- Des centaines de milliers de personnes, 300'000 selon l'Union syndicale suisse (USS), ont défilé mercredi dans toutes les grandes villes de Suisse pour faire valoir leurs droits à l'occasion de la grève des femmes. L'égalité salariale figurait au coeur des revendications.
- Il y a 4 ans, le 14 juin 2019 avait marqué la plus grande mobilisation sociale depuis la grève générale de 1918. Un demi-million de personnes s'étaient alors mobilisées, selon l'USS. Une vague violette, couleur de la grève des femmes, avait déferlé dans les rues, puis au Parlement lors des élections fédérales. Jamais autant de femmes n'avaient alors été élues au Parlement lors des élections fédérales.
- Nouvelle définition du viol dans la réforme du droit pénal sexuel, prévention contre la violence domestique, congé paternité ou encore médecine de genre: plusieurs dossiers sur l'égalité ont avancé ces quatre dernières années.
- Mais les raisons de se mobiliser restent nombreuses, dénoncent les instigatrices de la Grève: augmentation de l'âge de la retraite et réforme du 2e pilier en défaveur des femmes, violences sexistes, sexuelles et féminicides, inégalité salariale, racisme structurel, manque de financement des structures de garde, discriminations homo-, bi- et transphobes, attaques contre le droit à l’avortement…
- Autant de revendications parfois clivantes: les Femmes PLR Vaud ont ainsi fait savoir qu'à leurs yeux, la Grève féministe du 14 juin ne représente plus les intérêts des femmes en général, mais impose une vision partisane de la société. L'événement divise au lieu de rassembler, regrettent-elles.
Suivi assuré par la rédaction de RTSinfo