Le Conseil fédéral veut 50 millions pour couvrir d'éventuels coûts engagés sur des centrales de réserves
L'exécutif avait instauré en 2022 la réserve hydroélectrique pour anticiper une éventuelle pénurie d'énergie. Mais la base juridique de cette mesure, l'ordonnance sur une réserve d'hiver, expire fin 2026. Et dès 2025, la réserve hydroélectrique sera inscrite comme obligation dans la loi sur l'électricité, acceptée par le peuple le 9 juin dernier.
En parallèle, en mars, le Conseil fédéral a transmis au Parlement un projet visant à compléter la loi pour assurer une base légale durable aux différentes capacités de la sécurité d’approvisionnement. Et comme les contrats pour les centrales de réserve de Birr (AG), Cornaux (NE) et Monthey (VS) arriveront à échéance à la fin du printemps 2026, il faut déjà prévoir leur remplacement.
En cas de projets abandonnés
L'Office fédéral de l’énergie (OFEN) a donc lancé le premier appel d’offres en juillet, qui a été abandonné, car les prix proposés étaient trop élevés. La Confédération procède désormais par négociations directes avec de potentiels responsables de projet afin de faire baisser les coûts et d'optimiser le calendrier.
>> Lire : L'appel d'offres pour les centrales de réserve interrompu en raison de prix trop élevés
Si un contrat portant sur une nouvelle centrale de réserve est conclu, les responsables de projet doivent fournir les prestations préalables nécessaires sans tarder, avant l'adoption du complément de loi. Mais si celle-ci n'aboutit pas, ces projets devraient être abandonnés.
Le crédit demandé servira donc à compenser financièrement les responsables de projet pour les éventuels coûts générés. Il doit être mis à disposition dès 2025.
ats/jop