"Nous devons concentrer nos finances", a-t-il indiqué à la radio alémanique. A ses yeux, l'armée concentrait systématiquement l'argent sur de nouveaux systèmes en raison de la situation financière actuelle.
L'exploitation des Tiger coûte environ 40 millions de francs par an et des investissements supplémentaires de plusieurs millions seraient nécessaires pour une exploitation plus longue. Or, avec l'arrivée des premiers jets F-35 en Suisse à partir de 2028, les tâches actuelles des Tiger pourront, selon l'armée, être accomplies autrement.
L'arrêt du F5 Tiger signifierait la fin dans sa forme actuelle de l'escadrille de voltige aérienne Patrouille Suisse. "La Patrouille Suisse ne peut plus voler sur un avion à réaction si le Tiger n'est plus là", explique Peter Merz.
La forme que prendraient les futurs shows aériens n'est pas encore claire. La Patrouille suisse pourrait continuer à officier grâce aux avions d'instruction Pilatus PC-7. Le PC-7 Team assurerait ainsi seul la relève.
La conseillère fédérale en charge de la Défense, Viola Amherd, est actuellement en discussion avec les commissions de sécurité, selon le commandant. Le Parlement devra se prononcer.
Il y a deux ans, le Conseil fédéral voulait déjà retirer les F-5 Tiger du service. Mais le Parlement y avait mis son veto.
Acquis en 1978, ils sont obsolètes, avait alors argué Viola Amherd. "Ils n'ont aucune chance dans un combat aérien." Mais pour le camp bourgeois, il fallait attendre qu'une escadrille de F-35A soit opérationnelle avant de mettre ces avions au hangar.
cab avec ats