Le gouvernement s'intéresse aux pots d'échappement et à la mélodie pas si douce que produisent certains véhicules. Si ces pétarades sont volontaires, le conducteur ou la conductrice pourra désormais être sanctionné.
Il faut toutefois noter qu'il s'agit d'une question d'utilisation, pas de véhicule. Si votre voiture et votre pot d'échappement sont bruyants lorsque vous les utilisez normalement, vous n'avez pas de souci à vous faire.
Des amendes plus salées
Il sera aussi interdit de faire tourner le moteur à régime élevé ou d'effectuer dans une localité des va-et-vient inutiles. La liste n'est pas exhaustive, précise le gouvernement.
Les sanctions seront également durcies: le montant pour faire tourner inutilement le moteur passera par exemple de 60 à 80 francs.
Il n'y a pas d'avancée notoire sur la question du radar anti-bruit, alors que des tests ont été concluants à Genève
C'est "un petit pas dans la bonne direction, mais cela ne suffit absolument pas", estime pour sa part la conseillère nationale verte Delphine Klopfenstein Broggini.
Elle note enfin qu'il n'y a "pas d'avancée notoire sur la question du radar bruit", malgré des "tests concluants" à Genève.
>> Lire à ce sujet : Genève teste un radar anti-bruit ciblant les véhicules trop bruyants
Un projet "couronné de succès"
Le Conseil fédéral, dans un communiqué, juge lui aussi ce projet pilote "couronné de succès". Cela dit, il estime que "certains obstacles" sont encore trop importants, comme "l’absence de dispositif" qui permettrait d'afficher qu'une valeur limite de bruit a été dépassée dans les véhicules.
Selon l’Office fédéral de l’environnement, plus d’un million de personnes sont exposées en Suisse à un bruit routier excessif. En 2019, ces nuisances ont occasionné des coûts externes totaux de 2,8 milliards de francs, dont un montant de plus de 1,5 milliard imputable à la santé.
Sujet radio: Philéas Authier
Adaptation web: doe avec ats