"La plupart de ces appels proviennent de call centers. Ceux-ci travaillent pour des courtiers en assurance qui leur achètent des rendez-vous. Ces opérateurs agissent depuis l'étranger et les autorités sont complètement démunies face à ces numéros qui changent tout le temps et sont introuvables", décrit Malika Pessard, spécialiste conseil et juriste à la Fédération romande des consommateurs.
La moitié des plaintes pour démarchage abusif par des courtiers en assurance enregistrées auprès de la FRC le sont entre septembre et novembre, à l'annonce des nouvelles primes
Depuis le 1er septembre, un accord de branche "interdit la prospection téléphonique à froid, c'est-à-dire une prise de contact non sollicitée avec une personne qui n'est pas cliente de l'assurance". Il impose aussi une formation aux intermédiaires en assurance, ainsi que l'obligation de s'identifier et de tenir un procès-verbal s'ils ou elles fixent un entretien-conseil.
Mais si les appels sont moins fréquents, ils n'ont pas totalement disparu. "Malheureusement, on attend une réponse du Conseil fédéral à un postulat déposé au Parlement pour renforcer la protection contre les appels indésirables", explique Malika Pessard.
Comment se prémunir de ces appels? Que faire si l'on est appelé quand même? Peut-on les dénoncer juridiquement?
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Jessica Vial et l'équipe du Point J