Proportionnellement, c'est le canton de Glaris qui a créé le plus grand nombre de nouvelles crèches. Suivent le Valais et Genève. Les cantons de Neuchâtel, du Jura et de Zurich sont en queue de peloton.
Le nombre de places dans les crèches a également augmenté dans pratiquement tous les cantons. Alors qu'en 2020, 53'180 places de crèches autorisées étaient disponibles dans toute la Suisse (sans Argovie, Zurich et Lucerne), on compte 62'199 places en 2024 dans les mêmes cantons. A l'échelle nationale, on compte même 92'513 places d'accueil. Les cantons de Nidwald, Zoug, du Valais, d'Appenzell Rhodes-Intérieures et des Grisons ont enregistré la plus forte augmentation proportionnellement, est-il encore précisé.
C'est ce qui ressort d'une enquête menée par l'Institut de sciences politiques de l'Université de Berne auprès des responsables cantonaux pour l'accueil extrafamilial et parascolaire des enfants. Les principales conclusions sont résumées dans un rapport publié jeudi à l'attention de la Conférence des directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS).
Différences entre régions linguistiques
Concernant la direction des crèches, des différences demeurent entre la Suisse romande et la Suisse alémanique. Si en Suisse romande, un diplôme de degré tertiaire ainsi qu’une expérience professionnelle sont exigés pour diriger une crèche, comme dans de nombreux autres pays européens, ce n'est pas le cas en Suisse alémanique.
La part minimale de personnes qualifiées dans le personnel d’encadrement constitue une autre différence. Si en Suisse alémanique, c'est le plus souvent une part d’au moins 50% qui est exigée, en Suisse romande, deux tiers des employés doivent attester d’une formation reconnue.
Par contre, une seule personne peut en général encadrer davantage d’enfants en Suisse romande comparé à son homologue de Suisse alémanique.
ats/hkr