Ce système calculera automatiquement la durée de séjour et repérera plus facilement les dépassements. Il collectera aussi des données biométriques, soit une photo du visage et quatre empreintes digitales.
"Ça permettra de déceler plus facilement les migrants irréguliers et aussi d'identifier plus sûrement les personnes qui voyagent sans papiers", indique Nicolas Cerclé, porte-parole du Secrétariat d'État aux migrations, dans La Matinale mardi.
Les faux papiers dans le viseur
Le nouveau système vise également à mieux détecter les faux papiers. Les données sont partagées en temps réel dans tous les pays européens.
Cette automatisation devrait rendre les contrôles plus efficaces, surtout face à l'augmentation du nombre de voyageurs.
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Les aéroports de Zurich et Genève sont déjà équipés. Il n’y aura pas d’impact sur les voyageurs suisses.
Le système entrera en fonction avec deux ans de retard, notamment à cause de problèmes dans l’installation des bornes.
Pascal Wassmer/juma