Guy Parmelin en visite dans une ferme pour marquer sa rentrée politique
Le conseiller fédéral Guy Parmelin s'est rendu dans une ferme à Wileroltigen (BE) vendredi. Le ministre en charge de l'économie a promis d'agir pour soulager le monde agricole, agité cette année par un mouvement de colère. Le poids des charges administratives figure au coeur des préoccupations paysannes.
Lors d'une visite dans une exploitation agricole qui produit notamment des pommes de terre et élève des poules pondeuses, Guy Parmelin a dit avoir entendu le mécontentement des paysans qui ont manifesté pacifiquement leur colère en début d'année.
Changement climatique, hausse des prix de l'énergie et des engrais ainsi qu'exigences croissantes de la société pour une production durable sont autant de défis à relever pour le monde agricole, selon le conseiller fédéral, qui a mené cette opération quelques heures avant de se casser le bras dans son bureau.
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Réduction de la charge administrative
Dans le cadre de la nouvelle politique agricole en cours d'élaboration qui entrera en vigueur en 2030, le chef du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) veut donner des perspectives aux paysans. Il entend ainsi notamment miser sur une réduction de la charge administrative pesant sur les agriculteurs ainsi que sur une transparence accrue tout au long de la chaîne valeur.
La simplification administrative, ça fait 20 ans qu'on en parle.
Les agriculteurs sont confrontés à une trop grande complexité administrative, a poursuivi le Vaudois. Il pense que la numérisation, qui a déjà commencé dans la branche agricole, peut permettre de simplifier le système et réduire les charges administratives des paysans.
Agriculteur pas rassuré
Les propos de Guy Parmelin ne rassurent toutefois pas l'agriculteur de Wileroltigen Christoph Herren. Interrogé vendredi dans le 19h30, il souligne que "la simplification administrative, ça fait 20 ans qu'on en parle".
Christoph Herren se dit notamment tracassé par les contrôles (trois cette année). "C'est une grosse pression psychique", souligne l'agriculteur. "Quand il y a un contrôle le matin, je n’arrive pas à m’endormir, parce que je me demande si je remplis toutes les obligations."
Guy Parmelin promet une table ronde à la rentrée et des améliorations aussi rapidement que possible. A voir si cela suffira vraiment pour ramener le calme dans les exploitations agricoles.
lia avec ats
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