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La Suisse est un des pays qui consomment le plus de plats transformés

Les plats transformés constituent un quart de notre alimentation. Mais l'indication d'origine de la viande n'est pas obligatoire
Les plats transformés constituent un quart de notre alimentation. Mais l'indication d'origine de la viande n'est pas obligatoire / 19h30 / 1 min. / le 10 mars 2024
La Suisse est un des pays européens qui consomment le plus de plats transformés. Problème: sur les étiquettes, il est difficile de savoir d'où viennent les ingrédients. Même pour la viande, les industriels n'indiquent rien.

Pizza au jambon, civet de cerf aux knöpfli, lasagnes bolognaises: les plats transformés connaissent un grand succès en Suisse, où ils représentent un quart de l'alimentation. Mais sur la plupart des emballages, aucune information n’est disponible sur la provenance des ingrédients.

Et c’est légal. En effet, l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires précise qu’il est obligatoire d’indiquer l’origine de la viande "lorsque la part de cet ingrédient représente 20% ou plus de la denrée alimentaire et que la présentation du produit suggère une origine qui ne correspond pas à la réalité".

Afficher l'origine des produits

Pour François Erard, le directeur d’AgriGenève, cette absence d'indication est une faille pour les consommateurs. Ce défenseur de l’agriculture suisse plaide pour un affichage systématique de l’origine de la viande.

"C’est d’autant plus important qu’en Suisse, on a des normes très élevées en matière de protection des animaux et de bien-être animal. Si 20% du produit contient de la viande qui n’a pas les mêmes normes, cela me pose un réel problème", explique François Erard.

En ce qui concerne les restaurants, la loi impose une inscription écrite de l'origine de la viande, mais elle n'indique pas précisément où elle doit figurer.

Sujet TV: Charlotte Onfroy-Barrier

Adaptation web: Raphaël Dubois

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