Appuyer sur un bouton pour mourir en 5 minutes sans douleur: c'est ce que promet la capsule controversée "Sarco". Le 24 septembre dernier, une Américaine de 64 a pressé sur ce bouton pour la première fois, mettant fin à ses jours dans une forêt de Schaffhouse. Pourquoi la capsule est-elle interdite? Quelle différence avec l'assistance au suicide pratiquée en Suisse?
Suisse capitale mondiale du suicide?
Cette première utilisation par une personne étrangère sur notre sol a relancé le débat: la Suisse est-elle devenue la capitale mondiale du suicide? Pour être membre d'Exit, il faut être Suisse. Mais depuis la création de Dignitas en 1998, plus de 90% des personnes prises en charge n'avaient pas de domicile fixe en Suisse, soit 235 cas sur 250 l'an dernier. Ce qui inquiète les spécialistes, c’est le potentiel industriel de "Sarco".
Le Parlement n'a pas du tout envie de légiférer, mais on va être obligé de le faire. Parce que juste faire confiance pourrait laisser s'installer une vraie industrie mal contrôlée. Il ne s'agit pas d'une éthique moralisatrice, le point c’est de protéger les gens vulnérables
Quatre personnes ont été arrêtées, trois relâchées, la justice tranchera.
Par sa froideur et son côté bling bling la capsule "Sarco" repose la question du cadre légal que nous voulons donner à cette pratique.
Claire Burgy
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Sur internet:
Pour la promotion de la santé mentale dans les cantons latins: santépsy.ch
Pour les enfants et les personnes adolescentes: ciao.ch
Pour les 18-25 ans: ontécoute.ch
Pour la prévention du suicide des jeunes: stopsuicide.ch
Le Groupe Romand de Prévention du Suicide: preventionsuicide-romandie.ch
L'Unité Malatavie des HUG pour les adolescent·e·s en crise: malatavie.ch ou par téléphone (24h/24): 022 372 42 42
Par téléphone:
147: Pro Juventute – Ecoute et conseils pour les jeunes (147.ch)
143: La Main Tendue – Ecoute et conseils pour les adultes (143.ch)
144: Ambulances – Urgences