouvelles mesures annoncées mercredi par le Conseil fédéral, des grands groupes veulent gérer le retour au bureau avec prudence, selon un sondage mené par l'agence AWP.
La plupart des entreprises interrogées ne considèrent pas les récentes décisions du gouvernement comme une incitation à faire revenir les employés rapidement, à l'instar de Swisscom. "Même si l'obligation de télétravail n'est plus en vigueur, nous continuons à recommander à nos collaborateurs de travailler à domicile", a expliqué le géant des télécoms dans une prise de position écrite.
A La Poste, sur un effectif de 55'000 personnes, entre 7000 et 8000 employés réalisent encore leurs tâches de bureau depuis la maison. "Les réunions et les manifestations, notamment les formations, ont toujours lieu mais, dans la mesure du possible, de manière virtuelle", précise l'ex-régie fédérale.
Chez Credit Suisse, on encourage les employés à renoncer aux réunions physiques. Autre banque systémique, Raiffeisen se montre plus catégorique et affirme qu'il faut renoncer aux rencontres en présentiel.
UBS a mené un sondage à l'interne qui a démontré que les salariés appellent de leur voeu un modèle "hybride" pour le télétravail. Fort de ces retours, le numéro un bancaire helvétique veut proposer un mélange de présence au bureau et de travail à domicile. "Nous devenons ainsi des employeurs plus attrayants (...) par exemple pour les parents qui travaillent ou les personnes en formation", estime le groupe zurichois.
07h45
Retour sur les chiffres de vendredi
L'Office fédéral de la santé publique faisait état vendredi de 33'386 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. Il déplorait 18 décès supplémentaires et 167 nouveaux malades avaient été hospitalisés.
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Il y a sept jours, l'OFSP avait annoncé concernant 39'769 nouveaux cas, 176 hospitalisations et 14 décès.
Selon l'OFSP, le nombre élevé de tests déclarés ainsi que le pourcentage élevé de tests positifs indiquent un nombre élevé de cas non déclarés. Par conséquent, le nombre de cas ne reflète que partiellement l'évolution des infections.
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Au total, 197 personnes atteintes du Covid se trouvaient vendredi aux soins intensifs, occupant 22,70% des places disponibles.
Un total de 68,38% de la population en Suisse est désormais entièrement vaccinée. 1,67% supplémentaire a reçu une première dose. 77,75% de la population âgée de 12 ans et plus est vaccinée. En outre, 39,99% de la population totale et 74,72% des personnes âgées de 65 ans et plus ont reçu une dose de rappel.
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Selon l'OFSP, 126'935 personnes testées positives au Covid-19 se trouvent actuellement en isolement. Et 28'109 personnes ayant été en contact avec des personnes infectées sont en quarantaine.
12h30
Le flou règne autour des carnavals
La Suisse pourrait laisser tomber le certificat Covid et l'obligation du port du masque dès le 17 février. En attendant d'éventuels allégements des mesures sanitaires, les festivités du carnaval prévues dans les cantons catholiques s'en tiennent à un programme passablement réduit.
Exemple à Monthey (VS), où la 149e édition doit se tenir sur trois jours, au lieu de six, du 25 au 27 février. La halle des fêtes, le grand cortège et celui des enfants ont été annulés. La 3G est également maintenue pour pouvoir participer aux festivités. La mesure sera réévaluée après les annonces du Conseil fédéral.
A Sion, la 46e édition aura lieu du 24 au 26 février, soit trois jours au lieu de cinq habituellement. Le carnaval du Bourg de Martigny est quant à lui annulé.
Light à Fribourg
Le carnaval des Bolzes, à Fribourg, se tiendra sur un seul jour le 26 février. Les festivités en basse-ville seront limitées à 1500 personnes, qui devront en outre posséder le pass sanitaire. Le traditionnel cortège du dimanche est annulé, mais le Rababou - le bonhomme d'hiver - sera tout de même brûlé samedi soir après un cortège aux flambeaux. Bulle, Estavayer-le-Lac, Châtel-St-Denis et Courtepin ont d'ores et déjà annulé leur carnaval.
Dans les cantons alémaniques, la situation est également incertaine. Le carnaval de Bâle, inscrit au patrimoine immatériel de l'Unesco, est toujours prévu du 7 au 9 mars, mais sans le Morgenstreich - le traditionnel cortège. Le comité d'organisation doit se prononce au plus tôt la semaine prochaine.
Le Rabadan de Bellinzone avait déjà été annulé en décembre dernier.
11h00
Les dépenses des administrations publiques en forte hausse
Le Covid-19 a fait grimper en flèche les dépenses des administrations publiques en 2020. Elles se sont élevées au total à 266,7 milliards de francs, soit environ 12% de plus qu'en 2019. Au cours des années précédentes, les hausses étaient à chaque fois de 1 à 1,8%.
Chômage en particulier
L'augmentation des coûts liés au chômage est frappante: après avoir continuellement diminué depuis 2016, ils ont presque triplé en 2020 par rapport à l'année précédente, passant de 7,2 à 19,7 milliards de francs, comme le montrent les chiffres publiés par l'Office fédéral de la statistique.
Les coûts de la santé ont augmenté un peu moins fortement. Ils sont passés de 15,7 à 17,8 milliards de francs. Les dépenses pour les loisirs, le sport, la culture et la religion ont crû de 400 millions, alors que la hausse était d'environ 100 millions les années précédentes.
Constance dans les autres secteurs
La répartition des différents secteurs est par contre restée constante par rapport aux années précédentes. La protection sociale reste le plus important poste de dépense des administrations publiques, avec 113 milliards de francs (environ 42% du total des dépenses).
Près de la moitié de ce montant est consacré aux rentes AVS. Un peu moins d'un cinquième a été consacré au chômage. Les années précédentes, ce segment représentait 12 à 13% du secteur de la protection sociale.
10h00
Les personnes-contact ne paieront pas leur test PCR
La Confédération continue de prendre en charge les coûts des tests PCR des personnes qui ont été en contact avec une personne testée positive, par exemple dans les EMS, a-t-elle fait savoir.
Le Conseil fédéral en a décidé ainsi par voie de circulation, précisant ainsi sa décision de mercredi concernant la levée de la quarantaine-contact.
08h45
Des cas de réinfections nombreux mais tout sauf inquiétants
Le variant Omicron déjoue largement l'immunité et se répand donc très rapidement, même s'il ne provoque que peu de formes sévères. De nombreuses personnes en Suisse ont ainsi été surprises d'être infectées une seconde, voire une troisième fois. Car une première infection au coronavirus ne protège désormais que partiellement d'une réinfections symptomatique.
Plusieurs facteurs sont déterminants, comme la durée entre l'infection naturelle antérieure et l'exposition à Omicron, le variant présent lors de la première maladie, et probablement la sévérité de la maladie antérieure, explique le professeur Blaise Genton, médecin-chef Unisanté Lausanne. Une infection plus sévère protégera plus efficacement, estime le spécialiste, qui rappelle aussi que, désormais, l'immense majorité de la population, de 90 à 95%, a été infectée et/ou vaccinée.
08h30
Vivement souhaitée, la fin du pass sanitaire pourrait arriver en février
Les quarantaines et le télétravail ne sont plus obligatoires en Suisse dès jeudi, et les prochaines restrictions sanitaires pourraient disparaître le 17 février à l'issue d'une consultation lancée par le Conseil fédéral. Les certificats sanitaires pourraient ainsi être abandonnés dès mi-février. "On a l'impression qu'il n'apporte plus grand-chose", concédait Alain Berset lui-même mercredi.
Dans les restaurants romands, le contrôle du pass est devenu routinier, et il est plutôt bien suivi. Plusieurs journalistes de la RTS ont fait le test jeudi dans des cafés et restaurants aux quatre coins de la Suisse Romande. Sur 28 établissements visités, seuls six n'ont pas effectué de contrôle.
Les restaurateurs craignent surtout les contrôles de police, encore réguliers malgré l'amélioration de la situation. Julien Besson, gérant du Britannia pub à Martigny (VS), dit avoir été contrôlé trois fois ces dix derniers jours. Pas question donc de relâchement, même s'il constate la lassitude de la clientèle.
Les cantons doivent donner leurs réponses sur l'abandon du certificat d'ici mercredi prochain.
08h00
Débat: faut-il une nouvelle version de la loi sur les épidémies?
Acceptée par le peuple en 2013, la loi sur les épidémies vient de vivre son baptême du feu, à l'épreuve de la pandémie. C'est ce texte qui a, entre autres, guidé le Conseil fédéral dans la gestion de la crise.
Ce test grandeur nature de la loi a révélé ses points forts et des points faibles. Et pourrait donner lieu à un débat sur une nouvelle version qui tienne compte des enseignements des deux dernières années.
07h30
Le syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique est de plus en plus présent après un Covid
Les hôpitaux reçoivent de plus en plus de jeunes patientes et patients atteints de PIMS, le syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique, potentiellement grave.
Il survient souvent après une infection au Covid-19 et est potentiellement à mettre en lien avec le variant Omicron qui a particulièrement touché les enfants et les écoles. Il apparaît quatre à six semaine après une infection asymptomatique ou peu symptomatique au coronavirus.
Les symptômes de ce syndrome sont un état fébrile, des troubles gastro-intestinaux, des troubles cardiaques ou une inflammation des reins. Le cerveau peut aussi être touché avec des troubles de l'état d'éveil.
Se rendre chez son pédiatre ou aux urgences
Dans l'émission CQFD, Serge Grazioli, médecin adjointau Service de Néonatologie et Soins Intensifs Pédiatriques des HUG tient à rassurer les parents: "Même si ce syndrome peut paraître impressionnant, les enfants répondent très bien au traitement".
Mais il recommande que "si un enfant présente de nouveau de la fièvre, des symptômes digestifs et une baisse de l'état général survenant 3 à 4 semaines après un Covid, il faut aller consulter un pédiatre ou se rendre aux urgences si l'état général est vraiment fortement diminué".
Serge Grazioli souligne l'importance de la vaccination qui "pourrait protéger les adolescents contre ce syndrome. Deux publications récentes en France et aux États-Unis ont montré que les adolescents étaient protégés une fois vaccinés".
Même constat à Genève, aux HUG: "Depuis l'ouverture des vaccins chez les adolescents, aucun enfant vacciné n'a été aussi hospitalisé avec un PIMS. Mais on a besoin d'un peu plus de recul pour avoir une réponse définitive".
L'Office fédéral de la santé publique a fait état mardi de 36'658 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. On déplore 12 décès supplémentaires et 121 malades ont été hospitalisés.
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Un total de 219 personnes atteintes de Covid se trouvent actuellement aux soins intensifs et elles occupent 25,30% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 73,80%.
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Le variant Omicron représente 88,5% des cas de coronavirus séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ.
Selon l'OFSP, 106'803 personnes se trouvent actuellement en isolement après avoir été testées positives au coronavirus. Et 59'301 autres ayant eu des contacts avec des personnes infectées ont été placées en quarantaine.
Au total, 68,13% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin.