Le groupe parlementaire des Vert'libéraux était pour le oui. Le comité directeur du parti avait également approuvé le projet, mais s'était prononcé pour une liberté de vote. Cette proposition a fait l'objet d'un vote séparé. La liberté de vote a été clairement rejetée.
Le conseiller national argovien Beat Flach s'est dit très heureux que les délégués se soient clairement prononcés en faveur de la protection de la biodiversité. Il a estimé que la Suisse devait agir pour stopper les grandes pertes constatées dans ce domaine.
Avant la décision, partisans et opposants à l'initiative ont mené une discussion approfondie. Les opposants ont estimé que le texte concernait avant tout la protection du paysage et du patrimoine, et que ses propositions étaient "trop radicales".
Au coeur des préoccupations
La biodiversité est au cœur des préoccupations des Vert'libéraux, a rappelé pour sa part la conseillère aux Etats zurichoise Tiana Moser. La conseillère nationale bernoise Kathrin Bertschy a souligné que la perte de biodiversité constituait l'un des plus grands dangers pour le développement économique.
Le président du parti, Jürg Grossen, qui avait voté contre le oui, a expliqué que le réchauffement climatique était un fait et qu'une nature diversifiée contribuait à l'endiguer. Des forêts saines et des marais intacts absorbent beaucoup de CO2, a-t-il relevé. Le parti continue à s'engager intensivement contre la disparition des espèces, a ajouté le conseiller national bernois.
Oui à la réforme LPP
Selon les indications des délégués, 12 sections cantonales du parti ont jusqu'à présent décidé de voter oui à cette initiative, trois se sont abstenues et une a dit non.
Les Vert'libéraux avaient auparavant recommandé le oui à la réforme de la LPP, également soumise au peuple le 22 septembre.
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ats/asch
Pas de fusion avec un autre parti
Le président des Vert'libéraux (PVL) ne veut pas que son parti se fasse absorber par les autres. Jürg Grossen considère qu'une fusion avec le Centre ou le PLR serait uniquement favorable à l'autre parti.
"Les autres partis doivent résoudre leurs problèmes seuls", juge le président. Une fusion serait attrayante pour eux, "alors que nous n'aurions rien à y gagner".
Jürg Grossen réagissait à de récents articles selon lesquels le Centre consulterait ses membres sur l'idée d'une fusion avec les PVL ou que les PVL devraient s'allier avec le PLR.
>> Relire : Le Centre devrait-il fusionner avec les Vert'libéraux? Un sondage lancé, des avis déjà contrastés