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La part d'ombre du "made in Italy", les cyberinsultes dans le tennis pro et l'appâtage pour la photo animalière

Choix de la semaine du 7 septembre 2024.jpg
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Du "made in Italy" qui file du mauvais coton, des réseaux sociaux qui lassent, le désarroi des Ukrainiens bloqués à Pokrovsk, la plaie du cyberharcèlement dans le tennis professionnel et des animaux sauvages nourris comme des toutous pour être photographiés: tels sont les choix de la semaine de RTSinfo.

REPORTAGE - Dans les coulisses du prêt-à-porter "Made in Italy"

Alors que l’Italie est le deuxième exportateur de vêtements en Suisse, le secteur de la mode "made in Italy" est régulièrement entaché de scandales. Ateliers de production vétustes, normes de sécurité pas respectées, travailleurs illégaux, même les marques prestigieuses sont concernées.

Car si les vêtements italiens sont réputés pour leur design et leur bonne qualité, la réalité de certains ateliers de confection est tout sauf glamour. A Prato, petite ville de la banlieue de Florence, les Chinois règnent sur la confection vestimentaire. La communauté chinoise y est la troisième plus importante d’Europe, après celles de Paris et de Londres. Elle gère les innombrables ateliers d’où sortent chemises, sacs et manteaux "made in Italy" grâce, entre autres, à une main d’œuvre précaire d’immigrés africains ou pakistanais.

Une équipe de l’émission A Bon Entendeur a pu pénétrer dans ces ateliers, munie d’une caméra cachée. Elle a trouvé à l’intérieur une chaleur étouffante, des systèmes de ventilation défaillants et de l’insalubrité.

>> Le reportage d'A Bon Entendeur :

Qualité des vêtements : à quoi faut-il être attentif lors du shopping ?
Qualité des vêtements : à quoi faut-il être attentif lors du shopping ? / A bon entendeur / 29 min. / le 3 septembre 2024

>> Lire : L'envers du décor de la mode "made in Italy" dont la Suisse raffole

SONDAGE - La fatigue grandissante des Suisses et Suissesses face aux réseaux sociaux

Bien que marginaux, les Suisses et les Suissesses qui déclarent ne jamais utiliser les médias sociaux sont plus nombreux que l'an dernier, montre le grand sondage SSR "Comment ça va, la Suisse?". La population se montre très critique envers les géants du numérique. Une des raisons de la fronde: ces réseaux ne sont plus vraiment "sociaux".

Près de 7% de la population suisse déclare ne jamais utiliser les médias sociaux, c'est-à-dire ni Instagram, ni WhatsApp, ni YouTube, ni Facebook, etc. En 2023, au cours de la première vague du sondage, moins de 5% des personnes interrogées affirmaient renoncer totalement à ces services.

Pour une grande majorité de Suissesses et de Suisses, les médias sociaux font partie du quotidien. Mais leur usage est en recul. En 2023, 77% des personnes interrogées déclaraient encore se rendre quotidiennement sur un réseau social. Cette année, cette part est tombée à 70%.

>> Le sujet du 19h30 :

En un an, le pourcentage de Suisses qui consultent les réseaux sociaux plusieurs fois par jour est tombé de 66 à 58%
En un an, le pourcentage de Suisses qui consultent les réseaux sociaux plusieurs fois par jour est tombé de 66 à 58% / 19h30 / 2 min. / le 5 septembre 2024

>> Lire : Face à des réseaux de moins en moins sociaux, la fatigue croissante de la population suisse

TÉMOIGNAGES - Le désarroi des Ukrainiens âgés de Pokrovsk face à la menace russe

Pokrovsk, dans l’est de l'Ukraine, ne tient plus qu’à un fil, car l'armée russe n'est plus qu'à quelques kilomètres de la ville. Sous la menace des bombardements quotidiens, les habitants ont pris la fuite en nombre. Et celles et ceux qui restent ne savent plus où aller, a constaté la correspondante de la RTS sur place, en reportage pour l'émission Tout un monde.

Les autorités ukrainiennes ont ordonné l’évacuation de cette ville de plus de 60'000 habitants avant la guerre, mais nombre d'entre eux, souvent les plus âgés, refusent de partir. Selon le maire de Pokrovsk, quelque 30'000 habitants et habitantes se trouvent toujours dans la ville, alors que des combats pourraient commencer à tout moment dans les rues.

>> Le reportage dans Tout un monde :

Deux femmes réfugiées dans l'église de Petrovsk. [RTS - Maurine Mercier]RTS - Maurine Mercier
Une note vocale d'Ukraine, par Maurine Mercier: Pokrovsk sur le point d’être envahie / Tout un monde / 6 min. / le 3 septembre 2024

>> Lire : "Je n'ai plus la force de fuir": le désarroi des aînés de Pokrovsk face à la menace russe

SOCIÉTÉ - Le fléau du cyberharcèlement dans le tennis professionnel

"J'espère que ta mère mourra bientôt", "T'es une merde"... Les athlètes reçoivent des messages de haine des internautes qui ne se soucient pas de ce qu'ils peuvent provoquer sur leur moral. Un fléau encouragé par les paris sportifs, dénonce la joueuse de tennis Caroline Garcia, commis par ceux qui ont misé sur des matchs dont les résultats les ont déçus.

Face à un manque de mesures de protection, les tennismen et tenniswomen victimes de ces pratiques tentent de trouver leur solution – entre blocage des expéditeurs malveillants, dénonciation dans le médias ou plainte pénale contre les harceleurs.

Depuis mai 2023, le Grand Chelem français Roland-Garros propose quant à lui à ses compétiteurs et organisateurs d'utiliser l'application Bodyguard et son IA pour gérer la modération en temps réel de leurs réseaux sociaux une semaine avant et après le tournoi.

>> Le sujet de La Matinale :

Sport matin. [RTS]RTS
Sport matin - Le cyberharcèlement, un mal qui ronge le circuit / Sport matin / 4 min. / le 2 septembre 2024

>> Lire : "T'es une merde": le fléau du cyberharcèlement dans le tennis professionnel

DÉBAT - Appâter les animaux sauvages pour mieux les photographier?

Les photos et vidéos d'animaux sauvages sont une véritable tendance sur les réseaux sociaux. Mais si les photographes, parfois amateurs, réussissent à capturer de tels clichés, c'est souvent en attirant les animaux à l'aide d'appâts.

L'émission Mise au point a rencontré des touristes payant 200 euros par nuit pour un séjour dans une petite cabane dans la taïga finlandaise, normalement interdite d'accès, pour photographier les animaux sauvages.

Pour leur garantir la présence d'ours ou d'autres prédateurs, ces derniers sont nourris: du saumon et des croquettes pour chien, un menu validé par le gouvernement finlandais, mais qui suscite un véritable débat éthique.

>> Le sujet de Mise au point :

Photo d’animaux: L’envers du décor
Photo d’animaux: L’envers du décor / Mise au point / 12 min. / le 1 septembre 2024

>> Lire : La photographie animalière face au débat éthique de l'appâtage

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