Dans ces domaines, les institutions publiques ont davantage recouru à des sources d'énergie renouvelables. Par conséquent, leurs émissions de gaz à effet de serre des "scopes" 1 et 2 – les émissions directes et indirectes – sont passées de 632'700 à 590'300 tonnes équivalent Co2 (tCO2eq) entre 2022 et 2023, indique mercredi l'Office fédéral de l'environnement (OFEN).
Alors qu'en 2023, la consommation moyenne d'énergie finale de ces acteurs est restée relativement stable par rapport à l'année précédente, la consommation de courant s'affiche elle légèrement en hausse, note l'OFEN. Cette évolution est due à la multiplication des véhicules électriques et des pompes à chaleur.
L'empreinte des voyages professionnels
Les acteurs de l'initiative se sont engagés à n'utiliser que de l'électricité renouvelable à l'horizon 2026. Tous n'ont pas encore atteint cet objectif, en raison de la disponibilité encore limitée d'électricité "propre", pointe le communiqué relatant le rapport annuel de mise en oeuvre.
L'initiative EEC s'adresse aux principaux fournisseurs suisses de services d'intérêt public. Parmi les signataires figurent l'Administration fédérale civile, les CFF, le BLS, les aéroports de Zurich et Genève, la Poste, ou encore le DDPS ou la SSR.
Ces acteurs publics s'engagent à apporter leur contribution à la stratégie énergétique 2050 et à l'Accord de Paris sur le climat de 2015. L'accent est mis sur l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables et les flux financiers respectueux du climat.
ats/mera