Le cas le plus récent concerne le divisionnaire Guy Vallat, a indiqué l'armée jeudi. Elle a ainsi confirmé une information parue dans Le Temps.
Ce Jurassien de 56 ans est attaché de défense auprès de l'ambassade suisse à Paris depuis le 1er septembre 2021. Il quittera son poste le 15 juillet. L'armée est en train de clarifier sa situation du point de vue du droit du travail, indique le porte-parole.
Premier cas en juin
Le Groupement Défense a annoncé le 10 juin la démission du divisionnaire Mathias Tüscher, commandant de la division territoriale 1. L'officier romand quittera "à sa demande" le corps militaire professionnel fin octobre. Sa démission est également liée à un contrôle de sécurité, selon les informations du groupe Tamedia, non confirmées par l'armée.
Selon les titres Tamedia, Mathias Tüscher a échoué lors du dernier contrôle: la Chancellerie fédérale reproche au militaire professionnel son "manque d'intégrité", ainsi que sa "vulnérabilité au chantage". L'intéressé, qui avait dirigé la mission des spécialistes de l'armée après la tempête de La Chaux-de-Fonds l'été dernier, est même considéré comme un risque pour la sécurité du pays.
Questions intimes
Des contrôles de sécurité réguliers sont effectués auprès de tous les cadres supérieurs de la Confédération, dont les officiers supérieurs de l'Etat-major. Ils constituent la condition préalable à l'exercice des fonctions, telles que celle d'attaché militaire. "Les examens CSP placent les hauts fonctionnaires littéralement sur le gril, leur posant toutes sortes de questions sur leur vie professionnelle et privée, n’hésitant pas à aborder des questions intimes comme les pratiques sexuelles notamment", écrit Le Temps.
ats/vajo