Trouver une formation professionnelle après l'école obligatoire n’est pas toujours facile. Financé par une fondation à but non lucratif créée par des entrepreneurs, "Avenir Jeunes" a permis à 2500 d'entre eux de bénéficier d’un soutien pour la recherche d’une formation.
Plus de 200 collaboratrices et collaborateurs dans une dizaine de cantons (Valais, Fribourg, Neuchâtel, Jura, Berne, Tessin, Argovie, Bâle-ville, Bâle-Campagne, Berne et Zürich) sont à leur disposition.
Satisfaction chez les jeunes et les entreprises
Qu’il s’agisse de l’élaboration du dossier de candidature, de la recherche d’une place d’apprentissage ou d’un stage d’essai, les jeunes sont soutenus par leur coach tout au long de leur recherche de perspective professionnelle, puis durant la formation.
"Nous savons qu'il y a beaucoup de ruptures en début d'apprentissage. Nous sommes donc toujours là si nécessaire durant cette phase", a précisé dans l'émission On en parle du qu octobre la directrice de la fondation IPT qui chapeaute le programme Avenir Jeune Lise Delaloye. "Il s’agit souvent d’un accompagnement durant des mois, parfois des années, jusqu'à la fin de l'apprentissage. Il donne vraiment une sécurité, même si l'objectif est de pouvoir rendre le jeune autonome."
Effets concrets
Selon une évaluation de la Haute école de travail social de Fribourg, les employeurs affirment que le suivi des apprentis soutenus par Avenir Jeunes demande moins de temps et de ressources que celui des jeunes non suivis par le programme.
La directrice insiste aussi sur les relations entre coachs et jeunes. "Le lien de confiance est essentiel. Nous le voyons dans les analyses que nous avons faites avec la HETS. Ensuite, il y aura un travail de confiance en soi pour travailler sur un projet professionnel qui leur correspond."
Sujet radio: Frédérique Volery
Adaptation web: Myriam Semaani