Des discounters pas si bon marché, les doutes sur Sarah Marquis et l'espion chinois qui étudiait à Leysin

TEST - Aldi et Lidl pas forcément moins chers

Aldi et Lidl sont arrivés sur le marché suisse dans les années 2000 avec une promesse: casser les prix. L'engagement a-t-il été tenu? Un comparatif montre que les prix pratiqués par les deux hard discounters allemands, ainsi que Denner, Coop et Migros sont quasiment identiques sur l'entrée de gamme tout comme sur les produits de marques.

L'émission A Bon Entendeur a comparé les prix de 30 produits d'alimentation de base (jambon, pommes de terre, pain, pâtes...) achetés le même jour dans les cinq enseignes. Des courses réalisées selon un protocole simple: dans chaque magasin, ce sont les produits les moins chers disponibles en rayon qui ont été achetés, à l'instar de la démarche du client qui achète le meilleur marché possible.

Les résultats sont surprenants, puisque Denner, discounter suisse historique, affiche le panier le plus onéreux du lot, à 181,67 francs. Il est suivi de Migros (170,37 francs), Coop (167,82), Aldi (166,59) et Lidl (162,05). Autre constat: sur les 30 produits composant les paniers achetés chez Migros et chez Coop, 70% étaient estampillés Prix Garantie ou M-Budget. Des gammes petits prix créées par les géants orange au début des années 2000 pour contrer les discounters allemands.

>> Voir le comparatif de A Bon Entendeur :

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ENQUETE - De nouveaux doutes sur Sarah Marquis

Australie, Sibérie, Tasmanie, chacune des expéditions de l'aventurière Sarah Marquis a été médiatisée. Et dans ses livres, la Jurassienne raconte en détail ses aventures. Mais après avoir menti sur son expédition dans les Andes en 2006 et effectué une partie de son trajet en voiture, de nouveaux témoignages mettent en doute son expédition en Tasmanie en 2018.

Contacté par l'émission Vraiment de la RTS, l'explorateur belge Louis-Philippe Loncke est le premier à se montrer sceptique. "Sarah Marquis qui dit tant aimer les cartes n'en montre jamais (...) ni le trajet prévisionnel, ni le trajet fini", déclare-t-il. Pour lui, que ce soit en politique ou dans le sport et l'aventure, à partir du moment où on a une certaine autorité, "on se doit d'être transparent".

Selon les vérifications de la RTS, Sarah Marquis dispose ainsi d'un traqueur GPS, mais ses données ne sont pas accessibles en ligne, à la différence d'autres explorateurs comme Mike Horn ou Louis-Philippe Loncke. Contactée, Sarah Marquis a refusé de transmettre les données GPS de ses trois dernières expéditions. Elle explique traverser des régions très dangereuses et dit craindre pour la sécurité de ses "potentiels imitateurs".

>> La vidéo de Vraiment :

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REVELATIONS - Un possible espion chinois étudiait à l'école hôtelière de Leysin

Un étudiant d’une école hôtelière de Leysin (VD) est soupçonné d'avoir été un espion à la solde de la Chine. Avec ses parents, il a en effet acheté un hôtel à côté de l’aéroport militaire de Meiringen (BE), un lieu sans charme qui offre une vue directe sur la piste de décollage et où les avions militaires passent à moins de 50 mètres. Un lieu idéal pour des activités d’espionnage, selon Mise au point, qui s'est rendu sur place.

Une opération de police a été menée dans l'hôtel l'été dernier. Deux personnes ont été arrêtées puis relâchées. La police ne donne toutefois pas d'autres détails et il n’est pas fait mention d’espionnage. Officiellement, l’affaire s’est soldée par une simple ordonnance pénale. L'étudiant, qui a quitté la Suisse précipitamment, et ses parents ont écopé de jours-amende avec sursis et d’une peine pécuniaire de plusieurs milliers de francs pour séjour illégal en Suisse, exploitation d’un hôtel-restaurant sans patente et absence de permis de travail.

Les militaires prennent cependant les choses très au sérieux et ils surveillent l’établissement, sans laisser approcher personne. Il faut dire que l’avion américain F35, que l'armée suisse a commandé à 36 exemplaires, a effectué plusieurs vols d’essai à Meiringen. Et cet avion est une source d’inquiétude pour la Chine, grande rivale des Etats-Unis, qui cherche par tous les moyens à obtenir des informations sur lui.

>> Le reportage de Mise au point :

>> Lire aussi : Un étudiant d’une école hôtelière de Leysin soupçonné d’être un espion chinois

TEMOIGNAGE - "Ma vie s'est arrêtée le 7 octobre"

Laura Blajman-Kadar était au Festival de musique Nova lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre. Cette Franco-Israélienne a miraculeusement échappé aux terroristes, en se cachant pendant six heures dans une caravane avec son mari et ses amis. "Ma vie s'est arrêtée ce jour-là", confie dans Forum celle qui raconte son calvaire dans un livre, "Croire en la vie".

"C'est vrai que j'ai eu beaucoup de chance et je suis rentrée vivante à la maison. Mais on n'est pas tous rentrés", rappelle Laura Blajman-Kadar. Cela fait "bientôt 200 jours que les otages sont là-bas et, de jour en jour, c'est de plus en plus dur pour nous", explique la Franco-Israélienne.

Elle évoque également la culpabilité des survivants face à la perte de leurs amis: "Les jours, les semaines après le 7 octobre étaient remplis d'enterrements. On a enterré nos amis les uns après les autres (...) On ne réussit pas à comprendre pourquoi on est là, debout, et pourquoi nos amis sont enterrés. On culpabilise pour tout ce qu'on fait." Et malgré les cauchemars récurrents, elle estime que parler est un devoir envers ses amis retenus en otage. "Il n'y a rien au monde que j'aimerais plus que mettre cette histoire derrière moi et reprendre une vie. Mais je n'ai pas le droit d'arrêter de parler tant que mes amis sont là-bas."

>> Le témoignage de Laura Blajman-Kadar dans Forum :

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ANALYSE - Des délais dangereux pour les médicaments contre le cancer

La facture des médicaments contre le cancer a atteint un nouveau sommet: 1,55 milliard en 2023. En réaction, la Confédération a placé les nouveaux traitements sous la tutelle des assureurs, occasionnant des délais parfois longs pour les obtenir. La santé des patients en pâtit directement et certains risquent de ne pas commencer le traitement dans les temps.

Ainsi, si un spécialiste diagnostique un cancer chez un patient, il détermine quel médicament lui donnera les meilleures chances face à la maladie. Mais pas question de commencer immédiatement les soins, il faudra d'abord demander au médecin-conseil de l'assurance de valider le remboursement. Il s'ensuit alors une attente qui peut durer jusqu'à six semaines, avant de démarrer la prise en charge.

Pierre-Yves Dietrich, oncologue aux Grangettes à Genève, est très critique de ce fonctionnement. "C'est un système désuet. En oncologie, il y a chaque année des dizaines de nouvelles molécules, des nouvelles indications, des combinaisons de traitements. Le seul outil du médecin-conseil, ce sont des listes, jamais à jour, à cause de la rapidité des innovations. On est, en plus, face à un conflit d'intérêts majeur, le médecin-conseil étant employé par l'assurance."

>> Le sujet du 19h30 :

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RTSinfo