"J'ai rencontré le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov dans le contexte de la présidence russe au Conseil de sécurité", a écrit le Tessinois sur X mardi soir. Il a indiqué avoir informé son homologue sur le sommet pour la paix en Ukraine organisé en juin au Bürgenstock (NW).
Le conseiller fédéral avait déclaré lors de cette réunion que la Suisse allait "débriefer" avec les pays qui n'y ont pas participé. La Russie, qui n'avait pas été invitée, compte parmi ces pays.
"Faible volonté des Etats membres"
Ignazio Cassis s'est également exprimé devant le Conseil de sécurité de l'ONU à New York, après un voyage diplomatique en Amérique du Sud. Les guerres et la pauvreté gagnent du terrain, a-t-il déploré.
Pour Ignazio Cassis, si les Nations Unies semblent pas à la hauteur aujourd'hui, c'est parce qu'elles reflètent "la trop faible volonté de tous les États membres d’obéir, de respecter la loi du devoir qu’ils se sont volontairement imposée", selon la version écrite de son discours. Pour le ministre, il est donc temps de "retrouver l’élan qui a fait le ciment de notre communauté".
Pour ce faire, la confiance est un élément indispensable et elle ne peut survenir sans davantage de dialogue, en particulier en cas de divisions. Ignazio Cassis a rappelé que la Suisse s'efforce d'établir la confiance à travers le dialogue, par exemple avec la conférence internationale sur la paix en Ukraine qu'elle a organisée il y a un mois, mais aussi via la Genève internationale et l'ONU.
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ats/jfe