La déclaration finale du sommet du Bürgenstock a reçu de nouveaux soutiens

Le sommet du Bürgenstock est la seule initiative pour la paix en Ukraine qui bénéficie d'un large soutien sur tous les continents, a rappelé Viola Amherd dans son discours devant l'assemblée plénière des chefs d'Etat et de gouvernement présents au Blenheim Palace dans l'Oxfordshire anglais. Jusqu'à présent, 87 Etats ont signé la déclaration finale du sommet du Bürgenstock.

Ce texte a encore reçu des soutiens après la fin de la conférence nidwaldienne. Même des Etats n'ayant pas participé au sommet y ont apposé leur signature, a précisé la présidente de la Confédération. Pour elle, une raison de ce large soutien vient du fait que la déclaration du Bürgenstock s'appuie sur la Charte des Nations unies, ce qui manque à d'autres plans de paix, a-t-elle ajouté sans citer d'initiatives précisément.

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Vers un deuxième sommet de la paix

Dans son allocution, Volodymyr Zelensky a remercié la Suisse pour l'organisation de la conférence du Bürgenstock à la mi-juin. "Nous préparons maintenant le deuxième sommet", a-t-il ajouté. Des groupes de travail vont bientôt discuter de trois thèmes en se basant sur la déclaration finale de la conférence: sécurité énergétique, sécurité alimentaire et aide humanitaire.

Le président ukrainien a ensuite plaidé pour l'unité de l'Europe. L'Europe ne doit pas se laisser diviser par une seule personne, cela affaiblirait l'unité, a-t-il dit sans citer de nom, mais évoquant une personne qui s'est rendue dans la "capitale de la guerre". L'Union européenne (UE) et l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan) peuvent aussi résoudre leurs problèmes sans lui, a ajouté le président ukrainien.

Au début du mois, le Premier ministre hongrois Viktor Orban s'était rendu à Kiev, Moscou, Pékin et chez le candidat à la présidence américaine Donald Trump pour des "discussions de paix". Pour ces voyages, Viktor Orban a été fortement critiqué par la grande majorité des Etats membres de l'UE.

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ats/juma