Les centres de transfusion toujours à la recherche de dons du sang

Serrer le garrot, désinfecter, préparer l'aiguille et piquer... ce sont les gestes répétés une quarantaine de fois par le personnel infirmier lundi au centre de transfusion interrégional à Epalinges.

Normalement fermé le premier jour de la semaine, ce centre a exceptionnellement ouvert ses portes le 30 décembre et le fera aussi le 6 janvier. L'objectif est de compenser les fermetures en semaine pour cause de jours fériés et de s'assurer qu'il y ait suffisamment de stock de sang.

D'après les derniers pointages, les groupes AB+ (receveur universel) et O négatif (donneur universel) sont particulièrement recherchés. Le sang se conserve 42 jours pour les globules rouges et sept pour les plaquettes, nécessitant un afflux régulier de donneuses et donneurs.

Nathalie, qui partage régulièrement son sang, le sait. C'est pour cela qu'elle a choisi de se déplacer alors qu'elle a congé: "J'habite à Fribourg, mais j'ai gardé l'habitude de venir ici, à Lausanne. J'ai regardé les horaires: 12h, c'était parfait. J'ai le temps d'aller après en ville et je joignais le social à l'agréable", raconte-t-elle à La Matinale.

Mathieu, pour sa part, a décidé de venir après plusieurs rappels: "C'est bientôt la fin de l'année et j'estime que c'était une bonne chose de venir pour commencer la nouvelle année avec la conscience tranquille".

Constituer des réserves

Pour motiver les gens à donner leur sang, certains centres préparent de petites surprises: "On en a profité pour offrir un petit-déjeuner avec petits pains au chocolat, croissants, yogourt pour les donneurs et les donneurs qui ont répondu", explique au 12h30 Virginie Morin, responsable de la collecte de sang pour les régions Vaud et Valais auprès de Transfusion interrégionale Croix-Rouge Suisse. 

En fin d'année, ce sont 1400 prélèvements qui sont nécessaires chaque semaine pour les cantons de Berne, Vaud et Valais. C'est moins qu'en temps normal, grâce à des réserves faites en amont.

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Reportage radio: Margaux Reguin

Article web: Stéphanie Jaquet