Pas de tapis rouge, pas d’accueil en fanfare… Ignazio Cassis est arrivé de Séoul via un vol commercial. Une arrivée discrète, loin du faste des visites d’Etat, pour ce premier déplacement d'un conseiller fédéral en terres chinoises depuis la fin de la politique zéro-Covid qui avait verrouillé le pays pendant trois ans.
Le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères avait tenté de surmonter cette grande muraille sanitaire en 2022. Mais il avait dû rebrousser chemin, car l'avion du gouvernement avait été victime d’une avarie technique.
Discussion avec le ministre des Affaires étrangères chinois
Le point d’orgue du déplacement d'Ignazio Cassis aura lieu mercredi. Le conseiller fédéral discutera en tête à tête avec son homologue Wang Yi. Les ministres aborderont notamment la question de l'Ukraine. Le Tessinois tentera à cette occasion de décrocher un soutien pour son "sommet global pour la paix".
Mais la tâche s'annonce ardue, car la Chine reste passive dans ce dossier. Malgré une rhétorique officielle en faveur du dialogue, Pékin maintient une posture résolument pro-russe, veillant pour l'heure à ne pas s'impliquer dans cette crise qui est source d'inquiétudes et d'instabilité en Occident.
Michael Peuker/liardeju