Impossible d'amender tous les deux roues photographiés par un radar, car seuls les vélos électriques qui atteignent les 45 km/h sont immatriculés. Les autres, comme les trottinettes électriques, n'ont pas de plaque. Plusieurs polices contactées reconnaissent que ces véhicules passent souvent entre les mailles du filet.
La loi est claire: les trottinettes peuvent rouler à 20 km/h maximum et doivent circuler sur la route, souligne Bertrand Ruffieux, porte-parole de la police cantonale fribourgeoise. "Si un trottinettiste est flashé, c'est que son véhicule a été modifié illicitement", note-t-il. "Conséquences de l'infraction: une enquête sera faite et il s'exposera à une dénonciation et son véhicule sera séquestré", explique Bertrand Ruffieux.
Des trottinettes trop rapides
Certaines trottinettes dépassant pourtant cette vitesse limite sont disponibles à l'achat. Pour Aline Dard, porte-parole de la police genevoise, c'est au commerçant d'informer l'acheteur que le véhicule dépassant 20 km/h n'est pas dans les normes et que "de ce fait, il n'a pas le droit de l'utiliser sur la voie publique."
"La personne qui utilise une trottinette de plus de 20 km/h sur la voie publique sera alors amendée en fonction de la vitesse", explique-t-elle. Une trottinette allant au-delà des 30 km/h sera détruite, informe-t-elle dans la Matinale.
Pour les cyclistes qui sont identifiés via une plaque d'immatriculation, l'amende s’élève à 30 francs, peu importe le dépassement de vitesse. Plusieurs policières et policiers déplorent un forfait qui a un effet peu dissuasif.
Sujet radio: Inès Moubachir avec Anouk Pernet
Adaptation web: ostolu