Gerhard Pfister plaide en faveur d'une taxe sur les transactions financières pour payer la 13e rente AVS
La taxe soutenue par le Centre concerne "les entreprises qui effectuent énormément de transactions financières", précise le président du parti Gerhard Pfister dans un entretien au Matin Dimanche. Elle serait "plus ciblée" que le droit de timbre et "minime", selon lui. "Elle a aussi l'avantage de ne pas toucher les personnes privées", précise Gerhard Pfister.
Le conseiller national zougois se dit également ouvert à une hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ou des cotisations salariales. "À ce stade, tout est possible". Mais "penser pouvoir financer une 13e rente en épargnant ici ou là est illusoire", poursuit-il, soulignant que cela ne fera pas "sans douleur".
Une 13e rente également pour les bénéficiaires de l'AI
D'autant plus qu'il faudra également verser une 13e rente pour les bénéficiaires de l'assurance invalidité (AI), estime Gerhard Pfister. "C'est une conséquence directe de la décision du peuple. Faire autrement serait discriminer les rentiers de l'AI".
Selon un sondage de l'institut YouGov Suisse pour la NZZ am Sonntag publié il y a une semaine, 64% des Suisses se disent favorables à la création d'une taxe sur les transactions financières pour financer la 13e rente AVS. Un peu plus de la moitié des personnes interrogées (51%) se prononcent en faveur de contributions fédérales plus élevées grâce à des économies dans le domaine militaire.
ats/lia