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Après le drame de Prilly, le chantier de "Malley Phare" ne reprendra pas avant mi-août

La SUVA évalue les causes du drame de la tour de Malley et étudie les possibilités de reprise du chantier [Keystone - Valentin Flauraud]
La SUVA évalue les causes du drame de Prilly et les possibilités de reprise du chantier / Le 12h30 / 1 min. / mercredi à 12:35
Une dizaine de jours après l'effondrement à Malley d'un échafaudage qui a coûté la vie à trois personnes, le maître d'ouvrage, la SUVA, a fait le point mercredi sur la situation. Le chantier de la première tour résidentielle en bois de Suisse romande baptisée "Malley Phare" ne reprendra pas avant plusieurs semaines.

Le lieu de l'accident du 12 juillet dernier est actuellement scruté par des experts pour les besoins de l'enquête. Mais pas seulement. Ils procèdent aussi à des évaluations de sécurité, pour savoir quand et comment le chantier pourrait reprendre. Selon la SUVA, il est notamment question de savoir si un nouvel échafaudage pourra être installé, en toute sécurité, pour reprendre les travaux de construction.

Cette analyse devrait durer encore plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Une reprise du chantier n'est pas envisagée au moins avant la la fin de la pause estivale du monde de la construction, à la mi-août.

A noter qu'une quarantaine d'entreprises étaient engagées pour les travaux au moment du drame.

Plusieurs hypothèses concernant les causes

Quoi qu'il en soit, les causes de l'effondrement restent encore inexpliquées. Une enquête pénale est en cours et la SUVA n'a pas voulu donner davantage d'informations.

Mais elle précise que, même si elle fait partie des maîtres d'ouvrage, des contrôles de sécurité ont été régulièrement effectués sur place, comme sur n'importe quel chantier.

Les échafaudages font d'ailleurs partie des éléments les plus contrôlés. Les causes habituelles des chutes d'échafaudages sont principalement liées aux intempéries. Ce qui n'était pas le cas à Malley. Il est aussi possible que des points d'ancrage contre la façade aient été enlevés pour mettre de l'isolation par exemple.

Plusieurs hypothèses sont actuellement sur la table. Le monte-charge ou encore les zones de stockage du matériel sur l'échafaudage, appelée les "ponts de recette" sont aussi analysés.

Robin Baudraz/fgn

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