Le Conseil fédéral veut mieux lutter contre la pauvreté

Le Conseil fédéral veut mieux lutter contre la pauvreté (Image d'illustration). [Keystone - Boris Roessler]
Le Conseil fédéral prolonge la durée de vie d'une plateforme internet pour lutter contre la pauvreté / La Matinale / 1 min. / le 26 décembre 2024
Le Conseil fédéral veut développer la collaboration avec les cantons, les communes ainsi que les acteurs de la société civile et renforcer la politique de lutte contre la pauvreté au moyen d'une stratégie nationale. Cette dernière doit être élaborée d'ici mi-2027. Les associations qui luttent contre la précarité attendent maintenant des mesures contraignantes. 

La plateforme contre la pauvreté, créée en 2014, doit donc être maintenue au moins jusqu'en 2030, a précisé le gouvernement le 20 décembre.

Meilleure collaboration

Elle sert à améliorer la collaboration entre les acteurs de la prévention et de la lutte contre la pauvreté, à intensifier la discussion spécialisée et à élargir les connaissances des acteurs. Le Département fédéral de l'intérieur (DFI) doit élaborer un concept pour transformer la plateforme en une structure durable.

Le gouvernement veut également impliquer les personnes dans la planification et la réalisation de la stratégie. A cet effet, un organe de participation autonome baptisé "Conseil pour les questions de pauvreté" doit être créé. Selon le Conseil fédéral, cela répond aux souhaits des personnes concernées.

S'attaquer aux causes de la pauvreté

Caritas Suisse salue la volonté du Conseil fédéral de maintenir une politique nationale.

Si une plateforme est utile pour monitorer la situation ou encore permettre une meilleure collaboration entre les acteurs, elle doit s'accompagner d'une stratégie avec des objectifs précis et des moyens contraignants, justifie son porte-parole Fabrice Boulé.

Pour lui, il faut maintenant s'attaquer aux causes principales de la pauvreté qu'il estime être: "l'augmentation des primes des caisses maladie en facteur numéro un de l'appauvrissement d'une partie de la population" et "la question du prix du logement".

Gabriela Cabré/juma avec ats

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