La plupart des victimes sont originaires du Nigeria, d'Afghanistan, de Somalie et de République démocratique du Congo, a indiqué le FIZ jeudi à l'occasion de la Journée mondiale des réfugiés. Trente victimes étaient mineures. L'exploitation de ces personnes a eu lieu dans 45 pays différents, principalement en Italie, en Libye, en Grèce, en France et en Turquie.
Selon le FIZ, les victimes de la traite d'êtres humains relevant du domaine de l'asile n'ont guère de marge de manoeuvre pour rester en Suisse. Dans plus de 80% des cas, elles risquent un retour dans le pays européen où elles ont posé le pied pour la première fois, conformément à la réglementation Dublin.
Une meilleure protection demandée
Les personnes conseillées et encadrées par le FIZ ont été renvoyées principalement en Italie, en Grèce et en Espagne. Selon le centre, les victimes sont souvent renvoyées dans les pays mêmes où elles ont été exploitées.
Selon le Groupe d'experts sur la traite des êtres humains (Greta) du Conseil de l'Europe, la Suisse ne protège pas assez les victimes. Le Greta demande une protection grâce à une identification par des services spécialisés, un hébergement sûr, une prise en charge adéquate et un permis de séjour, conformément à la Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains.
ats/miro