Cette année, les exploitants ont vu réapparaître la cercosporiose, une maladie, causée par un champignon microscopique et qui s'est installée grâce à un été tempéré et humide. En s'attaquant aux feuilles des betteraves sucrières, elle crée des taches brunes qui perturbent la photosynthèse et réduisent la production de sucre.
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La récolte, qui s’achèvera fin novembre, n'est toutefois pas aussi catastrophique que redouté. Les précipitations abondantes et les températures modérées ont été propices à la croissance des betteraves. "Le volume des racines compense la faible teneur en sucre", selon Basile Cornamusaz, responsable de l’antenne romande du Centre betteravier suisse.
La betterave sucrière, cultivée sur 21'000 hectares en 2015, occupe aujourd'hui 17'000 hectares. Le prix est passé de 45 francs la tonne en 2021 à 61 francs en 2024, précise AGIR.
ats/edel