La période de régulation commence cette année trois mois plus tôt que l'année dernière. Les cantons ne disposent pas encore de toutes les données sur le nombre de louveteaux nés en 2024 et des demandes supplémentaires sont attendues, indique vendredi l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).
Le Valais a déposé une demande pour éliminer quatre meutes. Le canton des Grisons souhaite abattre deux tiers des jeunes loups nés cette année dans toutes les meutes qui évoluent sur son territoire et éliminer entièrement l'une des meutes.
Une meute entière pourrait être éliminée dans le canton de Vaud, une première. Il s'agit de celle du Mont Tendre, à l'origine des trois quarts des attaques dans le Jura vaudois. Elle compte sept individus.
A Saint-Gall, la moitié des louveteaux d'une meute du territoire seront tirés. Enfin, le canton du Tessin sollicite l'autorisation d'abattre la moitié des jeunes individus d'une meute et deux tiers d'une deuxième.
Meute épargnée si elle ne présente aucun danger
L'OFEV analyse les demandes des cantons dès qu’il les reçoit. Il veille notamment à ce que le nombre de meutes ne descende pas en deçà de douze dans le pays. Les meutes qui ne représentent pas de danger pour les animaux de rente ou n'adoptent pas un comportement indésirable ne peuvent pas être régulées à titre préventif.
L'an dernier, dans le cadre de la période de tirs préventifs autorisés par la Confédération, 27 loups ont été tués en Valais, 20 loups dans les Grisons, deux dans le canton de Saint-Gall, deux dans celui du Tessin et un dans le canton de Vaud.
ats/ami